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vendredi 1 novembre 2013

IL n’y a qu’un SEUL MAITRE : par Peter DEUNOV


II n'y a dans le monde qu'un Seul Maître !

II est Unique, le Maître qui a le vrai savoir. Il se manifeste de bien des manières dans la vie, mais par essence il est Un. Si l'homme arrive à trouver un des moments de Sa manifestation, il se trouvera aussi en même temps lui-même. Car telle est la loi : en trouvant le Maître Unique, en trouvant Dieu, tu le trouves aussi toi-même. En voyant Dieu, tu te vois aussi toi-même. Et voir Dieu, et se voir soi-même, c'est le moment le plus sacré dans toute la vie de l'homme. C'est précisément en vue de ce sublime moment que l'homme vit.

Il n'y a que Dieu qui puisse être Maître dans le monde. Et lorsque le Christ dit à ses disciples : "Votre Père est Un", II sous-entend le Grand, le Seul Maître.

Le Maître, c'est le Père. Dieu se transforme en père et garde à notre égard des relations particulières selon la loi de la Sagesse.

Par le mot Maître, dans le sens universel du mot, nous entendons donc l'Auguste Sagesse Divine qui donne au monde le vrai savoir, qui introduit dans la vie toutes les nouvelles idées, toutes les nouvelles formes, tous les nouveaux sentiments et toutes les nouvelles impulsions. Il n'y a donc au monde qu'Un Grand Maître quoique ses manifestations soient en nombre infini. Parce que je vous ai dit et je vous répète : II n'y a qu'un savoir, il n'y a qu'une lumière. Mais le savoir ne vient pas d'un seul endroit et la lumière n'entre pas par une seule fenêtre. Ils sont innombrables les chemins du savoir et les fenêtres de la lumière sont sans nombre. Celui qui est chargé de la mission d'annoncer la vérité aux hommes, ne parle pas en son propre nom. Il parle au nom du Maître Unique. C'est pourquoi le Christ dit : "Je ne suis pas venu dans le monde pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé".

Tout vrai Maître, tout Oint du Seigneur est envoyé sur la terre avec une mission spéciale. Les lois humaines, qui ne sont à vrai dire que les reflets des lois du monde spirituel, exigent une certaine préparation des maîtres ordinaires qui veulent entrer en fonction. Il en est de même dans le monde spirituel. Il n'y a que l'Oint de l'Esprit de Dieu qui puisse être Maître. Celui à qui l'Esprit de Dieu ne s'est pas révélé, n'a pas le droit d'enseigner, car il transgresserait la loi divine.

Ne croyez pas que les Maîtres n'aient pas appris. Ils ont dû passer par les écoles des trois mondes - physique, spirituel et divin, et ils ont eu la révélation du cosmos tout entier. Ils connaissent les lois secrètes de la Nature. Ils connaissent la structure du monde, ils connaissent la structure de l'homme, le chemin de son développement et sa sublime prédestination. Ils connaissent ces rapports strictement déterminés entre son esprit et son âme, entre son intellect et son cœur. Aussi sont-ils les seuls à pouvoir véritablement le guider dans le chemin de son développement.

Reconnaître un Maître est un processus purement spirituel. Le Maître ne peut pas paraître dans le monde physique comme un acte achevé, ni entrer dans la vie comme quelque phénomène extérieur ; mais II vient en l'homme comme manifestation intérieure, intelligente. C'est donc au dedans, dans l'âme du disciple, que se fait cette reconnaissance. Bien des gens reçoivent des idées par suggestion et s'imaginent que c'est leur Maître qui leur parle du dedans. Il y a cependant une énorme différence entre le parler intérieur du Maître et la suggestion. La suggestion est un acte de violence.

Le parler du Maître est un acte libre, et c'est pourquoi le disciple se sent inspiré lorsque le Maître parle au dedans de lui. Cependant quand le Maître parle du dehors, par les mots de quelque langue, son parler a aussi des qualités parfaitement déterminées. Le Maître met chaque mot à sa place. Il sait pourquoi il a employé tel mot et quel effet produiront ses vibrations.
Retenez ceci : L'idée de Maître est strictement déterminée dans la Nature Vivante. 

C'est celui en qui il n'y a aucune violence qui seul est Maître. Il est fort mais n'use jamais de violence.

C'est celui en qui il n'y a aucun mensonge qui seul est Maître. Sa haute raison exclut tout mensonge.

C'est celui en qui il n'y a aucun mal qui seul est Maître. Sa bonté exclut tout mal.

L'homme en qui il y a encore la violence, le mensonge, le mal, n'est pas maître, il est disciple.
C'est la définition la plus simple et la plus accessible du maître et du disciple. La présence du Maître se reconnaît par le fait qu'il donne vie, lumière et liberté. Parce que c'est celui qui agit d'après la loi de l'Amour, de la Sagesse et de la Vérité qui seul est Maître. Celui qui n'observe pas encore pleinement ces lois n'est que disciple.

L'amour du Maître a été mis à l'épreuve, il ne peut plus être éprouvé.
Le savoir du Maître a été éprouvé, plus n'est besoin de l'éprouver.
La pureté du Maître a été éprouvée, plus n'est besoin de l'éprouver.

Le Maître, dans le vrai sens du mot, est l'homme parfait. En lui il n'existe même pas l'ombre d'une hésitation, d'un doute ou de l'incrédulité. Il n'y a que le Maître qui puisse avec raison être appelé grand et puissant parce que sa vie se réfléchit dans tout le cosmos. Et du moment que la vie et la pensée d'un homme jettent leurs reflets dans tout le cosmos, c'est qu'elles sont divines.
La qualité du Maître sous-entend une activité provenant de la soi-conscience supérieure. Il faut qu'un processus purement spirituel s'accomplisse entre le maître et le disciple. Il est également indispensable qu'ils aient pleine conscience de la tâche qu'ils doivent remplir. Il faut qu'il existe entre le maître et le disciple un échange aussi complet que celui qui existe entre la mère et l'enfant qu'elle porte dans son sein. Et comme l'esprit humain travaille dans le sein de la mère afin d'édifier le corps de l'enfant, et comme il s'instruit dans ce processus où il participe au travail accompli par l'esprit de la mère, c'est ainsi que le Maître et le disciple doivent travailler simultanément avec l'Esprit Divin afin d'édifier le corps spirituel du disciple, sa demeure éternelle.

Et voilà pourquoi, lorsqu'on dit de quelqu'un qu'il est Maître, cela équivaut à dire qu'il engendre spirituellement. C'est dans ce sens qu'il est dit dans l'Ecriture que des hommes engendrèrent des hommes. L'homme doit engendrer, c'est-à-dire être un bon Maître. Et ce que doit faire tout d'abord un Maître spirituel, c'est de découvrir à son disciple le monde spirituel, ce monde qui était invisible pour lui jusqu'alors, tout comme la mère qui après avoir porté l'enfant neuf mois dans son sein, lui découvre un monde nouveau pour lui. Il s'ensuit donc que la tâche du Maître spirituel est excessivement délicate et lourde de responsabilité. Voilà pourquoi le Christ, s'adressant à ses disciples, leur dit :

"Ne vous faites point appeler maîtres". Si quelqu'un assume de son propre chef les fonctions de Maître et estropie ainsi des âmes, il aura à en répondre devant la Loi Suprême. La Loi Suprême est douce mais elle est juste. Tous ces prétendus maîtres sont jetés en prison et ce n'est qu'après y avoir purgé leur peine - ce qui demande des milliers d'années - qu'ils prendront le vrai chemin de leur développement.

Elle est douce, la loi Suprême, mais elle est juste aussi. Faut-il vous rappeler le cas de Moïse ? Moïse avait étudié en Egypte chez les meilleurs maîtres. Il avait étudié longtemps et avait dû passer par toute une école. Et en effet, les miracles qu'il fit devant Pharaon prouvent qu'il avait certaines connaissances. Mais à cause d'un procédé hautement répréhensible - le meurtre de l'Egyptien - chose absolument interdite aux disciples de la Fraternité Blanche, il dut rester quarante années dans la solitude du désert afin d'expier son péché. Pour un meurtre il lui fallut apprendre et expier pendant quarante ans. C'est après cela seulement qu'il put recevoir une nouvelle initiation.

En vous parlant de la grande responsabilité de l'initié qui a commis une faute, je veux attirer votre attention sur l'énorme responsabilité qu'assument ces maîtres non autorisés qui estropient les âmes humaines. C'est pour cette raison que le Christ prévient ses disciples avec tant d'insistance en leur disant : "Ne vous faites pas appeler : Maîtres !"

Vous me demanderez maintenant comment on peut reconnaître les vrais maîtres des faux, comment on peut distinguer les maîtres de la Fraternité Blanche de ceux de la Fraternité Noire ?
Le maître de la Fraternité Noire ne connaît pas la Vérité, ce qui fait qu'il prête grande attention au côté extérieur des choses. Il porte les plus beaux habits, les ornements, les bijoux les plus précieux - bagues rehaussées de brillants. Il dit à ses disciples : "Vous n'écouterez que moi ; c'est avec moi seulement que vous trouverez la vérité".

Le Maître de la Fraternité Blanche est modestement vêtu mais toujours propre et convenable. Il ne porte ni bijoux ni ornements. A ses disciples il dit : "N'attendez pas grand' chose de moi !" Pour que son disciple ne soit pas induit en erreur, il veut l'amener à découvrir par lui-même la richesse et la pureté intérieures de son Maître, à découvrir non l'éclat extérieur mais toute sa splendeur intérieure. Et de plus, le Maître de la Fraternité Blanche ne restreint en rien la liberté de ses disciples mais il les laisse parfaitement libres.

Le Maître de la Fraternité Blanche apporte au monde trois choses : la liberté pour l' âme, la lumière pour l'intelligence et la pureté pour le cœur. Le faux maître lui apporte : pour l'âme l'esclavage, pour l'intelligence les ténèbres et pour le cœur le vice.

Toutefois, pour que vous ayez une idée complète des Maîtres, je vous dirai qu'il y en a encore une autre catégorie - Les Grands Maîtres de l'Auguste Fraternité Universelle qui connaissent les méthodes des uns et des autres et règlent leur activité. Ils dirigent tout le cosmos, et après l'achèvement de chaque évolution, ils créent de nouvelles vagues évolutives.

La venue d'un Maître est un acte hautement raisonnable de toute la Nature Vivante. Pour qu'un Grand Maître puisse se manifester, il faut que toutes les âmes de haute raison se rassemblent en un même endroit. Il faut, en même temps, que les conditions qu'exige sa venue soient également préparées sur la terre. Pour vous faire remarquer seulement en passant le chemin par lequel ces conditions sont données, je dirai :

II faut que deux personnes géniales naissent pour que naisse un saint dans le sens que la Nature Vivante attribue à ces mots. Et pour qu'un Grand Maître paraisse, dix saints doivent naître.
Il devient clair alors pourquoi la vie du cosmos tout entier se réfléchit dans le Grand Maître, qui est une unité collective, et pourquoi sa propre vie, de son côté, jette son reflet dans tout le cosmos.

Le Maître tire ses connaissances et ses principes du grand livre de la Nature où la moindre pierre, où chaque petite branche ou fleur, chaque plante, chaque animal, chaque être humain, où chaque forme vivante en un mot est une page écrite. Lorsqu'il prend une feuille de quelque arbre et qu'il l'examine, elle lui dit où, quand et dans quelles conditions cette espèce végétale s'est développée, comment les hommes étaient alors et dans quel état se trouvait le système solaire. Il y voit bien des événements de la vie actuelle auxquels cette feuille a assisté. Car vous devez savoir que tout ce qui arrive laisse ses traces, son cachet sur cette feuille. Les feuilles d'un arbre sont la chronique fidèle de tout ce qui a eu lieu dans ses alentours. Elles lui font le récit exact des pensées, des désirs et des actions des gens qui sont passés par là. Dans la nature rien n'est muet pour le Maître - chaque chose lui parle dans la langue qui lui est propre.

Il y a deux mille ans, un jeune homme riche posa cette question au Christ : " Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?"

"Bon Maître !" Dans la langue bulgare, et dans toutes les autres langues, il n'existe pas de mots plus riches en sens, de mots plus mélodieux et avec plus d'harmonie que ces deux mots-là. Mais pour en comprendre le sens profond, il faut qu'un disciple ait déjà fait ses preuves. Le mot "maître" en bulgare est soutenu sous tous les rapports, tant au point de vue mathématique que cabalistique et musical.

"Bon Maître !" Ces mots renferment en eux-mêmes tous les bienfaits de Dieu. Ils portent en eux les conditions nécessaires à la réalisation de l'Amour Divin, de la Sagesse et de la Vérité. Ils donnent les conditions qui peuvent nous faire réaliser toutes les vertus. Ces mots sont la clef avec laquelle on ouvre les portes fermées depuis des siècles. Ils sont la formule magique dont on peut éprouver et vérifier la force. Mais à condition d'avoir la foi !

Il y a deux mille ans, un jeune homme riche posa au Grand Maître cette question : "Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?". Mais la réponse qu'il reçut le fit s'en aller tête basse. Levez tous la tête maintenant, tournez-vous vers le Grand Maître et dites :

" Bon Maître, je veux accomplir Ta loi ! "


C'est ainsi seulement que vous deviendrez des disciples du Grand Maître et des serviteurs du Dieu Vivant.

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