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lundi 17 février 2014

Pourquoi cette tristesse sur vos visages



Mais que faire avec tous ces gens qui ont accumulé tellement d’éléments obscures, pesants, qu’ils sont paralysés ? Même s’ils font des efforts pour montrer un visage ouvert, souriant, ils n’y arrivent pas, tout reste figé. Impossible de faire bouger les muscles de leur visage, d’animer leurs traits, et s’ils essaient de sourire, c’est une grimace. Parce qu’on ne peut pas être ouvert et souriant sur commande, on ne peut s’ouvrir que si on s’est déjà depuis longtemps habitué intérieurement à donner. Vous direz : "Comment ? Donner ?... Et donner quoi ? "

Les trésors de votre âme et de votre esprit. Mais évidemment, pour comprendre cela et surtout le réaliser, il faut savoir ce qu’est la vie de l’âme et de l’esprit, cette vie qui brille, qui jaillit et qui apporte ses bénédictions à tous les êtres que vous rencontrez. A ce moment-là vous découvrez que cette abondance que vous donnez aux autres vous dilate, vous embellit, vous rend heureux. C’est à cause de leur attitude fermée, parce qu’ils ont toujours peur de perdre quelque chose, que les humains s’appauvrissent. Pour s’enrichir il faut donner. Oui, parce qu’on déclenche en soi des forces inconnues qui restaient inemployées quelque part dans les profondeurs. Dès qu’on décide de les projeter grâce à tout un travail intérieur, elles commencent à circuler, à jaillir, et on se sent alors tellement riche, tellement comblé !

Désormais pensez à vous arrêter sur les occupations qui peuvent vous apporter la vie : la méditation, la contemplation, la prière, les seules activités capables de rendre votre existence poétique. Bien sûr, il ne faut pas rejeter la prose, elle est indispensable. Il existe beaucoup de choses prosaïques dans la vie qu’on ne peut pas ne pas faire – inutile de les énumérer. Mais on ne doit pas se limiter à cela, non on s’engourdit, on s’appauvrit ; il faut toujours essayer de trouver cet élément poétique qui nous lie au Ciel. Ne serait-ce que pour notre santé, cet élément est nécessaire.

Enlevez la vie poétique à un être, il n’aura plus qu’une vie végétatives : il mangera, il dormira, il travaillera, bien sûr, mais il sera privé de cette vibration intense au-dedans qui stimule, qui émerveille ; et, peu à peu, les fonctions physiques vont marcher aussi au ralenti, parce que les déchets s’accumulent. Donc, même pour la santé, une pareille vie au ralenti n’est pas préconisée.

Jusqu’à quand les gens vont-ils préférer cette attitude qu’ils qualifient de "raisonnable" et mépriser la vie poétique faite d’émerveillement ? Beaucoup d’adolescents qui avaient tendance à se montrer toujours naturels, spontanés, ouverts, ont subi tellement de moqueries et de critiques d la part de leur entourage que, peu à peu, ils se sont conformés aux autres et sont devenus prosaïques… Voilà comment on arrive à anéantir les meilleurs penchants, les meilleures tendances chez la jeunesse sans savoir qu’en brimant cette vie qui stimule, qui guérit, cette force de l’esprit qui pénètre les cellules, qui les purifie, qui les fait vibrer, c’est la mort qu’ion installe chez eux.

Il est dit dans les Evangiles : "Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu". Oui, perce que les enfants sont l’expression de la vie, ils sourient, ils rient, ils ont un visage ouvert, épanoui, rayonnant. Alors, attention à votre visage ! Si vous vous présentez à la porte du Paradis avec une mine terne, allongée, on vous dira : « Non, non, on n’entre pas ici en faisant cette tête-là. Ici, on n’accepte que des visages d’enfants ». Mais oui, il y a devant les portes du Paradis des entités qui regardent le visage de ceux qui se présentent, et s’ils n’y lisent pas la vie, la lumière, la joie, l’amour, elles leur disent : "Allez, retournez. Ici on vit dans la poésie, on ne veut pas de votre mine rébarbative".

Vous ne me croyez pas ? Eh bien, allez vérifier !


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