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vendredi 31 octobre 2014

CHANTER LA VIE par Peter DEUNOV


Chez vous, même quand vous dormez, chantez. Les grands chanteurs sont des modèles que vous devez suivre. Ils sont comparables aux tambours de village. Pendant le ramadan, les Turcs doivent se lever tôt et, à partir de deux heures du matin, le grand tambour commence à résonner pour qu’ils se lèvent et mangent. Ainsi, chaque chanteur dispose d’un tambour et dit : « Lève-toi et chante. »

De nos jours, les gens s’intéressent peu à la musique. Ils attachent une grande importance à tout autre chose.  Ils disent : « Apprendre à chanter a peu d’importance. » Tout le monde dit : « L’important est d’être riche et d’avoir des connaissances. » Pourtant, cela n’arrive pas sans rien faire ! Celui qui est riche a chanté ou bien un autre a chanté pour lui. L’or vient avec le soleil, lieu où se fait la meilleure musique. Ceux qui parmi vous ne savent pas chanter, avaient une mère qui chantait rarement pour eux. Au contraire, ceux qui chantent bien avaient une mère qui chantait souvent pour eux. Parfois, nous voulons que le poêle soit blanc, d’une jolie forme. C’est bien, mais il peut être noir ; l’essentiel reste que sa température intérieure soit élevée.

Parfois, nous attendons des directives pour chanter, mais cela peut se faire sans directives. Vous devez retrouver l’art de chanter.

Pour bien chanter, l’homme doit bien accorder sa pensée. Il doit penser juste. On dit : « Celui qui chante ne pense pas à mal. » Si la moitié des Bulgares étaient musiciens et qu’au moins deux millions de personnes chantaient, savez-vous quelle bonne humeur régnerait alors dans le pays ? Et quelle bénédiction ils recevraient ? Juste après votre réveil, chantez cinq à dix minutes ; ensuite, faites votre prière à Dieu pour Le remercier et après, commencez votre travail.

Le matin, en vous réveillant, les Anges chantent. Quand vous rencontrez un frère qui porte un sac sur son dos et que vous avez faim, chantez : « Je me réjouis d’être affamé et de rencontrer un frère qui porte un sac. » En réponse, que ce frère chante : « Je me réjouis de rencontrer un frère affamé et de pouvoir lui donner quelque chose de mon sac. » Il en sera ainsi dans le futur.

Actuellement, ni l’un ni l’autre ne chantent. Celui qui porte du pain ne chante pas plus que celui qui est affamé. D’un point de vue matérialiste, le soldat part pour le champ de bataille le fusil à la main, mais vous, vous préparez aussi une arme, chanter est une arme. Si un animal vous approche, chantez et il s’arrêtera.

La musique a ses formes. Par exemple, ce que nous avons chanté aujourd’hui, avait une forme semblable à celle du soleil. Chaque musique prend une forme à travers laquelle elle s’écoule et produit différentes couleurs et différentes lignes.

Dans l’art de chanter, il y a deux choses à connaître : vous chanterez pour donner quelque chose ou vous chanterez pour prendre quelque chose. Dans ces deux situations, vous êtes dans des états complètement différents. Quand vous chantez « Donne, donne », faites-le avec amour. Quand vous entonnez ce chant, faites e avec le même sentiment que pour celui que vous aimez. Vous pouvez seulement donner à celui que vous aimez. Vous ne pouvez donner à celui que vous n’aimez pas. Vous ne pouvez pas chanter ce chant si vous ne souhaitez pas donner. Dès que vous voulez donner, vous le chantez bien. Quand vous aimez quelqu’un, vous lui donnez quelque chose.

« Comment l’homme peut-il être inspiré lorsqu’il chante ? - Quand vous chantez, pensez que vous chantez pour les musiciens qui sont en vous. Quand vous chantez, faites-le pour tous, pour le Tout, pour ce qui est sublime dans le monde ! »

Avec un tel état de conscience, toutes les contradictions disparaîtront. Les contradictions existent dans les parties, mais dans le Tout, elles n’existent pas. Si vous êtes mal disposé, prenez un tambourin ou à défaut, tapotez légèrement, rythmiquement avec la main sur une table pendant dix ou quinze minutes. Ça disparaîtra. De même, si vous constatez que l’un de vos amis est de mauvaise humeur ou indisposé, tapotez avec votre main sur la table jusqu’à ce que son état change. S’il vous demande pourquoi vous tapotez ainsi, ne lui en dites pas la cause.

Après seulement, vous pourrez lui dire : « J’ai fait un exercice qui a réussi ! » Si un élan vous incite à chanter, chantez ! C’est ainsi que vous deviendrez musicien ; si vous ne chantez pas à ce moment-là, vous vous mutilez.

- Comment peut-on expliquer le grand épanouissement de la musique observé actuellement ?

- Aujourd’hui, l’humanité traverse de grandes souffrances et épreuves et d’après une loi adaptée, la musique a fait de grandes avancées, afin que l’humanité puisse plus facilement passer ces épreuves.

Quand les épreuves actuelles seront passées, une musique élevée viendra.

- Est-ce maintenant que l’humanité a atteint le plus grand épanouissement de la musique ?


- Nombreux sont ceux qui pensent que la musique est beaucoup plus développée qu’avant. 

Cela est vrai dans le sens que nous sommes maintenant plus aptes à comprendre la musique, mais ce n’est pas lié au fait qu’elle soit maintenant plus développée. Il y a des milliers d’années, sur d’autres plans, les initiés pratiquaient dans les orchestres et les chorales une musique que les gens pourront commencer à entendre seulement maintenant.

LA MUSIQUE par Peter DEUNOV


Nous comprenons la musique d’une façon particulière. Je parle de la musique consciente et non de la musique statique.

Quittons à présent le domaine de la musique mécanique pour entrer dans celui de la musique organique qui est en perpétuel changement. En ce qui concerne cette nouvelle musique organique, il faut tout d’abord que vous introduisiez l’harmonie dans vos pensées, vos sentiments et vos actions. Alors, en tant que chanteur, vous recevrez la réponse du monde invisible, car il vous entendra et vous éclairera.

Vous ne pouvez pas être musicien si vos pensées, vos sentiments et vos actions ne sont pas musicaux. Également, si vous ne considérez pas d’une façon musicale tout ce qui, dans la vie, est en dehors de vous. Nous vivons et nous nous mouvons en Dieu et, dans ce mouvement, règne l’harmonie.

La présence de tons dans une mélodie n’est pas suffisante, on doit y mettre un contenu et un sens. Pour que l’homme puisse chanter ou jouer d’un instrument, il doit avoir une idée, il doit être poussé par un profond élan intérieur. Sans idée, la mélodie n’existe pas.

Les gens devraient développer leur musicalité pour se libérer de leur nervosité excessive.
Là où la pensée est absente, il n’y a pas de musique. On doit étudier l’influence de chaque ton, comme aussi celle des sept couleurs, chacune d’elles correspondant à un ton. Il y a dans la musique des tons qui peuvent arrêter la tempête mais on ne peut pas toujours s’en servir car arrêter une tempête peut provoquer un mal encore plus grand.

Avec le chant, l’homme peut acquérir sa liberté intérieure. En chantant, il influence sa pensée et ses sentiments, puisque la musique et la pensée sont liées. De l’aptitude à chanter dépend la faculté de penser justement et d’aimer d’un être.

La musique est indispensable pour qui veut devenir un disciple. Quand un écrivain parvient au point culminant de sa pensée, il devient un poète ou un musicien. La pensée humaine est construite d’après les lois de la musique. L’amour est la plus grande symphonie musicale. Dans la vie, aucune autre ne la surpasse. Il suffit de chanter à un mort un ton qui porte la vie pour qu’il ressuscite.

Chanter doucement signifie que l’inspiration vient de loin : du monde divin ; chanter fort révèle que l’élan auquel on obéit vient de près : du monde physique.

Quand la musique arrive à son niveau le plus élevé, elle se transforme en prière.
La musique apporte un élargissement à l’âme humaine. Elle donne la force et la puissance à son esprit ; à son cœur, la douceur et la chaleur ; et à son intellect, la lumière et la liberté. L’amour est la musique la plus élevée. Si vous ne pensez pas, vous ne pouvez pas chanter. Pensez juste, acceptez uniquement de pures pensées pour que vous puissiez chanter et jouer juste.

La nature vivante apprécie les tons qui contiennent la lumière, la chaleur et la force. Ils sont une bénédiction divine pour le monde. Votre bonheur dans la vie dépend uniquement de la musique, car la vie est un art. La vie est la plus grande musique qui existe dans le monde.

La Parole divine, c’est la musique de la vie. Sans Amour, sans Sagesse et sans Vérité, la Parole ne peut pas être transmise. S’il ne dit pas la vérité, l’homme ne peut pas parler musicalement. Il y a de la musique dans l’air. En respirant profondément, avec amour, on peut capter ces vibrations musicales et devenir de bons chanteurs. Celui qui n’a pas souffert ne peut pas bien chanter, car c’est par la souffrance que l’on acquiert la profondeur. Sans musique, il est impensable de devenir génial. Le génie, c’est l’homme qui exprime le courant musical de l’univers.

Avec la nouvelle musique, je veux rétablir la beauté de vos visages.

Le ‘nouveau’ vaincra par l’intermédiaire de la musique. Des musiciens venus du monde invisible organiseront le monde ; le monde s’harmonisera par la musique. La musique de Beethoven exprime la lutte de l’esprit humain avec son environnement. Celui qui veut renforcer sa volonté et devenir audacieux joue du Beethoven.

La musique de Bach exprime le mouvement dans la nature, le bruit des sources, du vent, la croissance des fleurs, etc. Que celui qui veut connaître la nature joue du Bach.


Pour connaître le cœur humain, il faut jouer du Chopin. Haendel et certains autres sont des commentateurs. La musique de Wagner est la musique de la gloire, non de la gloire humaine, mais de celle dont il est question dans les Écritures, quand il est dit : « …de chercher la gloire non pas humaine, mais celle de Dieu. » Quand on interprète des chants spirituels, on doit ouvrir son âme comme une fleur du monde divin et être comme un enfant innocent et sage.

mercredi 29 octobre 2014

NOUS APPARTENONS AU PRINCIPE UNIVERSEL


Lorsque les Kabbalistes interprètent le nom de Dieu, le Tétragramme Iod, Hé, Vav, Hé, ils identifient Iod au Créateur, le Père céleste ; le premier Hé, à la mère divine, la Nature ; et le Vav et le deuxième Hé au Fils et à la Fille qui sont la répétition du Père et de la Mère dans le plan de la manifestation. Ces quatre entités cosmiques qui sont représentées dans l’être humains lui-même par l’esprit, l’âme, l’intellect et le cœur, sont également représentées dans la famille humaine par le père, la mère, le fils et la fille. Ainsi, du haut en bas de la création, depuis Dieu jusqu’à l’individu en passant par la famille, on retrouve l’idée de ces quatre principes qui soutiennent l’univers. C’est donc à chaque être humain de comprendre comment, en travaillant sur la faille qu’il porte en lui-même, il pet faire que son appartenance à la famille puisse s’élargir aux dimensions de la famille Universelle. C’est de cette compréhension que dépend le salut de l’humanité.

Le Créateur a prévu que, pour l’équilibre de la création, chaque créature aurait ce dont elle a besoin pour vivre et s’épanouir. C’est pourquoi, quand les humains s’affrontent et se détruisent pour faire triompher leurs intérêts personnels, ils travaillent contre le Créateur. Même s’il les a créés différents, ce n’est pas pour que ces différences leur servent à se combatte. Tous sont sortis de Dieu, et Dieu souffre de les voir s’entre-déchirer. Ils se croient souvent justifiés dans leurs luttes sous prétexte qu’ils les mènent au nom d’intérêts supérieurs. Mais la réalité, ‘st qu’ils ne sont inspirés que par l’ignorance et l’égoïsme. La défense de ces intérêts-là, du moment qu’elle va contre l’intérêt de la création en son entier, les entraînera à la ruine. Oui, le véritable intérêt des créatures se confond avec celui du Créateur. Seule la rencontre de l’intérêt des humains et de l’intérêt de Dieu produit les bénédictions pour tous.

Ce n’est pas en vivant repliées sur elles-mêmes pour défendre leurs biens ou leurs privilèges que les familles peuvent être protégées. La preuve, c’est que conscients ou non, qu’ils acceptent ou non d’en tenir compte, les humains appartiennent à une collectivité, et si dans cette collectivité se produisent des troubles ou des malheurs, leurs biens individuels ne seront plus en sécurité. Donc, même s’ils consacrent tout leur temps à arranger leurs affaires personnes, en réalité elles ne seront jamais définitivement arrangées ; il y a toujours quelques inconvénients qui peuvent survenir de la part de la collectivité.

Le destin des familles est nécessairement lié à celui de la collectivité, l’histoire l’a montré ; combien de familles tellement puissantes et riches paraissaient à l’abri de toute attente. Mais des troubles se produisaient dans la collectivité et elles finissaient par tout perdre, même la vie parfois. Seule l’amélioration de la vie collective peut mettre chaque individu en sécurité et à l’abri du besoin. C’est donc à chacun maintenant de remplacer son point de vue limité, égocentrique, par un point de vue plus veste, plus universel ; il y gagnera non seulement sur le plan matériel, mais encore et surtout sur le plan de la conscience.

Depuis quelques dizaines d’années, c’est vrai, les idées d’universalité, de fraternité se répandent de plus en plus. Mais pas encore suffisamment, et c’est à la jeune génération de continuer ce travail. Mais les adultes doivent faciliter la tâche de la jeunesse en lui faisant comprendre que ce n’est pas parce qu’on fonde une famille, ce qui entraîne nécessairement un beau-père, une belle-mère, des belles-sœurs, des beaux-frères et des quantités d’oncles, de tantes, de neveux, de nièces et de cousins, qu’on élargit vraiment sa conscience. On ajoute seulement quelques relations de plus ... ce qui n’empêche pas de rester aussi étroit, limité et égoïste qu’avant.

L’élargissement de la conscience se manifeste par une attitude de noblesse, de désintéressement, de sacrifice qui s’étend au monde entier. C’est ainsi qu’on se sent appartenir à la grande famille universelle et on s’en réjouit.

La conscience s’éveille véritablement en l’homme quand se manifeste chez lui la sensibilité aux notions d’universalité. Cette faculté lui permet de sentir que les autres et lui-même sont étroitement liés, comme les différentes parties d’un organisme ; Même si en apparence chaque être est isolé, séparé, en réalité il y a une part spirituelle de lui-même qui entre dans la collectivité, qui vit dans toutes les créatures. Au moment où cette conscience spirituelle s’éveille en lui, chacun ressent tout ce qui arrive de bon ou de mauvais aux autres comme si c’était à lui que cela arrivait, et il s’efforce de ne leur faire que bien, car c’est à lui-même qu’il fait ce bien.


Quand j’entends dire parfois à certains, avec un air tellement malheureux : "Je suis seul, je n’ai pas de famille", je suis sidéré. Comment ? Il n’a pas de faille ? Il a une famille immense, mais sa conscience est tellement limitée, obscurcie qu’il ne le sent pas. Et c’est le cas de millions d’êtres dans le monde. Ils se sentent seuls,  et pourtant. Alors vous, au moins, commencez à travailler sur cet élargissement de la conscience. Comprenez que même si vous n’aviez plus ni père ni mère, ni frère ni sœur, ni aucune famille par le sang, ce ne serait pas encore une raison pour vous croire seuls. Il faut que vous sachiez, que vous sentiez que vous êtes tous fils et filles du même Père, l’Esprit cosmique, et de la même Mère, la Nature Universelle. Travaillez pour tous vos frères et sœurs du monde entier, et vous ne serez plus jamais abandonnés ni malheureux.

Omraam.

LA FAMILLE EST UNE CREATION DE LA NATURE


La famille, c'est-à-dire ce groupe de personnes unies par les liens du sang, est une création de la nature elle-même. L’Intelligence cosmique a décidé que cette forme d’existence serait bonne pour toutes les créatures qui, ainsi, s’aident, se soutiennent, se protègent, travaillent ensemble, et on voit déjà ces tendances se manifester chez les animaux. Mais pour venir des êtres véritablement civilisés, les humains ont encore beaucoup de progrès à faire. Et d’ailleurs, l’accroissement de la population mondiale et la multiplication des moyens de communication vont les obliger à revoir leur conception de la famille. Pour le moment, elle est le point de départ de toutes les entreprises égoïstes. Combien de désordres ont pour origine cette mentalité humaine pour qui il n’existe rien de plus important que les misérables petits intérêts de leur petite famille ; Et ils pensent que c’est merveilleux, que tout le monde doit encourager cela. Eh bien , non !

Chaque famille est une cellule dans cet immense organisme qu’est le corps social. Or, justement, comment fonctionnent les cellules dans un organisme sain ? Elles travaillent en harmonie pour le bien de l’ensemble. Alors, c’est clair, si la majorité des sociétés sont malades, c’est parce que toutes les familles qui les constituent ne vivent pas en harmonie les unes avec les autres : chacune a ses projets, ses intérêts particuliers, ce qui crée des malentendus, des affrontements. Et cela continuera jusqu’à ce que chaque famille devienne consciente qu’elle appartient à des ensembles de plus en plus vastes, jusqu’à la famille planétaire, et encore au-delà, afin de travailler à la bonne santé de l’organisme universel.

Oui, c’est déjà au niveau de la famille que doit se faire cette prise de conscience. Car,  à la base, un pays est constitué de familles, et il ne pourra jamais faire entendre une vois harmonieuse dans le concert des nations s’il n’est que le porte-parole de réclamations hétéroclites et discordantes. C’est pourquoi, pour la bonne éducation de leurs enfants, les familles ne doivent pas avoir peur d’abandonner certaines idées qui ont une influence préjudiciable sur l’harmonie de la société. Car c’est l’esprit étroit de la famille qui pousse les enfants à chercher d’abord leur propre intérêt, même si cela doit se faire au détriment des autres familles. Oui, qu’est-ce qu’une éducation où on apprend aux enfants que la société est un champ de bataille où chacun doit lutter bec et ongles pour ne pas être dévoré par son voisin ? Cela ne peut que créer des conditions pour l’incompréhension et l’hostilité entre toutes les autres familles. Et même si les sociétés occidentales passent pour très évoluées, on y assiste toujours à des luttes de clans et de tribus. N’est-ce pas d’abord dans la famille que les enfants apprennent à considérer comme des inférieurs ou des ennemis ceux qui ne sont pas du même milieu social qu’eux, de la même religion, de la même nationalité ou de la même race ? Eh oui, et il ne faut donc pas s’étonner si plus tard ces enfants se manifestent comme des adultes bornés et intolérants. 

Je sais bien qu’en décidant de fonder une famille, de nombreux couples s’imaginent qu’ils font preuve du maximum de désintéressement possible. Ils parlent des soucis que leur donnent leurs enfants, des contraintes que leur éducation leur impose et des sacrifices qu’ils font pour eux. C’est possible, mais ils n’ont pas une bonne compréhension du sacrifice. La preuve, c’est qu’avec cet état d’esprit, ils ne rendent même pas leur propre famille heureuse. De plus en plus à l’heure actuelle on voit des familles se disloquer. Après quelque temps, les parents se séparent pour nouer d’autres liens ailleurs et les enfants se retrouvent avec un père d’un côté, une mère de l’autre… Vraiment, est-ce cela le bonheur de la famille ? C’est l’égoïsme des humains, leur vision rétrécie des choses qui crée les conflits, dans les familles d’abord et dans les sociétés ensuite. Alors, si chacun ne se décide pas à commencer tout un travail sur lui-même, la terre deviendra un champ de bataille de plus en plus meurtrier.

Certains penseurs qui avaient observé les effets négatifs de l’influence familiale ont voulu y remédier en mettant en cause l’existence même de la famille ; d’après eux, ce n’était plus elle qui devait assurer l’éducation des enfants, mais des institutions contrôlées par l’Etat. Eh bien, c’est encore pire. Ces conceptions erronées ne peuvent que créer des troubles graves chez les enfants comme chez les parents. Pour leur bon épanouissement les parents ont besoin de s’occuper de leurs enfants, comme les enfants ont besoin de sentir la présence de leurs parents. Un Etat, une institution ne résoudra jamais les problèmes de l’éducation des enfants en les enlevant aux parents pour les confier à des étrangers. Bien sûr, je ne parle pas des cas exceptionnels où les parents sont dans l’incapacité de s’occuper de leurs enfants, je parle en général. Et en général, non seulement il faut laisser les enfants à leurs parents, mais on doit rendre les parents encore plus présents auprès de leurs enfants en leur faisant prendre conscience de leur responsabilité dans l’éducation qu’ils leur donnent. Et la première responsabilité, c’est d’être des exemples pour eux. 


La famille st une entité indissoluble, mais elle est un commencement, pas une fin, par un but. Il faut donc embrasser l’idée de la Famille Universelle en apprenant à dépasser le cercle étroit de la petite famille, mais sans jamais remettre en cause son existence, car les membres d’une famille ont entre eux des liens sacrés. Comme je vous l’ai déjà expliqué, la famille existe d’abord en haut dans le monde des principes, le monde des archétypes.

Omraam.

dimanche 26 octobre 2014

ACQUÉRIR LE SENS DE LA COLLECTIVITE


Ce n’est pas parce qu’ils se trouvent au milieu des autres que les adolescents acquièrent naturellement le sens de la collectivité ; il faut les y aider, et c’est là encore que les parents ont une responsabilité particulière. D’abord parce qu’ils doivent se rendre compte de ce qui est le meilleur pour le développement psychique de leurs enfants. Et contrairement à ce qui se passe à l’heure actuelle, le meilleur choix consiste à privilégier l’éducation, la formation du caractère plutôt que l’instruction et l’acquisition des connaissances. La situation des jeunes qui font des études est par certains côtés très enviables, évidemment : ils ont la chance de s’enrichir intellectuellement par la connaissance, en même temps qu’ils obtiennent des diplômes qui leur permettront de gagner leur vie et d’avoir une place dans la société. Les études sont nécessaires, indispensables, mais la véritable compréhension de la vie n’est pas là.
A la sortie de leurs études universitaires, combien d’étudiants se retrouvent désorientés, dans le vide. Ce qu’ils ont appris n’a réussi qu’à encombrer leur cerveau, à semer en eux le doute et la confusion. Connaître la littérature, la philosophie, l’histoire, la biologie, l’économie, etc… c’est bien, mais c’est insuffisant. Et les parents, les responsables de l’Instruction publique et tous ceux qui s’efforcent de faciliter aux jeunes l’accès vers les études, n’ont pas fini de s’étonner en voyant que tout cela ne les empêche pas de partir à la dérive ou de tomber dans la délinquance. Autant qu’ils en sont capables et qu’ils en ont le goût, les jeunes doivent faire des études ; mais ce n’est pas ces études qui feront d’eux des êtres véritablement sociaux.

Combien de fois on peut l’observer. Dans les difficultés on s’attendrait de la part de gens instruits et cultivés qu’ils fassent preuve de jugement et d’une certaine force de caractère. Mais le plus souvent, ce n’est pas du tout ce qui se passe ; un rien les met dans des états pitoyables de colère ou de dépression, sans qu’ils puissent y remédier. Toute leur instruction ne leur sert à rien. Et alors ?...  L’essentiel, c’est de vivre, ce n’est pas d’être professeur, ingénieur ou médecin. Et pour vivre, pour affronter toutes les réalités de l’existence, il est important de renforcer son caractère. Celui qui ne s’est instruit que dans les livres est incapable d’affronter les réalités de la vie, il ne peut pas comprendre les autres et encore moins les supporter.

Combien j’en ai vu, de ces gens instruits qui étaient toujours faibles, toujours flottants, toujours à la merci des circonstances. Ils ont lu des bouquins qu’ils commentent en faisant des citations, c’est tout. Mais à quoi ça leur sert de se pavaner avec les richesses des autres ? Ce qu’ils sont arrivés à réaliser, eux, voilà ce qu’ils doivent montrer. S’ils en sont incapables, qu’ils laissent leurs connaissances livresques tranquilles et qu’ils aillent enfin s’exercer à l’essentiel : travailler sur leur caractère.

Les humains sont bizarres ; ils n’admirent que les gens diplômés, décorés, haut placés, mais quand ils ont à pâtir des agissements de l’un d’eux, ils se plaignent : "Comme il a mauvais caractère. Quel caractère épouvantable" ! …Ou bien : "Qu’il est faible. Il n’a pas de caractère…" Là, tout à coup, ils oublient que ce bonhomme est docteur de quatre ou cinq universités, qu’il a écrit une trentaine de livres, ils s’arrêtent sur le caractère. Il faut qu’ils soient eux-mêmes piqués, mordus, malmenés ou déçus pour comprendre que la question du caractère passe avant celle de l’instruction.

Pour leur bon développement, les jeunes ont moins besoin de professeurs érudits que de véritables pédagogues qui leur révèlent ce qu’est la vie et comment ils doivent la vivre pour que les forces, les qualités, les dons qu’ils possèdent puissent se manifester vraiment en plénitude. Et surtout ce qu’il faut, c’est donner une autre orientation aux études, car ces connaissances que les étudiants acquièrent à l’Université, au service de qui ou de quoi les mettent-ils ? Combien y en a-t-il qui prennent conscience de leur responsabilité et qui se disent : "Avec tout ce que j’ai appris, il faut que je fasse le bien, que j’aide les autres. Ce n’est pas moi seul qui dois en profiter" ? Et prenons même les médecins ; croyez-vous que ce soit toujours par souci de soulager les souffrances humaines qu’ils ont choisi ce métier ?... Et les avocats ? Et les chimistes, les ingénieurs, les économistes, les journalistes, etc… mettent-ils vraiment leurs capacités et leurs connaissances au service des autres ? ça leur est bine égal de polluer la nature, de fabriquer des armes, de tromper et de ruiner des gens, de les entraîner dans des aventures désastreuses ou de détruire leur réputation. Ce qu’ils veulent, c’est le succès, le confort, les plaisirs…

Tant qu’on négligera la formation du caractère au profit du développement de l’intellect, les connaissances données dans les écoles et les universités ne seront pour les jeunes que des moyens de réussir à tout prix dans le monde, de tromper les autres, de les évincer, mais jamais de se transformer pour devenir des bienfaiteurs de l’humanité. S’ils sont égoïstes, ambitieux, craintifs, orgueilleux, sensuels, avares, ils le resteront. Les études par elles-mêmes ne rendent pas les êtres meilleurs. Au contraire, souvent elles font d’eux de véritables dangers publics. En revanche, des connaissances dans les mains de ceux qui ont travaillé sur leur caractère et sont décidés à les utiliser non pas pour leur propre profit, mais pour le bien de tous, voilà une source de bénédictions.


En même temps qu’on donne l’instruction aux jeunes, il faut leur faire comprendre que la vie es tune aventure très sérieuse, où il y a des quantités de choses à comprendre, et que pour affronter les problèmes qu’elle va fatalement leur poser, il est nécessaires qu’ils travaillent aussi sur eux-mêmes, qu’ils développent des qualités psychiques et morales qui leur permettront de mieux accepter les autres. Et les autres, ce n’est pas seulement leur entourage
immédiat ; la famille, les camarades etc.. Dès leur jeune âge déjà, il faut habituer les garçons et les filles à entrer en relation avec toutes sortes de personnes différents d’eux par le milieu social, la formation, l’âge, la nationalité, la religion, la race, afin de les familiariser très tôt avec toutes les situations humaines. Car s’ils ne sont pas prêts, le jour où ils seront en face de ces situations, ils vont faire preuve d’incompréhension et même, sans le vouloir, de méchanceté, de cruauté. En réalité tout cela revient à dire que les parents ont la responsabilité de donner à leurs enfants une compréhension plus large de la famille.

L’ENTREE DANS LA FAMILLE UNIVERSELLE


Qu’est-ce que la Terre ? 

Un lieu où les humains doivent apprendre à vivre ensemble. C’est tout. Mais rien n’est plus difficile à réaliser ; En effet, vivre ensemble suppose qu’on ne veuille pas toujours imposer ses opinions, ses désirs et ses goûts personnels, mais qu’on tienne compte de l’autre qui est là aussi avec ses opinions, ses désirs et ses goûts. S’ils n’y sont pas obligés, il est rare que les humains décident de faire cet effort de penser à l’autre. Et c’est justement pour les y obliger que l’intelligence cosmique a mis dans l’homme et la femme ce besoin irrésistible d’aller l’un vers l’autre, car s’ils veulent être capables de rester ensemble pour fonder un foyer stable, il faut que chacun apprenne à sortir de son égocentrisme, de ses partis pris, pour développer des qualités de compréhension, de patience, de désintéressement. Seulement voilà, tout d’abord ce n’est pas dans cet état d’esprit que les hommes et les femmes décident de nouer des liens. Sans même en être conscients, chacun pense surtout à son plaisir, à son confort, sans tenir compte des besoins et des désirs de l’autre. Alors, les pauvres, quel étonnement quand ils constatent que ce qui leur arrive n’est pas exactement ce à quoi ils s’attendaient.

Combien entrent insouciants dans une liaison ou dans le mariage en s’imaginant que tout va être facile, léger, plaisant. Mais peu à peu ils commencent à avoir la sensation d’être pris au piège, et alors voilà les discussions, les affrontements ; la vie devient un enfer. Pour rétablir la situation, ils doivent accepter l’idée que ce qu’ils avaient pris pour une récréation est en réalité une école où commence à se faire cet apprentissage, le plus important pour chaque être humain : l’élargissement de la conscience. Et l’élargissement de la conscience consiste à sortir de son petit moi tellement limité pour entrer dans l’immense communauté des êtres.
La prise de conscience de ce but vers lequel tend tout être humain doit commencer à se faire au moment de la puberté, quand l’affectivité s’éveille chez l’adolescent, quand naît le besoin de nouer des liens avec les garçons et les filles de son âge. Jusque-là, l’amour de ses parents lui suffit ; même s’il a des frères et des sœurs, des camarades, c’est l’amour de ses parents qui compte le plus. Il se meut dans le cercle étroit de son petit moi, trouvant dans cet amour les éléments qui lui sont nécessaires pour commencer à affronter l’existence ; l’assurance qu’il n’est pas seul, la sensation d’être protégé, à l’abri de la faim, du froid, des dangers.

Mais bientôt, cela ne suffit plus. Un jour l’enfant sont s’éveiller en lui un intérêt pour les garçons et les filles de son âge ; il est ému par des visages, des gestes, des paroles, et c’est là que commence le véritable apprentissage de la vie. A partir de ce moment, il apprend que les autres existent et qu’ils ne sont pas là pour obéir à sa volonté et à ses désirs. Et il l’apprend surtout le jour où il veut susciter l’intérêt, l’amitié de l’un d’entre eux sans pouvoir y parvenir, parce que l’autre est occupé ailleurs et s’intéresse à une autre frimousse ... Ou bien, s’il parvient à susciter cet intérêt, c’est à condition de faire toutes sortes de concessions et il verse souvent de petites larmes… Eh oui, voilà le commencement de beaucoup de comédies, et malheureusement aussi de quelques tragédies.


Il faut apprendre très tôt aux adolescents comment considérer toutes ces impulsions, ces inclinations qui les traversent et les secouent, mais aussi comment travailler avec elles. Car tout ce qu’ils commencent à vivre alors comme sentiments et attirances à l’égard d’autres créatures, n’est que la manifestation de cet instinct donné par l’Intelligence cosmique à chaque être humain afin qu’il élargisse son champ de conscience en mettant d’autres êtres dans son cœur, dans âme. S’il restait tout seul, égoïste, fermé, il n’apprendrait rien, il n’évoluerait pas.

vendredi 24 octobre 2014

L’égrégore de la colombe




Cher pèlerin sur le chemin de la vie, peut-être t’es-tu déjà posé cette question : « Pourquoi y a-t-il tant de désordres, de conflits, de souffrances, de pleurs et de grincements de dents dans l’humanité ? » As-tu, à certains moments, pu vivre cette expérience de ressentir profondément l’absurdité de certaines situations ?

Par exemple celle des millions de morts de la deuxième guerre mondiale ou les huit millions de femmes brûlées vives en Europe pour « crime de sorcellerie » par la « très sainte inquisition ». Imagine la situation de deux soldats qui pendant la bataille de Verdun se retrouvent face à face et sont obligés d’essayer de s’entre-tuer à l’aide de leur baïonnette alors qu’ils ne se connaissent même pas. Peut-être, en d’autres circonstances, aurais-tu pu être l’un d’eux. Leur vie ne valait pas moins que celle de n’importe quel homme.

Des exemples comme celui-là, il y en a des millions. Tu peux très bien imaginer un juif faisant la queue et attendant son tour pour être gazé avec sa femme et ses enfants.

Mais on peut découvrir l’absurdité à travers des évènements beaucoup moins dramatiques et beaucoup plus simples de la vie quotidienne. Oui, l’absurdité, le grand « n’importe quoi » gagne chaque jour du terrain, il avance comme si personne ne pouvait plus l’arrêter.

Une cacophonie, une anarchie, un désordre, une maladie grandit dans l’humanité. C’est elle qui pousse un nombre de plus en plus important de jeunes à se suicider, à se droguer, à basculer dans la violence ou le désœuvrement et qui permet que des êtres humains meurent de froid dans la rue alors que presque tous les immeubles sont surchauffés.

Mon ami, je ne veux pas te faire un cours de sociologie ni te parler d’action humanitaire, mais je veux ouvrir et t’indiquer une nouvelle voie de réalisation spirituelle : celle de l’absurdité.

Concentre-toi sur l’absurdité qui peut faire naître en toi la grande confusion et lorsque tu seras totalement désillusionné, perdu pour la philosophie du monde, alors tu sentiras le feu de la noble aspiration s’allumer dans le profond de ton être et le chemin spirituel qui n’est pas de ce monde s’ouvrira pour toi.

Les humains ont peur de découvrir la grande absurdité qui gouverne leur vie, car ils ne veulent pas s’éveiller, se regarder en face pour voir qu’ils sont l’unique source du n’importe quoi dans le monde. Ils ont peur de perdre leurs rêves en s’éveillant. Ayant fondé toute leur vie sur une fausse philosophie, sur une croyance erronée, ils craignent d’être perdus si leur beau château de cartes vient à s’effondrer.

Celui qui a placé toute sa vie en Dieu n’a pas peur de l’absurdité ni même d’être  perdu, car il sait qu’il y a une grande intelligence qui gouverne et imprègne tout. Les humains ont bâti un univers sans Dieu, sans intelligence, sans finesse ; ils ont élevé l’absurdité, le hasard, le vide sur un piédestal et les ont pris pour Dieu et maintenant ils luttent de toutes leurs forces pour ne pas voir leur dieu face à face. Ils font tout pour se cacher.


Extrait de l’Egrégore de la Colombe ou le règne de la paix – Omraam 

Derniers mots prononcés par le Maître Peter Deunov

 avant son départ de cette terre en décembre 1944.

" Tout ce qui est vieux va disparaître. Peu de temps se passera avant que ce siècle n'emporte tout. Les philosophies, les sciences doivent changer ; Dieu en a décidé ainsi. Le plan est déjà établi. L'humanité ne peut continuer à vivre dans ses haillons.
Le karma des peuples européens vient à son terme. Le cataclysme qui approche sera d'ordre naturel et social. Toutes les formes religieuses n'auront plus de sens. Tout est décidé.
Des âmes qui sont actuellement dans l'espace, dans le Paradis, vont venir. La génération actuelle va périr et ne prendra pas part aux évènements. Des milliers, des millions d'âmes très avancées vont venir du monde invisible et ce seront elles qui mettront de l'ordre sur la terre. 

Ceux qui refusent de servir vont être emportés. Un renouvellement total des dirigeants va survenir ; vous constaterez un changement en eux, où un être plus évolué aura pris place. L'apôtre Paul a dit : " Ce n'est pas moi, mais le Christ qui vit en moi. " Un homme complètement nouveau, différent s'instaure.
De grandes transformations vont s'accomplir. Tous doivent travailler et cela est une préparation. Si vous décédez maintenant, vous ne resterez pas longtemps dans l'espace ; vous reviendrez vers l'an 1975 car un travail important est prévu. 
C'est uniquement avec et par l'Amour que le monde va se redresser.
Moi je m'en vais ; mon oeuvre va se poursuivre de l'autre côté. 
Le temps qu'il reste est court. Soyez vigilants, ne vous découragez pas. Vous devez tous progresser avec plus d'ardeur ; soyez sincères et vrais dans votre mission.

Que la Paix soit avec vous. "

jeudi 23 octobre 2014

Le bonheur intérieur libre


Place-toi dans l’endroit où tu veux méditer. Assieds-toi, le dos bien droit, le corps détendu dans une position confortable. Pense : « Je veux me préparer à l’exercice de méditation dans la paix et l’harmonie. »

Laisse se tisser autour de toi une ambiance de calme et de sécurité. En fermant les yeux, prends conscience de ton espace intérieur, entre doucement dans le silence et la présence d’esprit. Respire profondément trois fois par le nez en laissant l’air descendre jusque dans le ventre, puis laisse ton souffle devenir calme et régulier.

Imagine la sphère de ton ventre empli d’une lumière orange, dorée. Cette lumière est comme un fluide, une liqueur subtile, spirituelle qui emplit tout ton corps en remontant le long du dos et en circulant dans tout l’organisme.

Respire de nouveau profondément par le ventre, mais avec beaucoup de douceur, de lenteur et sans aucune crispation ni tension. Respire comme si tu sentais le parfum délicat d’une fleur. En même temps que tu respires, ressens un sentiment de bonheur intérieur libre, de joie, sans cause extérieure, de gratitude envers le Tout. Laisse ce sentiment se développer doucement pour devenir de plus en plus fort, profondément vécu, subtil, spirituel, aérien, entrant dans l’insaisissable, l’insondable.

Reste dans cet état de communion avec toi, dans le silence, la présence et la joie libre, le temps que tu juges nécessaire. Respirer ainsi avec joie, plaisir et gratitude est un puissant exercice pour la guérison et pour la paix. Cela permet de comprendre que dans l’air qu’il inspire et expire, l’homme ne reçoit pas uniquement de l’air mais également de la vie, de la force, de l’amour, de l’intelligence, de l’âme et de l’esprit.

Bien sûr, la bonne réceptivité et la communion avec ces forces dépendent de son propre état d’esprit.

Ainsi, de la façon dont tu respires et selon ton degré d’ouverture intérieure, tu te rends apte à capter et à profiter des  dons infinis du ciel.

La gratitude pour le don précieux de la vie à travers le souffle est une des premières conditions. La pensée claire, l’intention pure en sont deux autres. Celui qui respire consciemment sans autre ambition que de se trouver soi-même dans un état de conscience plus haut recevra des forces et impulsions qui, en jaillissant de son âme, iront nourrir et renforcer les artisans de paix et l’égrégore de la colombe. Car la qualité d’air que l’homme inspire pour lui-même, il l’expire ensuite pour le Tout.

D’une juste et consciente nutrition, respiration et pensée coulent tous les bienfaits de la vie pour le devenir des êtres.  Celui qui n’éprouve pas ce sentiment particulier de la gratitude pour la nourriture, pour le souffle et pour la bonne pensée prouve par cela qu’il ne sait ni se nourrir, ni respirer, ni penser et qu’il lui faut donc apprendre sans  plus tarder. Il lui faut impérativement entrer dans l’École de vie.

Apprendre à vivre d’une façon juste dans ses rapports avec soi, les autres et l’invisible est une nécessité vitale pour une vie pleine, riche et harmonieuse. La gratitude qui engendre l’acte du remerciement est un état de conscience, un lieu de l’âme. Lorsque l’homme sait se placer volontairement dans ce lieu, il commence à recevoir tous les trésors du ciel et à goûter aux vrais instants de bonheur et de plénitude. Car celui qui remercie a forcément gagné quelque chose et celui qui se plaint, qui est mécontent a été roulé, volé, exploité, dupé. Celui qui sait remercier avec une gratitude sincère, honnête connaît la valeur des choses, il est humble, simple et conscient de la réalité. Il remet le mérite de ses succès au monde invisible qui le soutient, comprend que la  cause de ses échecs provient de ses défauts et il remercie pour l’invitation à se perfectionner qui lui est ainsi envoyée.

Tout pour lui se transforme en bien car il est uni à la Cause primordiale.
Ne sois pas ingrat, ne cours pas après des ombres, aie de la reconnaissance pour les dons infinis que tu reçois chaque jour à travers les choses les plus simples et ne cours pas après un bonheur illusoire. Le bonheur le plus haut est là où tu es, il est en toi et c’est lui qui t’ouvrira la porte du palais de la paix.


Extrait de l’Egrégore de la Colombe ou le règne de la paix – Omraam 

La vision idéale de la paix



Apprends à diriger ta vie à partir de l’intelligence cosmique qui se reflète dans le ciel étoilé.

Sois un mystique avec un cœur généreux, sois un enthousiaste et un idéaliste, sois un artiste capable de transformer les matières les plus communes en œuvre d’art. C’est justement en portant en toi une haute idée de la paix qui n’est pas de ce monde et en communiant avec elle en esprit et vérité que tu découvriras naturellement les secrets qui permettent de transformer la vie sur terre, de l’embellir, de l’ennoblir. Car la vie quotidienne à l’intérieur de laquelle tu te meus est en réalité une matière, une substance que tu peux travailler, transformer. De ton union avec l’égrégore de la colombe, tu pourras recevoir des forces, des lumières, des inspirations, des élans qui te permettront de donner à tous tes actes de la vie quotidienne une portée beaucoup plus grande, magique, céleste.

Tu sauras que tu es parvenu à t’unir avec l’idée de la paix et l’égrégore de la colombe lorsque, même si la mer de ta vie quotidienne se déchaîne en tempête, tu es capable de garder ta vision intérieure claire du royaume idéal de la paix et ainsi demeurer, quoi qu’il advienne, en harmonie, en contact avec l’Esprit divin qui plane au-dessus des eaux parfois troubles du monde. L’esprit de la Paix est au-dessus de toi, au-dessus du monde, des formes, des guerres et discordes en tous genres. Lorsque tu  Parviendras à entrer en contact avec lui par ton intériorité, alors il embellira ta vie.

À ma connaissance, il n’existe pas de moyen plus puissant pour se lier à lui que d’œuvrer pour renforcer son égrégore dans la réalité de la terre. Sache que tous les jeudis, des êtres dans différents pays forment une ronde ininterrompue pendant 24 heures pour vivifier, renforcer, créer l’égrégore de la colombe. À n’importe quel moment de la journée du jeudi, tu peux te joindre à eux dans une prière, une pensée, un sentiment, un souhait pour la paix. Tu peux aussi prendre une place active dans cette ronde, tu es le ou la bienvenu(e).

Cette ronde n’a absolument pas la prétention de transformer le monde d’une façon directe ni de lui imposer quoi que ce soit : une paix par la violence, une paix forcée, une paix sous haute surveillance..., mais plutôt de créer un espace de liberté, de pureté, de bonne volonté pour que l’idée de la paix ou l’Ange de la Paix puisse s’y manifester tel que bon lui semble. Savoir créer un corps de manifestation pour que des idées divines, qui ne sont pas du monde, puissent y venir et agir en lui, tel est le secret de la création des égrégores que je vais te dévoiler. De tels égrégores sont engendrés uniquement par des collectivités et c’est pourquoi je t’invite à participer d’une façon ou d’une autre à cette ronde pour la paix. Tu peux y participer librement, sans aucun engagement, sans appartenir à aucun courant de pensée, mais juste en cultivant en toi cette idée du royaume de la paix tel que cela te sera enseigné à travers ce livre.

Ne laisse pas le monde extérieur et ses multiples conditionnements décider de ta vie, mais apprends à t’unir à ton esprit éternel et fais les choses avec un amour qui ne vient pas du monde, mais qui t’ouvre les portes de l’éternité.

Ne vis pas mécaniquement, machinalement, sans beauté, sans pensée, sans élan, sans poésie, sans amour, sans intelligence... N’accepte pas le monde tel qu’il est, trouve-toi une issue vers le haut, vers l’esprit, vers une vision intelligible.


EXTRAIT DE L’égrégore de la colombe de Omraam

jeudi 16 octobre 2014

Interprétations Sur L’occultisme : Peter Deunov



Le Spiritisme, La Théosophie, Le Mysticisme Et Le Christianisme


Si une Force existante dans la Nature, n’a pas de relations avec nos sensations, elle ne peut pas produire une réaction. Admettez que vous vous trouvez parmi des gens aveugles et vous leur allumez une allumette. La lumière qu’elle dégage, est-ce qu’elle existe pour eux ? Non. Donc toute Force, qui fonctionne dans notre Vie, si nous ne pouvons pas la saisir, c’est-à-dire si on ne peut pas saisir la Lumière de cette Force, nous ne pouvons pas non plus la comprendre elle-même. L’aveugle peut toucher l’allumette et dire: “C’est une allumette.” Il peut croire qu’il sait bien ce que c’est l’allumette, mais en fait il n’a rien compris. Il est vrai, que c’est une allumette, mais a l’intérieur elle contient quelque chose de plus précieux – la lumière. Si vos yeux peuvent saisir la lumière, vous ouvrez un livre, vous lisez et vous comprenez ce qu’ y est écrit.


Ainsi, lorsque vous aboutissez aux Forces de l’occultisme, vous devez attraper chacune d’elles et la mettre en oeuvre. Un élève qui doute et dit : « Prouve que cette Force de l’occultisme existe vraiment ! », il n’est pas encore un élève. Dans l’école de l’occultisme, il n’ y a aucunes explications et débats. Ce n’est pas une école pour vérifier des faits et des vérités. Nous ne nous occupons pas de vérités qui soient mortes, mais des vérités vivantes dans le monde.


Le spiritisme montre le mouvement de l’Esprit. Il est l’embryon des choses, une chose qui n’est pas encore formée. Pour comprendre le spiritisme, vous devez créer à cet embryon des conditions, pour qu’il passe par toutes les phases du développement et de la formation. Par conséquent, le spiritisme est une doctrine pas encore formée.

La théosophie est une doctrine pour affaiblir les contradictions dans le monde. C’est une doctrine de réconciliation entre l’homme et la femme, rien de plus. En disant que l’homme doit se réconcilier avec la femme, je comprends que l’homme doit se réconcilier avec Dieu. Celui, qui croit être un théosophe, doit connaître cette loi – comment se réconcilier avec celui, qu’il hait. Il existe une contradiction entre toi et Dieu – tu dois la réconcilier ! Si tu n’arrives pas à le faire, tu n’es pas un théosophe. Nous, les gens contemporains, avec notre esprit critique, nous ressemblons à ce tchorbadji bulgare, qui était très avare. Il a fait appelé un tailleur de lui faire des vêtements, mais puisqu’il savait que les tailleurs aimaient tromper, il restait tout le temps auprès de lui, pour observer comment il taillait, dans le cas ou celui-ci découpe une partie du tissu pour soi-même. Or, le tailleur, en regardant ce beau tissu, a coupé une grande partie et il a dit : « Ceci est pour Saint Nicolas » et il l’a jeté dehors. Le tchorbadji s’est écrié: “Que fais-tu?!” et il s’est élancé pour rattraper le morceau, pendant ce temps le tailleur a découpé un autre morceau encore plus grand et il l’a mis sous son siège. Donc, je veux dire : nous qui critiquons et prenons garde, qu’on ne nous trompe pas, on reste toujours trompé. Quelqu’un va jeter un morceau pour Saint Nicolas, et lorsqu’on va le chercher, il va cacher un autre plus grand morceau pour soi. Et nous croyons, que personne ne nous a menti.


Le mysticisme n’est pas une loi de s’élever, mais une loi de descendre. Le mystique ne s’élève pas, mais il se tourne vers Dieu en soi. C’est dangereux, car lors de la descente, il ne sait pas comment faire et il risque de tomber et s’estropier.


Maintenant pour l’occultisme : moi, je le compare avec les sciences naturelles contemporaines. L’occultisme est une science pour étudier les phénomènes de la Terre, pour étudier l’invisible, et non pas ce qui est visible. Il ne s’occupe pas des mondes sans formes. Ce qui s’est formé en soi-même, ce qui a de forme, de contenu et de sens, c’est l’objectif de l’occultisme.


Alors ou est-ce qu’on va placer le christianisme ? Pensez-vous que c’est une science ?
Une réplique d’une sœur : S’il vous plait, je demande une explication. Faites-vous une différence entre le christianisme et l’occultisme ? Les paroles dans l’Evangile, sont-elles la même doctrine que l’occultisme ?


Etudiez la Nature telle qu’elle. Dans l’occultisme il n’ y aucun moral. Il étudie les choses telles qu’elles sont – comme des faits véritables.


Réplique : Donc le christianisme est différent ?
L’occultisme est une science qui examine les Forces naturelles, leur origine, leur fonctionnement et leur mise en pratique. L’occultiste est un homme réaliste; il ne croit pas, il travaille avec les faits dans la Nature, avec les choses matérielles. Le mystique vit toujours avec son cœur, il examine ses vibrations et tous les états par lesquels il passe. Dans le sens du christianisme, chrétien peut être à la fois le mystique, le théosophe et le spiritiste. Si par contre on considère le domaine de l’Esprit dans un large sens, dans ses différentes branches, c’est alors du spiritisme. Le danger chez le spiritisme consiste dans le fait, que les gens possèdent en soi d’autres embryons, qui en réalité sont pour eux nuisibles. Mais nous allons laissé a part pour l’instant, ce dont en parle les critiques. Le spiritisme est un mouvement; la théosophie est la réconciliation des contradictions; le mysticisme est la descente, toutefois on peut dire encore, que c’est une loi de la besogne, du travail; l’occultisme donne toutes les formes, par lesquelles on peut vivre sur la Terre, il est la seule science, qui nous apprend comment vivre et qui peut nous sauver de tous malheurs; tandis que le christianisme est une science pour détruire le karma, pour payer d’anciennes dettes. Si on prend le vers de l’Evangile, qui dit que Christ a subi les péchés dans le monde, ceci signifie qu’Il a payé ses dettes. Que représente le christianisme ? C’est savoir payer les dettes des gens. Et qui peut payer les dettes ? Que le riche. Donc, l’homme riche peut devenir chrétien et le pauvre ne le peut pas.


Réplique : Et la promesse, que Christ enrichit ?
C’est du crédit, donné aux chrétiens, a ceux a qui le Christ a donné du crédit. Ce sont des marchands qui payent avec du crédit, qui ne leur appartient pas. Les gens contemporains sont des chrétiens, car Christ est chrétien.


La théosophie est une science pour réconcilier les sexes, tandis que le christianisme – pour rapprocher et unir les derniers. Le christianisme, dans son sens intérieur est une science, qui unit l’esprit avec l’âme. Ce dont on réclame a présent n’est pas du christianisme, il doit subir des réformes. Si le christianisme était tel, que nous l’interprétons, le monde allait avoir une toute autre apparence. Mais nous allons laisser cette question, car elle n’est pas l’objet de notre conversation.


Maintenant je vais vous demander avez-vous appris ce que c’est la peine? On commencera avec. De point de vue de la peine, dans son esprit on va examiner les autres sciences – la théosophie, le mysticisme, etc. Pour elles, je vais vous donner encore une explication. La théosophie a sept manières d’interprétation. De même l’occultisme et le mysticisme ont leur coté extérieur et intérieur. La société théosophique comprend a présent que le coté extérieur – l’organisation. La théosophie examine les formes, qu’on peut appelées anatomie de la théosophie. Le christianisme est passé par la première phase du développement et après les deux mille années qui sont passées, commence le développement de l’anatomie du christianisme. Est-ce que le Fils vient du Père ou pas, et combien encore sont les débats menés aux conciles universels. Maintenant encore on trouve dans le christianisme des questions de certain chrétien, qui vous demande : « Crois-tu aux trois faces de Dieu ? » - « J’ y crois. » - « Alors tu es chrétien ! » Moi, alors je vais demander : « Toi, qui crois aux trois faces de Dieu, que comprends-tu par là ? »


Je vais vous l’expliquer : la deuxième face de Dieu est la face de l’Amour. L’homme et la femme, tous les gens doivent chercher cette deuxième face – l’Amour. Et lorsqu’ on dit, que Dieu est la trinité, les gens souvent disent des mots incompréhensibles. Les grands Maîtres, qui ont écrit à ce sujet, avaient de très claires conceptions sur cette question, mais leurs disciples ont mal compris la doctrine. Le spiritisme est une doctrine, qui provient de la Fraternité Blanche, mais lui aussi a été souillé. La théosophie est une autre doctrine, envoyée elle aussi d’en haut, que les disciples ont mal comprise.


L’occultisme est une doctrine également donnée par la Fraternité Blanche, mais on y trouve aussi des occultistes noirs et blancs. Le mysticisme – il est aussi dépravé, le christianisme est également dépravé. Je veux être clair: lorsqu’ un curé ou un évêque met ses vêtements, une étole et une couronne, il assiste au mariage et dit: “Paye-moi l’argent”, moi je l’appelle un mage noir. Le mage blanc travaille, sans être payé. Si une jeune fille s’habille avec de beaux vêtements dans l’intention de tromper un jeune homme, elle aussi est un mage noir. Si un homme de droit ou un juge se sert de la loi, pour accuser quelqu’ un, lui aussi est un mage noir. Ainsi les occultistes comme les théosophes, les mystiques et les chrétiens doivent être divisés en mages blancs et noirs. Quelqu’ un dira: “Moi, je suis théosophe.” Desquels – des blancs ou des noirs? – Des blancs. » Alors on peut s’entendre. – « Des noirs. » Je vais avoir une opinion particulière. Quelle importance si vous êtes spiritistes, théosophes, mystiques ou chrétiens – si vous êtes des noirs, le monde en est plein. Vingt millions, perdus dans la guerre, prouvent quel est le christianisme de nos jours. Je ne dis pas, que le christianisme lui-même est fautif, les chrétiens noirs sont fautifs.


Il nous est nécessaire une juste compréhension de l’occultisme: de descendre au fond de la peine, car en elle il n’ y a pas de désunion, mais d’union. Les hommes pécheurs sont pécheurs, car ils n’ont pas souffert, et les croyants sont croyants, car ils ont souffert. Si vous me dites, qu’il y a de la contradiction en ce que je vous dis, je vais vous répondre, que Christ a un endroit cite, qu’a la fin du siècle, il va envoyer les mauvais esprits et leurs fils a une peine infinie, il va les envoyer souffrir au fond de l’enfer. Pourquoi ? Justement parce qu’ils n’ont pas souffert. Les mauvais gens ne se tourmentent pas, les bons se tourmentent. Vous avez travaillé et vous avez gagné de l’argent, vient le mauvais et il vous vole – il ne souffre pas. Si vous décidez de ne pas souffrir, savez-vous desquels je vais vous considérer ? Des noirs. Pour ceux, qui ne souffrent pas, il est écrit, qu’ils vont dans l’avenir aller au lieu des tourments. Vous pouvez y réfléchir tant que vous voulez, toutefois c’est là-bas que vous allez y être.

La première règle pour le disciple, qui veut devenir occultiste, est de ne pas croire que les autres empêchent son esprit de s’enrichir, mais qu’il le fait tout seul. Car le monde est tellement grand, qu’il y a de la place pour tout le monde. Ensuite il ne doit pas croire, que quelqu’ un peut empêcher son coeur de grandir, car le monde des sentiments est si grand, qu’il y a de la place pour tout le monde. Autrement dit, la première règle dans cette étape du disciple est la peine. Il doit croire, que personne ne peut influencer son esprit et le troubler; qu’il ne peut pas non plus influencer son cœur, car le monde est grand. Vous n’arrivez pas a saisir cette idée, n’est-ce pas? Une pensée peut être claire et peut influencer que, si nous sommes au même niveau de celui, qui la prononce. Comment fonctionne la loi de la parole? Pour que quiconque puisse vous influencer qu’il soit bon ou mauvais, il doit vous faire descendre a son niveau – c’est la seule façon d’influencer quelqu’un. Par conséquent tant que vous tenez votre esprit tourné vers le monde Infini, ou fonctionne la loi Divine, vous serez libres, sauvés; des que vous pensez que quelqu’un peut vous influencer, vous êtes descendus un pas plus bas dans ce monde. Quand le serviteur croit que son maître lui impose des limites, il se limite déjà avec la pensée même.


Vous vous promenez avec des habits déchirés, vous rencontrez un noble que vous connaissez ou bien un homme riche, mais il vous dépasse, ne vous salue pas et vous vous dites : « Parce que je suis pauvre, personne ne me salue ! » Je vous demande, en vous saluant, va-t-il vous transmettre quelque chose ? Rien du tout, il ne vous fera que taquiner un peu. Si quelqu’ un vous voit et il vous sourit, qu’allez-vous gagner de ce sourire ? Rien, ceux ne sont que des illusions du mage noir. Quand un homme sourit, il doit ressentir du fond de son âme la présence de Dieu en ce moment.

Que doit-on comprendre sous un sourire? – Quand on sourit, nous devons être contents de notre sourire. Est-ce que les gens seront satisfaits par notre sourire ou pas, ce n’est pas important – nous devons être personnellement satisfaits par notre sourire. Même quand on a l’air maussade, la même loi doit fonctionner. Dans l’école occultiste, même l’air maussade doit s’effectuer par toutes les règles, et par lui, tu dois ressentir la présence de Dieu. Pensez-vous, que si je vois quelqu’ un qu’on va pendre, je vais sourire ? Non, je vais froncer les sourcils, je vais appeler Dieu et les Anges et je vais dire, que ce qui se passe, n’ est pas juste – non pas que le fait, n’ est pas réel, mais que ces gens-là ont mal compris la loi Divine. Ils ont condamné cet homme sous un article par certaine loi – mais, je vous prie, ou est-ce qu’elle est l’autorité de cette loi ou en général de toutes les lois ?! Elles doivent être éternelles, inchangeables. Dans l’occultisme l’homme peut être puni, mais dans le cas, ou lui seul le demande – il doit tout seul demander la punition. C’est la loi de l’occultisme.


Je vais citer une pensée: certains disent, qu’il ne faut pas torturer les animaux, mais savez-vous, que la plupart des animaux veulent tous seuls être torturés, pour aller a un niveau supérieur ? Donc, lorsqu’on dit ne pas torturer les animaux, on doit comprendre par là, ne pas torturer ceux d’entre eux, qui ne veulent pas être torturés. Cependant ceux d’entre eux, qui veulent être torturés, et nous ne les torturons pas, nous rendons leur évolution plus lente. Beaucoup sont les poules, que vous avez mangées, et qui ont progressé, mais vous n’avez pas progressé. Donc, il faudra dire a la poule, qui veut être torturée pour progresser : « Je suis désolé, je ne peux pas t’égorger, parce que je ne veux pas stopper le chemin de mon évolution, mais puisque tu veux obligatoirement progresser, trouve quelqu’un d’autre, pour t’égorger et manger. » Un élève qui est entré dans une école occulte, n’a pas le droit de faire de la peine a personne. Il a droit à faire de la peine qu’a soi – de descendre au fond de la peine et de la goûter, et lorsqu’il revient sur Terre, de travailler selon la loi, qu’il a appris. C’est pourquoi, je vous dis qu’il ne faut pas vous torturer les uns les autres.

Un ami m’a raconté une anecdote qui lui était arrivée: il était très sensible et avait de bonnes impulsions dans son âme, il voulait bien vivre avec les gens, mais lorsqu’il est rentré de l’étranger et il a rencontré des bulgares, ils ont commencé a le railler. Dans un certain temps, il lui vient l’idée de trouver un moyen, par lequel il saura se maîtriser. C’ est pourquoi il a loué deux déchargeurs pour l’injurier : il s’est assis auprès d’eux et il a subit toutes leurs injures dans l’espoir de pouvoir aussi supporter les injures de l’autrui. Mais en pratiquant quelques jours, il s’est dit : « Pourquoi donc je loue des déchargeurs pour m’insulter, quand dans la société il y en a plein ?! Ceux-là je leur paie, les autres je ne leur payerai pas. »


Tous les désagréments qui vous arrivent, d’ après l’école Occulte ne sont que de bien. Quand vous avez des ennuis, tachez de les résoudre, mais pas de façon artificielle. Je connais des cas ou deux personnes se rencontrent, s’embrassent et se disent : « Faisons la paix ! », mais des qu’ils sortent dehors, ils continuent de s’insulter. Ce n’est pas un moyen de vous réconcilier. La résignation doit s’effectuer à l’intérieur de vous-mêmes. En descendant au fond du tourment, êtes-vous prêts de dire: « Le monde est très grand pour mon esprit et mon coeur, je vais accepter le tourment dans toutes ses formes? » C’est le moment psychologique le plus important.


Je veux que tous les élèves en rentrant chez soi, se créent une atmosphère agréable. Ce soir est le dernier de jeudi.


Réplique: Nous avons encore un jeudi.
Alors le suivant est le dernier. Je ne reçois plus des invités. Ainsi font les bédouins : vous pouvez être leur invités pour trois jours, mais au quatrième ils vont vous donner du travail a faire – ou bien ils vont vous envoyer travailler la terre, ou ils vont vous confier la vache, pour s’occuper d’elle. Je considère cette loi comme parfaite. Celui qui reste dans notre Ecole, on lui donnera du travail a faire – ou bien on va l’envoyer travailler les vignes, ou on lui offrira une vache, ou bien il sera scribe, ou il sera huissier (il y en aura de tels aussi).


Ensuite une autre règle : ce dont il soit question ici, dans l’ Ecole, je ne veux pas qu’on en parle dehors ! Vous pouvez en parler, mais dans ce cas ce n’est pas moi le responsable des conséquences. Ne parlez pas d’une doctrine que vous n’avez pas encore essayée. Sinon ce sera la plus grande bêtise, que vous pouvez faire. Mettez-la en œuvre, car vous ne savez pas encore si elle est vraie. En Angleterre il y a une commission d’experts, qui contrôle le stock que les fabricants produisent et les commerçants vendent. Et uniquement lorsque les experts ont mis un cachet sur le stock contrôlé, les fabricants et les commerçants peuvent l’exporter ou vendre en Angleterre ou ailleurs. Vous êtes des marchands au détail à un stock non contrôlé, et moi je n’aime pas de tels marchands. Toute chose doit être contrôlée.


La première tache, que je vais donner aux femmes dans ce domaine, sera par exemple la suivante : disons, que certaine de vous a une fille, qu’elle n’aime pas – qu’elle fasse de façon, a ce qu’elle commence de l’aimer. Ou bien son mari n’est pas croyant – c’est un problème a résoudre. Certain de vous est pauvre, un autre est malade – vous devez faire le nécessaire. Certain a le cancer dans son estomac – s’il ne l’enlève pas, c’est le dernier qui va le détruire. Chaque maladie se forme par des êtres, qui habitent en nous. Chaque maladie se forme psychologiquement et organiquement par l’intervention monstrueuse de ces êtres. Lorsqu’ un de ces êtres pénètre dans notre organisme, vous devez suivre la même loi : il peut rester que trois jours, car si vous le laissez plus, il va causer des cancers, il va assembler du sang et vous allez mourir, et les autres vont dire : « Que Dieu le pardonne. » Dieu ne pardonne pas dans ces cas-là. Il pardonne que ceux qui ne volent pas et ne disent pas de mensonges.


Quelqu’ un viendra ici pour prendre quelque chose et le tourner contre moi. Malheur a celui, qui va oser le faire ! La malédiction va tomber sur lui non pas jusque la quatrième génération, mais jusqu’ a l’infinie ! Telle est la grandeur de la loi Divine, de la Vérité Divine : « Celui qui pèche contre l’Esprit, dit Christ, ni en ce siècle, ni a l’avenir sera pardonné. » Tout ce que vous allez apprendre ici est une grande Vérité, que vous devez mettre en œuvre dans votre Vie et vous devez également être sincères avec soi lors de sa mise en œuvre. Sincères pas seulement avec moi, mais aussi avec votre Seigneur, votre raison et votre cœur, avec votre esprit et votre âme dans toutes leurs manifestations. Vous devez vous mettre a genoux ! Ne dites pas demain : « Danov veut nous hypnotiser et nous manipuler. » Je n’ai pas l’intention de vous influencer, car au moment même, ou je désire de le faire, je serai un démon, la tête tournée contre la terre. Et vous, si vous voulez me manipuler, vous serez tournées la tête contre la terre – telle est la parole dans la doctrine Divine.


Mettons-nous d’ accord: a partir de maintenant vous avez a vivre des milliers d’années sur Terre, et dans chaque école occulte que vous entriez, pour apprendre le chemin de votre développement, on vous donnera toujours des règles. Si vous n’acceptez pas la peine comme facteur de votre future existence, vous allez errer à travers le monde, sans comprendre le sens intérieur de la Vie. La peine fera de vous tous des héros. Moi, je veux que vous soyez des héros, que vous n’ayez pas peur! Or, si vous ne vous tourmentez pas, vous allez avoir peur, et vous n’allez pas être des héros. Je ne veux pas utiliser la phrase « N’ayez pas peur », mais je dirai une autre : « Tourmentez-vous ! » Acceptez le tourment, car il vous est donné par le monde Invisible. Ne vous efforcez jamais. Il y a certains de vous, qui même en voulant, ne sont pas choisis pour être tourmenter. Ceux qui m’écoutent, ne seront pas tous tourmentés; vous n’êtes pas tous des héros, mais le tourment viendra pour ceux qui sont des héros. Il dépassera certains et dira : « Allez, on va laisser pour une autre fois. » Celui qui se tourmente, il doit considérer la peine comme un privilège. Et la première chose que vous allez ressentir, lors de votre descente vers le fond de la peine, sera le silence. Vous allez pénétrer dans l’âme de chaque créature souffrante, vous allez commencer à comprendre combien elle souffre et vous allez penser : « Comme je me suis trompé jusqu’ a présent ! » Il va se réveiller en vous une désolation envers toutes les créatures, qui souffrent et vous allez avoir le désir de la place ou vous vous trouvez, d’aider les autres créatures de s’élever ou au moins diminuer leurs peines. Celui qui n’a pas compris la peine, il met les autres sous ses pieds, il monte sur eux et dit : « Toi, descend et moi, je vais monter en haut ! » L’enseignement que Christ enseignait est de ressentir la peine de chaque créature. Ceci comprend le Vrai christianisme. En sortant de la peine, nous allons employer d’autres méthodes, avec lesquelles nous allons savoir comment transformer, comment utiliser les Forces occultes. Si vous acceptez la peine, la Lumière sortira de votre intérieur, c’est-à-dire l’ Esprit Divin, qui est en vous, va se réveiller et va soulever les vibrations de votre cerveau et de votre cœur. Les cellules de votre raison et de votre cœur vont se transformer organiquement, et par là l’état de votre cerveau et cœur va se modifier aussi.


Le mot cellule a deux significations. L’expression en bulgare comme il soit misérable signifie, comme il est malheureux, mais aussi veut dire combien il est attaché. Toutefois la conscience de chaque cellule est aussi limitée. Il existe beaucoup de cellules dans notre conscience, qui ne sont pas contentes de leur situation. Et quand des millions de telles cellules se rassemblent, nous nous sentons mal à l’aise. La première chose que nous devons faire est d’éduquer d’une nouvelle façon les cellules de notre cerveau, de notre cœur et de notre estomac. Nous pouvons très facilement renouveler nos cellules, mais cette transformation peut s’effectuer que si on descend au fond de la peine, qui soit la base de la Vie. De là l’Esprit Divin va nous soulever en haut, nous allons monter aux ailes de la Sagesse Divine et lorsque l’ Amour Divin pénètre dans notre âme, il va faire écouler en elle une inspiration. Alors les Anges de la Vie, vont nous aider à monter dans l’évolution et nous allons sortir du fond de la peine. Pourquoi Christ est ressuscité? Parce que Celui, qui était en haut est descendu en bas et L’a ressuscité. Dieu à la fois se trouve au Ciel et à l’enfer. Celui qui va en haut auprès de Dieu, Dieu l’envoie en bas, et celui qui se trouve en bas, Dieu l’envoie en haut. Tous les prêtres de nos jours du christianisme nous apprennent, qu’on doit aller en haut dans le Ciel, auprès de Dieu, et moi je dis : vous allez aller en haut, pour que Dieu vous envoie en bas. Vous, qui m’écoutez vous êtes ceux qui aiment la voie facile. Une voie facile dans le monde n’existe pas, il y a une Voie étroite.

Une autre chose que les élèves doivent apprendre est la soumission. Non pas d’être indifférents, mais de descendre au fond, d’oublier ce que pensent les gens pour eux et de ne ressentir que leur peine.


Voici les quelques règles, sur lesquelles vous devez réfléchir et d’essayez appliquer, sans faire des efforts artificiels sur soi.


Une fois, quand j’aurais l’occasion, je vais vous parler sur l’origine du péché – comment est entré le mal dans le monde. Dans les ages passés nous n’étions pas tels comme nous le sommes aujourd’hui. Quelles sont les raisons de notre déchéance ? A présent on ne peut trouver un homme qui soit bon; celui qui pleur, ainsi que celui qui sourit, celui qui parle bien et celui, qui parle mal – tous sont sous le même paragraphe. Quand on voit un marchand de cuir, tout le monde le plaint, sans savoir que sa situation est basée sur les peaux de mille moutons, qu’il a fait abattre. Le marchand dit : « C’est mon stock a moi, c’est moi qui l’a gagné. » Je fais une objection : tu es un triple voleur et tu mens, car tu as gagné ton bien sur le dos des animaux, tu leur a pris leurs peaux.


Quelqu’un dira : « C’est ma maison, c’est moi qui l’a faite, avec beaucoup d’efforts. » Je réponds : tu l’a faite sur le dos de tellement de personnes, dont tu as pris la peau.

Quelqu’un dira: “C’est mon corps a moi.” Pardonne-moi, mais ce n’est pas ton corps. Car pour maintenir un corps humain, savez-vous combien d’êtres souffrent, combien de mères, de pères, frères et sœurs ont donné leur vie pour lui ! C’est pourquoi, vous n’avez pas le droit de penser que ce que vous avez, vous appartient. D’après le christianisme, la première chose, que vous devez prendre en vue est que tout ce que vous possédez, n’est pas a vous, mais a Dieu. Lorsque certains médisent sur mon adresse, je leur dis : « Ecoutez, ce que je dis, n’est pas a moi, je ne défends pas ma propriété ! » Ce Dieu, que je connais est très bon, mais à la fois il peut être très méchant. Il est tellement bon, qu’il n’existe pas de meilleur que Lui, que si on fait Sa Volonté, et pas de plus méchant que Lui, lorsqu’ on n’accomplit pas Sa Volonté et nous faisons du mal. Au moment même, ou nous affirmons que ce corps nous appartient, la malédiction tombe sur nos enfants et sur tout le monde. Tu dois dire : « Seigneur, nous Te remercions, que Tu nous a donné ce corps, qui est le Tien ! » Ainsi doivent tous penser.

D’un autre coté, nous a présent ne faisons que nous insulter comme des dockers et nous disons: “Va-t-en d’ici!” Pourquoi dégager ? Moi, j’ai souvent dit, que je suis prêt à me retirer, si je suis la cause de vos malheurs. Mais de vous donner mon corps - ceci je ne vais pas le faire. Il n’est ni a moi, ni a vous – je vais le confier a son Maître. Mon esprit, mon cœur, je vais les confier a Lui, vous ne pouvez pas être leur maîtres. Ceci doit savoir chaque élève de l’occultisme, de la théosophie, du spiritisme, du mysticisme, du christianisme, car ces noms ont la même visée et expliquent cette vie Divine, qui se présente. L’état de l’esprit est une chose et l’état de l’âme en est une autre. Ce sont cinq états, qui se différencient les uns des autres. Volonté, cœur, raison, âme, esprit sont pour nous de choses connues. Ce que nous savons, c’est que nous souffrons. Nous ressentons que quelques différences : parfois, nos idées sont claires, et parfois – noires; parfois notre raison est claire, parfois – troublée; parfois nos sentiments sont clairs, et parfois ils sont chaotiques; parfois nous avons la force, et parfois nous ne l’avons pas. On dit : « Nous avons l’âme », mais que représente l’âme ? Ce que nous ressentons en ce moment, n’est que la manifestation de l’âme.


La première chose, que je demande est de faire de façon à ce que cette mer troublée puisse s’apaiser en vous – devenez paisibles et tranquilles. Dans la société et l’ordre d’aujourd’hui, nous avons besoin d’une telle main d’œuvre qui puisse aider les malheureux. Car beaucoup d’édifices vont être détruits et beaucoup d’âmes seront ravagées sous les ruines de la matière détruite, qu’il faut sauver. Mon désir est de vous sauver de vos maisons détruites. Par chaque votre disconfort psychique, je comprends que votre poutre est pourrie et elle a succombé. L’envie, la haine et toutes les qualités négatives de cette sorte, sont des poutres succombées dans votre édifice – votre corps.


En vous regardant maintenant, savez-vous a qui vous me rappeler ? A des enfants, qui sont affamées et qui sentent l’odeur du repas, mais puisque le maître continue sa leçon, ils se disent : « Espérons qu’il va finir, pour qu’on puisse aller manger ! » Ou bien ils disent : « Arrête de nous parler, maître, mets plutôt le repas ! » Vous avez raison – il faut manger. Mais si vous m’écoutez, vous allez avoir à manger, je vais vous donner à manger; si vous ne m’écoutez pas, il n’ y a pas de repas. Lorsque vous recevez un invité, vous ne lui offrez que des gâteaux et de
l’eau, après quoi - au revoir; vous mettez la table et vous donnez à manger qu’a celui qui a travaillé votre champ. Quand vous recevez un invité que vous aimez ou un ami bien-aimé, vous le gâtez bien, et que signifie ceci ? Qu’il a bien travaillé votre champ. Maintenant je vais voir à qui je vais mettre la table. Celui, qui n’a pas travaillé pour moi, je ne lui offrirai que des gâteaux et de l’eau, et a celui, qui a bien travaillé, je vais le gâter comme un roi et moi-même, je vais le servir.



Et ce soir encore on a trouvé un – encore un qui a compris la loi de la peine. Pour deux jeudis – deux personnes. Je voudrais savoir combien de personnes vous êtes ici, pour voir comment fonctionne cette loi.