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mercredi 24 juillet 2013

Ne pas quitter la Source


La vie psychique de l’homme, et je veux dire par là sa vie intellectuelle, morale, spirituelle, peut se résumer en deux mots : monter et descendre.

Monter signifie adopter le point de vue de l’esprit, et descendre signifie adopte le point de vue de la matière.

Mais maintenant que nous sommes descendus dans la matière, nous ne pouvons pas vivre comme de purs esprits. Vivre dans la matière entraîne toutes sortes de besoins et la nature nous fournit tout ce qu’il faut pour pourvoir à ces besoins. Quelqu’un dira « Puisque je dois retourner vers le Seigneur, je me débarrasserai de tout, j’irai directement à Lui ». Eh non, ce n’est pas possible ; maintenant que nous avons quitté le Paradis, nous ne pouvons pas faire comme si nous y étions restés ; et du moment que nous nous efforcerons d’utiliser tout ce que nous avons à notre disposition pour retourner vers le Seigneur, et non pur nous éloigner de Lui encore davantage, nous sommes justifiés. Ce qui compte c’est le but, la direction, c'est-à-dire la raison pour laquelle on fait les choses. Qu’on subvienne aux différents besoin du corps physique, qu’on étudie, qu’on choisisse un métier, qu’on décide de fonder une famille, etc… c’est bien, mais à condition de tout mettre en œuvre pour retourner vers le Seigneur, car ce retour se fait tout d’abord dans la conscience. Nous tous, nous sommes descendus dans la matière, puisque nous sommes incarnés. Mais cette matière qui nous limite, nous ne sommes pas obligés de laisser nous engloutir ; au contraire, nous devons apprendre à faire un travail avec elle, sur elle.

L’histoire du fils prodigue est encore celle de chaque être humain qui, au lieu de vivre en accord avec les lois divines, décide de n’en faire qu’à sa tête, parce qu’il a soi-disant besoin  de liberté, d’aventures…. Au début, sa nouvelle situation lui paraît agréable, car il se croit affranchi de toutes les contraintes, mais peu à peu les choses deviennent difficiles. Et même si c’est un homme riche et opulent, spirituellement il commence à connaître les privations ; la faim, la soif, le froid, car il n’a plus d’abri. Loin du Seigneur nous n’avons plus d’abri, et nous sommes exposés à toutes les privations.

Du moment où l’homme commence à s’éloigner de la lumière et de la chaleur, c'est-à-dire de la sagesse et de l’amour divins, les choses ne font que se compliquer pour lui. Je vous donne une image. C’est l’été, le soleil brille, il fait chaud ; la vie est très simple ; mais voilà l’hiver ; il faut du bois, du charbon, du mazout, des appareils de chauffage, etc… t on doit faire des réserves, on a besoin de plus de vêtements, de plus d’éclairage. Et puis, voilà le brouillard, la neige, le verglas ; les communications sont moins bonnes, il ya plus de risque d’accidents. Donc, moins de lumière, moins de chaleur et tout devient plus compliqué. De la même façon, chaque fois que par ses pensées et ses sentiments, l’homme s’éloigne du soleil spirituel, Dieu Lui-même, il perd peu à peu toutes ses possibilités de se manifester dans la lumière, l’amour, la paix, et en revanche d’autres possibilités apparaissent ; celles de souffrir, de pleurer, de crier, de devenir méchant et de tout détruire.

Le poète Dante, qui était instruit dans la philosophie ésotérique, décrit l’enfer comme un cône renversé. Plus un homme avait été coupable, plus il devait descendre dans les profondeurs du cône pour y subir des limitations. Ce n’est évidemment qu’une image, mais elle correspond à une réalité ; plus vous descendez dans la matière, plus vous vous éloignez de l’esprit, de la Source, du Seigneur, plus vous êtes écrasé, limité, malheureux.

C’est pourquoi, chaque jour, le matin, le soir, nous devons nous approcher de la lumière, de la chaleur et de la vie de ce soleil spirituel qui est Dieu. Bien sûr, nous sommes obligés de vivre sur la terre et donc d’avoir de multiples activités, mais en gardant toujours le désir de nous approcher de la Source. Et s’il arrive par mégarde qu’on s’en éloigne, il faut s’arrêter immédiatement pour redresser la situation. On n’est pas tellement coupable de commettre une erreur, mais on est coupable de s’obstiner dans l’erreur.


Tous les livres sacrés contiennent des récits symbolique qui illustrent ces deux processus ; l’éloignement et le retour.  Dieu n’habite pas une région où des ennemis peuvent l’atteindre, alors cherchez-Le en vous et réfugiez-vous auprès de LUI.

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