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jeudi 27 février 2014

Pourquoi perdre le goût de vivre



Certains, influencés par la lecture de livres de philosophie orientale qu’ils ont plus ou moins bien digérés, finissent par se laisser aller jusqu’à perdre le goût de vivre. Puisque tout n’est que « maya », illusion, et doit retourner un jour au néant, à quoi bon travailler, gagner de l’argent, fonder une famille ?... L’univers n’est qu’une illusion, c’est vrai, comme une bulle de savon qui voltige un instant, puis éclate. Même si, d’après les astrophysiciens, l’univers a plus de cinq milliards d’années et subsistera encore très longtemps, que sont quelques milliards d’années en face de l’éternité ?  « Alors demandez-vous, pourquoi Dieu a-t-il créé le monde » ? » On n’en sait rien et les explications que l’on donne à ce sujet ressemblent à celles que l’on donne aux enfants ; « Maman, d’où vient mon petit frère ? » et la mère répond qu’on l’a trouvé dans un chou ou bien qu’une cigogne l’a apporté. Pour savoir la vérité, il faudrait la demander à un Archange, à un Séraphin, et il n’est même pas sûr qu’ils soient au courant. Ils connaissent tous les éléments de la Création, mais que savent-ils exactement des voies de Dieu, de ses projets ? Oui, que les Séraphins me pardonnent, mais je me demande si même à eux le Créateur a tout révélé.

S’ils se trouvaient face à la vérité, les humains seraient foudroyés ; c’est pourquoi on ne doit leur révéler que ce qu’ils sont capables de supporter, sinon ils abandonneraient tout. Il faut les lasser s’occuper et transpirer un peu en s’imaginant qu’ils font quelque chose. Comme les enfants sur la plage qui construisent des petits châteaux de sable. Quand les adultes voient l’intérêt, la passion qu’ils y mettent, ils sont heureux, ils se disent ; » Ah, nos enfants s’amusent bien ». De la même façon, les adultes en haut, les entités célestes qui nous regardent disent : « C’est merveilleux de voir comment ils s’occupent ; des petits pâtés, des petites poupées, des petits châteaux, des petits soldats de plomb… Quelle ardeur ! » Et ils acceptent, que voulez-vous, c’est l’âge ! Les humains sont des enfants.

Vous direz : « Mais alors, vous ne nous racontez que des mensonges ? » Oui, des mensonges, mais les meilleurs, les plus convenables, les plus utiles pour vous. Tout n’est qu’illusions, mensonges, mais parmi ces mensonges certains sont préférables à d’autres, et c’est ceux que j’ai choisis. Car ces mensonges sont la vérité, la plus belle des vérités. La vérité a des milliards de degrés, et le dernier degré, c’est peut-être le vide, le néant, l’abîme, mais ce n’est pas sur cette vérité là que je vous conseille de fonder votre existence ; nous sommes sur la terre et nous devons y jouer notre rôle, il ne faut pas vouloir s’échapper, mais en même temps il ne faut pas oublier que c’est du théâtre.

Quand deux pays se font la guerre, il y a des deux côté des milliers de morts. Mais quand ils se retrouvent dans l’autre monde,  si vous entendiez ce qu’ils se racontent. « Ah quelle comédie on a jouée ! Allez, trinquons maintenant… » et ils s’embrassent, alors qu’ici ils se massacraient. En réalité, ils ne se détestent pas : c’étaient des rôles qu’ils devaient jouer. Oui, l’existence est ainsi faite… jusqu’à ce que les humains apprennent qu’ils ne sont pas venus sur la terre pour la transformer en champ de bataille, mais pour y faire descendre l’harmonie et la splendeur du ciel. Les humains veulent tout savoir alors qu’ils ne peuvent pas comprendre.

Aller maintenant chercher à connaître les desseins de Dieu quand Il a créé l’univers, pour décider si ça vaut la peine de vivre ! Mais il ne faut même pas se poser cette question, parce que là, en réalité, personne ne peut vous répondre : Dieu a gardé cette raison pour Lui. Contentons-nous de savoir que l’univers existe, que dans cet univers se trouve un lieu appelé la terre et que c’est là, pour le moment, que nous vivons et devons travailler. Donc, l’essentiel, c’est d’apprendre à travailler sur cette terre d’après  les principes de la sagesse et de l’amour, sans se préoccuper de questions tellement lointaines. Vouloir connaître les secrets de la Création, alors qu’on mène une existence tellement médiocre, mais c’est risible. Il faut apprendre d’abord à vivre la vie divine et c’est cette vie qui, peu à peu, nous instruira. Oui, quand l’homme est capable de purifier sa vie, de la rendre plus intense, plus lumineuse, cette vie éveille en lui d’autres centres, d’autres facultés qui lui donnent accès aux régions supérieures d’où il reçoit des révélations. Et quand Jésus disait : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance » ; il parlait justement de cette qualité de vie tellement subtile, réellement spirituelle qui permet de voir, d’entendre, de sentir, de goûter, de toucher ce que l’on ne peut atteindre par une vie seulement physique ou même intellectuelle. Seule la vie purifiées, illuminée, divinisée permet de comprendre, de respirer dans les régions célestes.


Vous voyez, tout se tient et voilà de quoi faire réfléchir toute la chrétienté qui, depuis deux mille ans, répète et commente les paroles de Jésus. Eh oui, ô chers chrétiens, quand commencerez-vous à comprendre toutes les merveilles contenues dans les Evangiles pour les utiliser ? Un jour, quand enfin vos yeux s’ouvriront, vous pousserez des exclamations :  « Mon Dieu, tout ce qu’on nous a donné et que nous n’avions jamais su utiliser ». Oui, si les chrétiens avaient compris l’enseignement du Christ, ils n’auraient rien fait d’autre que de travailler toute leur vie pour seulement réaliser ces paroles : « Sur la terre comme au ciel ».

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