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vendredi 23 août 2013

La Vie que nous avons reçue est Divine


Cette vie que nous avons reçue, il dépend de nous de la renforcer, de la rendre plus belle, plus subtile, plus spirituelle.

La vie a une infinité de degrés, et celui qui reste dans les degrés inférieurs ne peut entrer en communication qu’avec les réalités qui sont à son niveau. Il coupe le lien avec la Source, puis il se dit : « Rien n’a de sens, Dieu n’existe pas ». Et c’est normal, comment pourrait-il saisir quelque chose des réalités supérieures ? Quand on reste si bas dans sa conscience, comment peut-on se réjouir de l’existence de Dieu ? On ne Le sent ni en soi, ni à l’extérieur de soi. Pour sentir la vie divine, il faut travailler à diviniser sa propre vie. C’est la vie divine en nous qui éveille nos centres spirituels grâce auxquels nous pouvons sentir l’existence de Dieu.

Il ne faut donc pas se demander si Dieu existe pour décider su sens qu’on donnera ensuite à sa vie. C’est même exactement le contraire qu’il faut faire ; donner un sens de plus en plus riche à tous les moments de sa vie, et on n’aura même pas ensuite à se poser des questions sur l’existence de Dieu ; ce sera une évidence. Dieu est la vie, la plénitude de la vie, et pour sentir sa présence, il faut devenir soi-même vivant. C’est ce travail e profondeur sur la vie qui nous fait entrer en relation avec Dieu.  Jusque-là on ne peut avoir de Lui que des conceptions erronées, parce que superficielles. Au lieu de chercher Dieu en soi, dans cette vie qu’Il nous a donnée, on se contente de répéter ce qui a été dit par d’autres à son sujet, et alors on pèse le pour et le contre, on se pose des questions, on discute, on doute… De cette façon, on n’arrivera jamais à rien. Faites jaillir la vie en vous et vous ne vous poserez plus de question sur l’existence de Dieu.

Oui, la plus grande preuve de l’existence de Dieu, c’est en vous que vous la trouverez. Car en l’homme le Créateur a placé ses semences, et la prédestination d’une semence, c’est de germer et de croître jusqu’à devenir un arbre. Rappelez-vous la parabole du grain de sénevé. En travaillant sur les semences déposées en vous par le Créateur, vous allez faire croître en vous l’arbre divin. Au fur et à mesure de sa croissance vous vous sentirez habités par la présence de votre Père céleste, et alors, comment douter d’une présence vivante que l’on porte en soi ? Certains diront : « mais on ne nous a jamais parlé de Dieu de cette façon. Ce qu’on nous a dit était tellement superficiel, puéril, ridicule même, qu’on ne pouvait pas y croire et on a perdu la foi ». Mais qui vous obligeait d’accepter cette image de Dieu qu’on vous présentait ? Pourquoi accepter de vous priver de quelque chose d’essentiel pour votre existence sous prétexte qu’on n’a pas su vous parler de la Divinité ? Pourquoi les humains ont-ils besoin qu’on leur parle ? Est-ce qu’ils ne sentent pas cette présence, en eux et chez tous les êtres, de quelque chose ou de quelqu’un d’infiniment vaste, lumineux, beau, puissant et plein d ‘amour, avec qui ils doivent rester en contact pour donner un fondement et une orientation à leur vie ?

Rien n’est plus réel ni plus véridique que l’existence de Dieu. Qu’on ne puisse pas la démontrer, c’est justement un argument en sa faveur. Si Dieu était tel que nous le souhaitons, afin de pouvoir Le voir, L’entendre, Le toucher comme nous pouvons voir, entendre et toucher les êtres autour de nous, Il devrait tellement se limiter, s’affaiblir, s’obscurcir qu’Il ne serait plus Dieu… Qu’il nous suffise de sentir son existence dans la création, dans les créatures et surtout en nous-mêmes, sans vouloir en avoir  des preuves par les moyens tellement pauvres, insuffisants, des cinq sens ou de l’intellect. Rien n’est plus important que la conscience de la présence de Dieu en soi ; grâce à cette présence, à la pensée de cette présence, tout s’ordonne, s’apaise, se règle, s’harmonise, s’équilibre. Et même si vous n’arrivez pas tout de suite à des résultats tellement visibles, cela ne fait rien, vous avez au moins obtenu l’essentiel ; vous avancez sur la bonne route.

Pourquoi l’homme est faible, pourquoi l’homme est malheureux Parce qu’il veut tout chercher, même Dieu, en dehors de lui. Mais Dieu est en Nous, nous ne pouvons pas nous séparer de Lui. Tout au plus pouvons-nous mettre en Lui et nous des écrans obscurs, des couches opaques. Lorsque le soleil est voilé par des nuages, il n’a pas disparu, il continue à répandre sa lumière et sa chaleur. Quand enfin les nuages se dissipent, ou si nous pouvons nous élever assez haut dans l’atmosphère, nous constatons qu’il est toujours là. Un phénomène identique se produit en nous. Comme le soleil, Dieu est toujours là, présent, immuable, Il ne cesse de nous envoyer sa lumière (sa sagesse) et sa chaleur (son amour). Mais évidemment, celui qui par des pensées, des sentiments et des désirs disharmonieux, égoïstes, malveillants, laisse se former des nuages en lui, est privé de cette lumière, de cette chaleur. Et au lieu de comprendre qu’il est le seul responsable de sa situation parce qu’il est descendu dans les couches inférieures de sa conscience, il se plaint que Dieu n’existe pas ou qu’Il l’a abandonné !

Même parmi les croyants, les saints, les mystiques, à certaines périodes de leur existence, beaucoup ont douté ou se sont sentis abandonnés par Dieu. Comme si l’existence ou la non-existence de Dieu pouvait dépendre de l’état dans lequel nous sommes ! Comme si c’était Lui qui pouvait changer à notre égard ! Ah oui ? C’est Dieu qui est changeant, n’est-ce pas ? Nous , nous sommes stables, impeccables, immuables dans notre foi, dans notre amour, et c’est Lui qui est capricieux. Dans les textes sacrés, Dieu est nommé le Fidèle, le Véridique, et bien que les croyants répètent ces paroles, ils sont là à se demander pourquoi Dieu ne les regarde pas, ne les écoute pas, pourquoi Il s’est retiré, pourquoi Il les abandonne. Mais ce n’est pas Dieu qui nous abandonne, c’est nous qui l’abandonnons !

Au lieu de nous maintenir au-dessus de la zone des nuages, nous descendons au-dessous, et évidemment nos nous sentons dans l’obscurité et dans le froid. Nous devons donc faire tous nos efforts pour nous élever au-dessus des nuages, là où brille le soleil de la vie divine, car c’est là que demeure le Seigneur, et c’est là que nous pouvons, nous aussi, demeurer et vivre de sa vie.


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