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vendredi 29 juillet 2016

LE COEUR VOIT LA VERITE




"Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu".
(Matthieu V v.8)

Qu'y a-t-il de pratique pour notre vie quotidienne dans ce que nous enseigne Maître Deunov ?

Ses livres ne seront véritablement intéressants que dans la mesure où nous pourrons utiliser leur contenu dans la vie de tous les jours. Si ses paroles restent sur un plan philosophique, elles n'auront aucune portée effective. Étudions ces lignes que j'ai lues aujourd'hui; nous découvrirons qu'elles peuvent nous être d'un grand secours pour transformer notre façon de penser, de sentir, et aussi pour prévoir les événements et nous renforcer chaque jour.

Il est question de l'aveugle et du voyant (avril 2014 - DIVIN sur TERRE ). Faisons une comparaison, remplaçons les yeux par le coeur et nous allons comprendre.

L'aveugle vit dans la lumière qui bombarde ses yeux tout comme elle inonde les yeux des voyants, mais ses yeux à lui n'étant pas reliés au cerveau par des nerfs sains, il ne voit pas. Peut-être sont-ils parfaitement bien constitués, mais, voilà, ce ne sont pas les yeux qui voient, c'est le cerveau. Si le cerveau ou le nerf optique n'est pas en bon état, l'oeil ne voit rien. Trois organes participent à la vision: l'oeil, le nerf optique et un centre dans le cerveau qui reçoit les impressions. Et le cerveau n'est pas le dernier relais, il ne fait que transmettre les sensations. Ces trois organes sont l’instrument du côté physique; puis il y a le côté astral qui joue le rôle de conducteur pour que les impressions passent jusqu'à l'âme, l’intermédiaire. Et finalement, si l'esprit est "absent", il ne reçoit pas les impressions et l'on ne voit rien.

Nous sommes un oeil plongé dans la lumière supérieure du monde divin et nous ne la recevons pas. Le Christ et tous les Maîtres disent: "Seuls les coeurs purs verront Dieu". Nous voyons les objets du monde physique grâce aux yeux, mais nous voyons les objets du monde supérieur par le coeur. Le coeur est un oeil qui voit les choses du monde divin.

Pour qu'il voit, il faut que le coeur soit pur. Donc il faut le laver. Le Christ a bien dit d'avoir le coeur pur, non les yeux. "Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu". Peut-être y a-t-il des yeux dans le coeur? Le coeur vous permet de sentir Dieu plutôt que de Le voir, mais c'est la même chose en réalité. Qu'est-ce que voir? Qu'est-ce que sentir? Vous pouvez être installé dans un endroit éclairé, plongé dans la lumière sans être pénétré par elle, sans la voir.



Pour que vous la voyez, il faut que la lumière où baigne votre oeil puisse pénétrer celui-ci; alors la sensation de la lumière sera transmise au cerveau. Or, nous sommes plongés dans la lumière de Dieu, nous y respirons, nous y nageons, nous nous y mouvons, c'est Dieu qui vit en nous et nous ne Le sentons pas parce que quelque chose en nous est fermé. Tous les êtres sont plongés en Dieu, les pierres, les plantes, les animaux, les hommes, toutes les créatures, toute la création. De même que les poissons sont plongés dans l'océan, nous sommes plongés et nous nageons dans l'atmosphère de Dieu. Quand le poisson ouvre sa gueule, l'eau passe à travers ses branchies. Il prend dans l'océan ce qui lui est nécessaire et il en vit. Or, les poissons symbolisent les disciples.

Pourquoi? Et pourquoi le Christ a-t-il eu comme symbole les Poissons? Japonais et Chinois ont pris comme emblème le dragon ou le poisson. Pourquoi? Les êtres sont de petits poissons plongés dans l'atmosphère de Dieu. S'ils ouvrent la bouche, ils reçoivent une parcelle du contenu de cette atmosphère. Beaucoup, souvent, n'en reçoivent rien du tout parce qu'en eux tout est bouché, fermé.

Le centre qui nous permet de recevoir cette nourriture divine est le coeur. C'est pourquoi on répète sans cesse: «Ouvrez votre coeur". Le coeur s'ouvre et se ferme alternativement, il palpite, il aspire la vie répandue dans le domaine astral afin de la déverser ensuite dans le plan physique. C'est là le but de notre respiration: nous inspirons, nous retenons notre souffle, et nous expirons. Le coeur agit de la même façon. Il se dilate, fait une pause et se contracte, renvoyant le sang dans le circuit artériel. Les deux processus s'effectuent alternativement.

Notre coeur, comme une pompe aspirante et foulante, absorbe une vitalité supérieure spirituelle, il la projette dans le coeur physique et, avec la circulation du sang, cette vitalité se répand dans tout le corps. Il est clair que tout dépend du coeur. Soyons chaque jour conscients que nous sommes plongés dans l'atmosphère de Dieu, que nous y nageons : installés dans la vie spirituelle, n'oublions pas d'ouvrir notre coeur à son action. Pensons tous les jours à cette vie, nous en absorberons au moins un petit peu...

le 7 juillet 1942



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LES DECHETS QUE NOUS REJETONS



La perfection est de trouver des choses qui ne donnent ni déchets, ni fumée, ni cendres. Toute chose qui fonctionne sans donner de déchets, fumée ou cendres est plus spirituelle, plus parfaite, plus commode que les autres.

Il n'y a pas à laver, transporter, nettoyer comme conséquences de leur utilisation. Le monde est encombré de différents déchets. Le Maître donne donc un critérium. Il nous dit que la nourriture qui donne le moins de déchets est composée de légumes, de fruits surtout. Celle qui donne beaucoup de déchets est la viande. Tout ce qui est préparé par des procédés plus ou moins sains donne de la fumée. Quelle est la fumée?



Vous voyez la fumée sortir des véhicules avec les gaz de la combustion. L'homme est construit comme un véhicule. Plus il laisse échapper de gaz, moins il est parfait: parce que cela montre qu'il y a en lui des déchets et de deux sortes. Cela prouve que la nourriture n'est pas convenable d'une part et que, d'autre part, l'appareil qu'il représente ne sait pas absorber les produits de la digestion, ce qui provoque des troubles. Cette fumée-là empoisonne le monde entier. Lorsqu'on rencontre sur les routes des voitures automobiles qui dégagent d'épais nuages de fumée, on s'en écarte immédiatement. Voilà ce que signifie la fumée dans l'estomac, d'après le Maître.

Qu'est-ce que la fumée dans les poumons ?

La même chose que pour l'estomac. L'air que nous respirons étant pur et en quantité suffisante donne moins de déchets que l'air impur et vicié. Si nous respirons l'air des montagnes, il ne produit pas beaucoup de déchets dans les poumons. Le sang élimine ces déchets en les amenant à la peau où ils sortent par les pores, dans les reins, d'où ils s'évacuent par les voies naturelles. Il y a trois autres voies par lesquelles sortent ces déchets. La fumée et les déchets peuvent déranger les cellules et préparer une maladie. La fumée dans la tête est encore la même chose; c'est la pensée. Celle qui ressemble aux fruits ne donne pas beaucoup de déchets; mais celle qui est semblable à la viande en produit beaucoup. Notre pensée est un combustible.

Les pensées les plus pures, les plus lumineuses sont une nourriture recueillie sur l'arbre et qui ne laissera pas de déchets en nous. Quand on utilisera l'électricité, il n'y aura ni cendre, ni fumée. Cela signifie qu'il faut trouver le moyen de ne plus utiliser les combustibles qui ne sont pas liés avec le ciel, mais tirés de la terre.

Nous devons choisir les choses qui proviennent de la centrale de force. Le courant électrique provient d'une centrale électrique. L'humanité parviendra un jour à se lier directement à la source cosmique des énergies, au centre d'abondance et ce jour-là, tout se fera sans déchets et sans danger pour l'organisme. Il n'y aura plus de fumée. On se nourrira d'une façon sage, profonde. Il n'y aura plus de maladies ni d'inconvénients et tous les hommes deviendront sympathiques et beaux.

Ce qui repousse maintenant, ce sont les fumées, les déchets qui sortent de l'homme sous plusieurs formes. Plus on est sensuel, avare, méchant, jaloux, plus la nourriture qu'on mange est inférieure dans la tête. Un homme qui nourrit de telles pensées est très désagréable ; il n'est pas un centre d'attraction, il ne ressemble pas à une fleur qui attire par son parfum. Comment supposer que, par exemple, on ira s'asseoir auprès d'une poubelle ou d'un fumier pour respirer l'air pur, pour méditer, dormir ou se reposer. On ne peut même pas respirer auprès d'eux.

On ne va dans les lieux où ils se trouvent que par absolue nécessité. Toutes ces choses ne sont pas esthétiques; mais elles expliquent et mettent en lumière des vérités fondamentales. On ne peut rejeter les mauvais fluides n'importe où. Il faut les déposer là où ils ne gêneront personne, ne provoqueront aucun désagrément à quiconque. On peut les jeter dans l'évier, dans la terre où les mettre dans de l'eau que l'on videra ensuite dans l’égout, dans l'évier.

Il ne faut pas fumer. La fumée ne peut apporter de bonnes choses. Tous les gens qui emploient le tabac pour vaincre leur tristesse, la nervosité, ne parviendront pas à les vaincre ainsi; mais ils les augmenteront. Ils ne seront réjouis ou calmés que pour un temps très court. Il est effectif que la fumée peut procurer une distraction; mais celle-ci est de courte durée. Ce n'est qu'un palliatif. Cela agit à la manière de la boisson sur une personne qui veut oublier et engourdir la pensée. Certainement, cette personne oublie ses soucis durant un moment, mais après peu de temps, de nouvelles pensées difficiles viendront l'assaillir.

Elle ressentira d'ailleurs d'autres difficultés, une lourdeur à la tête, une diminution de la mémoire, puis, le chagrin effacé reparaîtra plus menaçant, plus terrible. Cela n'est pas une méthode qui efface les ennuis, parce qu'en diminuant la volonté, la mémoire, les soucis ne font qu'augmenter et se renforcer. C'est au contraire une bonne méthode pour augmenter les soucis que de diminuer la mémoire et la volonté. Les vaincre ainsi est tout à fait temporaire.

Considérez le moyen du disciple qui dit: "Je ne vaincrai pas les chagrins par un anéantissement de ma mémoire, mais par un renforcement de ma volonté et un accroissement de mémoire. Le chagrin restera longtemps peut-être, mais je préparerai contre lui une offensive telle, qu'il ne pourra plus rester".

 Le disciple développe ainsi sa pensée, sa volonté, son caractère; il lutte peut-être plus longtemps avec le chagrin qu'en buvant ou fumant, c'est-à-dire un mois ou deux; mais ensuite, il le vainc pour toujours. Voilà le chemin de la victoire qui ne sera pas instantanée, mais absolument sûre. Tous les disciples qui ont choisi de vaincre leurs chagrins, leurs difficultés autrement que par des stupéfiants ou des moyens extérieurs, par l'usage de leur volonté, ont réussi, ont vaincu.


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lundi 25 juillet 2016

DEVELOPPEMENT DES CENTRES CRANIENS



Développez harmonieusement votre cerveau en faisant travailler tous ses centres. 
Vous ne réussirez pas à obtenir des succès, des amis, de beaux enfants, si vous ne développez que les centres qui se trouvent à l'arrière du crâne. Leur place signifie bien qu'ils nous tirent vers le passé, vers l'atavisme.
C'est en effet ainsi qu'agit l'amour sexuel, l'instinct de fonder une famille. En revanche les centres placés en avant du cerveau nous poussent à évoluer, à chercher, à découvrir du nouveau, et on le fait par les voyages, l'étude, les observations et les travaux scientifiques.

Mais s'ils sont très développés, ces différents centres vont vous tirer dans deux directions opposées, et vous vous sentirez bifurqué, partagé, vous éprouverez des états contradictoires.
Les centres placés près des oreilles nous tirent vers le bas, vers le centre de la terre, tandis que les centres supérieurs nous tirent vers le haut, ils nous incitent à monter, à connaître Dieu, à nous lier avec les anges, à nous élever très haut au-dessus des conditions terrestres afin de regarder de là la structure du monde.
Ce que dit le Maître, c'est qu'il faut harmoniser les centres supérieurs  avant et arrière. Il faut les équilibrer et les joindre au troisième centre qui se trouve au milieu, afin qu'ils forment un triangle et qu'ils soient liés ensemble. C'est cela qui nous permettra de monter très haut. C'est par ce triangle que l'homme acquerra tout. Si l'on ne donne pas une activité intense aux centres situés au sommet de la tête, les centres avant et arrière nous bousculeront.
Non seulement le développement des centres supérieurs équilibre tout, mais ce sont eux qui alors bénéficient des forces des autres centres.
 Les hommes qui n'éveillent pas en eux l'amour de Dieu, la foi, la superconscience, la charité, l'esprit de sacrifice, qui donc ne développent pas les centres supérieurs et se cantonnent soit dans la philosophie, la science, la connaissance (centre de l'avant) soit dans la vie instinctive : manger, boire, procréer (centres de l'arrière), ces hommes sont les jouets et les victimes de toutes les circonstances de la vie. Ils n'ont pas une force supérieure capable d'harmoniser les forces contradictoires, de les conduire vers le haut, en transformant la vie pour la rendre splendide.  
Dans le passé lointain, ce sont les centres de l'arrière de la tête qui se sont développés. Cela se voit dans les races primitives. Chez les noirs, le front est souvent presque inexistant, la tête aplatie. Dans la race blanche, l'arrière du crâne, bien qu'il soit encore proéminent, surtout chez les femmes, est moins développé et c'est le devant de la tête qui domine.

Dans les nations plus spirituelles, c'est au contraire la partie supérieure du crâne qui prend plus d'importance que le reste. L'avenir appartiendra à ceux qui ont développé le côté supérieur de la tête, qui ont donné plus d'activité aux centres qui y ont leur siège.

La tête, au cours de l'évolution, s'est donc développée tout d'abord à l'arrière, puis en avant, et désormais elle croîtra dans sa partie supérieure. Des hommes sont apparus dans l'ordre suivant: les brutes, les actifs (centre de derrière et centres proches des oreilles); puis les scientifiques (centres de devant). Nous atteignons une période où les centres supérieurs prennent de plus en plus d'activité et de développement.

Désormais, ne comptent plus en premier les sentiments ordinaires, l'action, l'artisanat, le savoir, la science, mais la connaissance de Dieu et la recherche d'une vie parfaite.

D'après la structure de la tête, vous pouvez déterminer à quelle race appartient un homme. Le crâne dit s'il est encore d'une race inférieure ou s'il tient de l'évolution de la Fraternité Blanche. La tête révèle l'évolution, elle dit comment on a commencé et comment on finira.


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samedi 23 juillet 2016

L’INTERVENTION DE LA JUSTICE INVISIBLE



L'Initié sait qu'on n'échappe pas à cette justice invisible. Préparez-vous.

Il se peut que dans dix ans une grave maladie soit inscrite à votre compte, ce qui signifie que des créanciers s'attaqueront à vos cellules pour se dédommager de ce que vous leur devez. Vous êtes pauvre, alors ils mettent à sac vos cellules et vos tissus. Mais si vous avez travaillé, si vous possédez les matériaux nécessaires pour vous acquitter lorsque la maladie se déclarera - car elle viendra, infailliblement, puisqu'elle fait partie de votre karma - vous la renverrez facilement et vous serez libéré. Sinon vous risquez de vous écrouler.



Un Initié se prépare. Quand vient une maladie ou un autre événement, il peut y résister, il peut se sauver. La maladie arrive, l'événement survient, mais il y a une différence dans la mesure, la gravité, l'intensité des choses. Un animal qui vous hait vous mord jusqu'au sang. S'il vous aime, il vous mordille sans vous blesser. Ainsi de vos ennemis: venus vous battre ou vous tuer, ils vous font une bourrade amicale et s'en vont tout contents. Les disciples et les Initiés savent comment agir pour adoucir et transformer les actes de leurs ennemis.

L'Enseignement vous donne les armes les plus efficaces pour améliorer tous les domaines de votre vie. Hâtez-vous d'en apprendre les secrets et de les mettre en pratique. Vous résisterez au mal qui vous attaquera plus tard. Les Maîtres par leur exemple, vous disent de ne jamais répondre au mal par le mal, à la haine par la haine. Répondre à la colère par la colère vous diminue, et cela, renforce la colère.

Alors ? On ne change son ennemi que par la bonté, par des sacrifices. "Oeil pour oeil, dent pour dent", cette philosophie-là, c'est dépassé. Quand vous quitterez ce monde, on vous demandera comment vous avez résolu les problèmes de votre vie, car chacun a des problèmes avec ses parents, ses frères, ses soeurs, ses amis, son bien-aimé. Vous pensez que vos difficultés sont les pires. Qu'en savez-vous? Vous ne voyez pas celles des autres.

Une jeune fille, d'un milieu aisé et très privilégié, une vraie petite princesse, m'a avoué ce qui la rendait malheureuse : elle avait de minuscules taches sur la peau de son visage et de son corps. Elle me déclarait pouvoir accepter n'importe quelle épreuve, mais pas ce défaut si gênant pour elle, qu'elle n'allait jamais à la piscine.

Je lui dis: "Remerciez de n'avoir d'autre ennui que ces taches qui ne sont même pas douloureuses". Les gens sont comme cette jeune fille. Ils ont un bon estomac, des yeux, des oreilles et des membres parfaitement sains, ils ont des enfants magnifiques, etc....et ils se plaignent.



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mardi 19 juillet 2016

QU’EST-CE QUI FAIT LA DIFFERENCE



Vous avez des amis, des connaissances, des voisins, et vous êtes bon, secourable et généreux à leur égard. Quelquefois vous vous demandez, et d'autres vous demandent pourquoi vous êtes bon, quel profit vous en tirez.

Apparemment, aucun. Mais une chose peut arriver. Dans dix ans, vingt ans, peut-être certains de ces amis voudront-ils vous faire du mal, bouleverser votre vie, peut-être vous critiqueront-ils, vous blesseront-ils, qui sait ? Eh bien! en agissant actuellement avec bonté, gratuitement, en leur faisant du bien, vous les paralysez pour l'avenir, car les images que vous avez implantées dans leur subconscient les empêcheront de vous nuire.



Si vous êtes bon actuellement, c'est pour paralyser le mal à venir. Vous agissez pour le bien sur vos amis, ils ne pourront vous dévorer plus tard. Car nous sommes entourés d'ennemis qui sont cachés dans nos amis. Si le jour venu vous les questionnez: "Pourquoi me fais-tu du mal ?" Ils répondront que vous n'avez pas déposé en eux des raisons de vous épargner.

Comment la mère agit-elle pour que son enfant la laisse aller et venir ? Elle l'endort. Nous devons endormir les mauvaises intentions dans les autres, en les aidant, en les sauvant, afin qu'ils pensent plus tard : "Il m'a sorti d'affaire, il m'a montré la vérité, il m'a rendu la liberté". C'est ainsi que l'on rompt le karma. Car le mal qui nous advient n'est que le prix du mal que nous avons fait autrefois, par bêtise et par ignorance.

Nous travaillons à instruire nos amis, à leur ouvrir le chemin vers la libération, sinon ils pourront nous faire beaucoup de mal. En les libérant, nous nous libérons. Nos ennemis deviendront nos amis.

Ils voulaient nous étouffer? Ils nous donnent l'accolade. Ils voulaient nous frapper? Leur coup se transforme en caresse. Ils voulaient nous injurier ? Ils nous sourient. Nous détruire? Ils nous aident. Vous avez vu des chats se donner des coups de pattes sans sortir les griffes ou des chiens se mordiller en s'amusant avec gentillesse.

Cela se passera ainsi pour vous. Vos ennemis feront les gestes prévus, mais avec tant de douceur que vous les recevrez avec plaisir. La prédestination avait décidé que le coup serait porté, vous ne pouvez y échapper, mais vous n'en souffrez pas. Nous ne pouvons empêcher qu'une chose arrive, mais nous diminuons, augmentons ou modifions ses effets.

Vous n'éviterez pas de payer une dette inscrite au livre du karma, mais vous préféreriez ne pas avoir à souffrir de trop mauvaises conditions. Une seule question : être en possession de l'argent nécessaire afin de vous mettre en règle sans difficulté, quand sonnera l'heure de l'échéance. Ayez les poches pleines quand le créancier se présentera à votre porte. La loi est pour lui. Si vous ne vous acquittez pas de votre dû, on vendra vos meubles, on vous jettera à la rue.

Dans le monde ordinaire, c'est ainsi que les créanciers se paient. Mais un disciple, qui veut s'instruire, s'élever et se libérer, se met au travail, et il gagne de quoi payer ses dettes le moment venu.


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LA NOSTALGIE DE OMRAAM



Ici, je vous le dis, j'ai peine à garder la mentalité que j'avais en Bulgarie. Je fais des efforts pour ne pas être touché par toutes sortes d'influences malsaines. Il règne une atmosphère qui vous démagnétise. Les aliments sont truqués, imprégnés de vibrations mauvaises ; en mangeant on absorbe les mensonges et les méchancetés des autres, et on doit ensuite s'en libérer.
Tout Paris est plein de telles influences. J'aimerais voir au théâtre une pièce qui montre la beauté de la vie et des sentiments de noblesse, au lieu de toutes ces bêtises dont il faut se débarrasser ensuite. J'aimerais lire des livres qui ne décrivent pas des amours perverses. J'aimerais trouver des vêtements faits de matériaux neufs, et non de chiffons récupérés et traités chimiquement encore imprégnés des fluides de leur ancien propriétaire. Et les meubles? Il est de bon ton de les acheter chez un antiquaire. Mais qu'ont-ils vécu? A quoi ont-ils été mêlés? Qui s'en est servi autrefois? Si on s'y assied pour méditer on reçoit des vibrations déposées peut-être par un criminel. Que de malheurs sont dus à des objets trouvés chez des antiquaires ou au marché aux puces!



Les vieilleries doivent être réunies dans des musées, des parcs, des archives, des hangars. Un jour la guerre n'existera plus. Alors on ne montrera plus les armes que dans des musées, pour instruire les gens. Quand les hommes auront appris à s'aimer et que les malheurs seront relégués dans le passé, on n'en trouvera que les récits, dans les livres. On ne verra des loups et des tigres que dans les jardins d'acclimation. Le mal ne sera plus dans la vie.

Faites chaque jour une chose qui vous donne de l'élan, une impulsion.

Pratiquez les exercices de respiration et de gymnastique, jeûnez de temps en temps pour purifier votre sang et améliorer le fonctionnement de tous vos organes. Chaque jour, fréquentez des gens stables et solides, afin de bénéficier de leur stabilité et de gagner de leur solidité. Car, si vous vous liez à des personnes faibles, indéterminées ou corrompues, même si vous êtes animés de la meilleure intention, celle de les aider, en fin de compte c'est leur influence qui s'imposera.

Combien de femmes se sont dévouées pour sauver un ivrogne, par exemple, qui, au bout d'un temps, se sont mises à boire. On voit souvent des femmes excellentes épouser des hommes détraqués, infantiles ou même criminels, parce qu'elles ont besoin de jouer le rôle d'une mère qui éduque, remonte, redresse. Avec des hommes supérieurs, cela irait beaucoup moins bien....

Dans la solitude, on n'est pas confronté à certaines difficultés, on ne peut vaincre ses défauts. Formons donc de petits groupes spirituels. Rencontrons-nous afin de nous renforcer et de nous solidifier mutuellement, par des expériences et des efforts communs. Par la suite, quand nous saurons offrir la tranquillité et la sécurité, nous pourrons tendre la main aux êtres faibles et désaxés qui ne savent où aller. Nous pourrons découvrir et réconforter ceux qui souffrent autour de nous. Nous serons à même de leur montrer le chemin à suivre pour connaître la paix. Car la plupart cherchent encore le bonheur dans les passions, où ils ne trouvent que déceptions et amertumes.



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vendredi 15 juillet 2016

Omraam et les changements à mettre en œuvre


Il faut un système nerveux restauré, sain, neuf. Armez-vous désormais des meilleures pensées. Aimez tout le monde, la nature, les animaux, les hommes, toute la création de Dieu.

Ne gardez dans votre coeur aucune haine, aucun désir de vengeance. Votre ennemi! Dieu décrétera s'il a tort ou non et Il s'occupera de lui. La vengeance n'est pas votre affaire. C'est un poids que votre organisme ne peut porter. Nous devons écarter toutes les pensées et tous les sentiments obscurs. Dans le nouvel Enseignement, nous apprenons à nous comporter correctement vis-à-vis de nous-mêmes, de la nourriture, de l'air, des pensées et des sentiments des autres. Nous apprenons à dormir, parler, gesticuler de façon bénéfique. Quelle science!

On peut l'étudier des années sans jamais voir le bout. Mais il y a un tel intérêt à suivre ce chemin sans fin que je continue à y marcher sans cesse. Je ne me pose pas comme quelqu'un qui aurait fini son évolution, mais ce que je vous dis, mon Maître me l'a enseigné, et je l'ai expérimenté, vérifié et vécu.



Entrez dans cet Enseignement et mettez-vous au travail. Chaque jour vous procurera des idées, des pensées, des inspirations nouvelles et des joies, si vous êtes sincères. Ceux qui travaillent trouvent les solutions de leurs problèmes. Ils rencontrent des êtres qui les aiment et les apprécient toujours davantage. Auparavant on était austère, sévère, fermé, critique et négatif, et maintenant on veut aider, servir, participer et communier. Cela se constate dans la Fraternité, déjà maintenant.

Le vieil enseignement, c'est la vie des taupes. C'est l'individualisme, l'égocentrisme. Chacun préférait être seul et craignait la collectivité. Mais à présent doit venir l'enseignement de la fraternité, qui changera le monde. Lorsque les nations se seront toutes engouffrées dans des conflits inextricables, elles seront contraintes à demander au ciel que viennent des êtres capables de sauver l'humanité. Les Initiés alors se manifesteront.

Combien attendent cette heure! Ils viendront, ils détruiront les canons et les bombes, ils supprimeront les guerres. L'argent dépensé pour la guerre par toutes les nations sera dorénavant consacré à accomplir toutes sortes de choses magnifiques : construire, guérir, instruire, étudier, aider, chanter. Ce sera la nouvelle vie.

L'homme a oublié qu'il est descendu sur la terre pour apprendre, étudier, évoluer. Il ne pense plus qu'à s'amuser, boire et manger, s'enrichir de biens périssables. Il s'est endormi. Le bruit des canons est fait pour le réveiller. Quelle vie la ville permet-elle? Impossible de se concentrer sur l'étude, de suivre l'Enseignement.

On côtoie des êtres dépravés, des criminels. La priorité est aux trompeurs, aux voleurs, aux opportunistes et aux escrocs. On les porte au pinacle dans les romans, les films et les pièces de théâtre. Les bons sont laissés de côté avec mépris. Les hommes apprécient les femmes adroites, hypocrites et profiteuses plus que les fidèles qu'ils trouvent insipides, si bien que les jeunes filles font tout pour se conformer à cet idéal méprisable. Inconsciemment les hommes les abaissent. Et eux, ils deviennent ce que les femmes aiment: des êtres sans noblesse, intéressés, acharnés à faire fortune...

Une femme est capable de quitter un homme honnête et modeste pour tomber dans les bras d'une crapule. Hommes et femmes éveillent et excitent dans l'autre les appétits inférieurs et se poussent mutuellement à la perversion.

Malheureusement les enfants voient et apprennent très tôt cette réalité. Ils assistent à tout, cela s'incruste en eux. Ils trouvent tout naturel d'être mauvais, méchants, intéressés, rusés. La pédagogie et l'éducation actuelles, dans les écoles et dans les familles, ne permettent pas de sortir de cette situation terrifiante. Cela doit changer.

On ne peut changer le monde entier, mais chacun peut se changer lui-même, par un travail conscient poursuivi avec patience et persévérance. Il faut chaque jour apprendre une chose et la mettre en pratique. On ne sait pas encore absorber de la nourriture et de l'air les meilleurs éléments. Il faut apprendre à manger, à boire, à respirer ; il faut acquérir des critères pour reconnaître les bons des mauvais, pour se connaître soi-même.



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LORSQUE LES VERTUS ETAIENT IMPORTANTES



Dans le passé, on tenait quelques vertus pour importantes. La vie était plus calme, plus heureuse et plus lumineuse que celle d'aujourd'hui, en dépit des inventions et des progrès matériels et techniques dont l'homme dispose maintenant. On a tout pour manger, se vêtir, voyager, s'amuser, s'instruire, se cultiver, on a mille choses qui n'existaient pas dans le passé, et pourtant les hommes sont moins heureux, moins fidèles et moins puissants que leurs ancêtres. Les hommes d'autrefois avaient du caractère, de l'honneur, de la générosité et de la noblesse; on pouvait compter sur eux. Maintenant, c'est l'injustice, l'infidélité, la lâcheté qui règnent, même chez nos amis ou chez notre bien-aimé. Ne pouvoir compter sur les autres, c'est ce qui rend le plus malheureux. On vous dit: "Je vous aime", mais on sent, derrière, l'intérêt, la légèreté, la superficialité.



Un des éléments qui font que la jeunesse n'est pas heureuse, c'est qu'elle n'a pas confiance. Elle ne voit pas autour d'elle des gens solides, fidèles et sûrs. Les jeunes ne croient pas profondément à leurs expériences amoureuses. Ils se font des promesses qu'ils savent provisoires. Il faut manger, s'embrasser, vite aller jusqu'au bout, parce qu'on sait que dans deux heures on ne sera probablement plus d'accord. Autrefois un homme était capable d'attendre sa bien-aimée vingt ans s'il le fallait.

Le bonheur, aujourd'hui, dure quelques minutes. Les Initiés comprennent le bonheur comme une chose solide, durable, éternelle. S'il est vrai que vous êtes heureux aujourd'hui, vous ne pouvez être malheureux demain. Ou bien votre bonheur était une illusion, un mensonge. Etre heureux, pour souffrir et pleurer une heure plus tard, ce n'est pas le bonheur.

A notre époque, au début du 20ème siècle, ni l'amour, ni la sagesse, ni la lucidité, ni l'illumination ne sont choses stables. En ce moment vous avez une illumination, vous voyez clairement le chemin à suivre, et tout à l'heure vous ne saurez plus quoi faire, vous ne saurez même plus si cela était réel.

Comment fonder quoi que ce soit sur des êtres chancelants, flottants, instables ?

Avec la mentalité où vivent les hommes, il y aura toujours cette alternance d'éclairements et d'assombrissements, de facilité et de souffrances. Après certaines lueurs viennent les tunnels, au bout desquels on retrouve momentanément la lumière. Est-ce cela, la vie?

Un être vous fait souffrir, puis il vous déclare son amour; il vous fait des promesses, puis il vous trompe. Ce sont des jeux. Ce n'est pas la vie. Les choses sont telles parce que les hommes ne veulent pas apprendre la véritable science, ils ne veulent pas marcher dans le véritable chemin. Il existe une science et un chemin qui vous font sortir de toutes les difficultés. Ceux qui les adoptent gagneront la solidité, la stabilité, le bonheur, l'amour et la joie, tout ce que l'âme désire de toute éternité.

Vous trouvez que je parle de façon décousue?

Les idées se bousculent dans ma tête, comme une foule se précipite pour passer une porte. Je ne sais par quoi commencer. C'est pourquoi je vous parle de l'amour, de la sagesse, de la lumière, du théocentrisme côte à côte.

Je ne veux pas vous étaler une théorie philosophique toute élaborée ni faire de la littérature sur ces questions. Il faut cependant que vous sachiez que nous sommes dans une période importante. Jamais ne s'est présentée une époque aussi grave et aussi décisive, non seulement quant aux bouleversements subis par l'humanité, mais quant à l'histoire même. Ce temps est capital pour l'esprit humain. En ce moment les hommes sont pesés. Le Christ est en train de trier ses brebis.

On demande : "Qui est pour la justice, pour la sagesse, pour le bien ? Qui est pour Dieu ? Qui préfère la destruction ?"

Cette épreuve est proposée à tous les pays, chacun doit passer l'examen. De même pour les familles, les sociétés, les nations. Nul n'échappera à l'épreuve.


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samedi 9 juillet 2016

AVOIR LE SENS DES SACRIFICES


Ne peut-on arranger les affaires ?   Que faire ? Des sacrifices.

Le sacrifice est une force ; voilà la grande idée devant laquelle notre personnalité doit s'incliner. Il est le moyen de résoudre les questions. Cessez de vous occuper constamment de votre propre vie, de vos propres avantages, et fixez-vous un idéal si grand et si lumineux qu'il engloutira les minuscules soucis quotidiens. L'idéal effacera les petites choses auxquelles vous vous heurtez dans la vie de tous les jours.



J'ai reçu une lettre.
Une dame me raconte que son mari la met en colère et qu'alors elle le bat. "Je ne sais pas pourquoi cela ne s'arrange pas entre lui et moi".

Je lui ai dit: "Pouvez-vous me promettre de ne plus le battre ?" Elle dit oui et elle essaya, mais bientôt tout recommença comme avant. Elle vint se plaindre auprès de moi et je lui reprochai de n'avoir pas été capable de tenir sa promesse. Elle déclara que son mari devait avoir une maîtresse, tout en me demandant si c'était vrai.

Que répondre ? Si je dis oui, je jette de l'huile sur le feu. Donc je lui dis de ne pas penser à cela, que son mari est malade et qu'il faut le soigner avec amour comme un enfant. Obstinée, elle m'écrit maintenant: "Vous m'avez dit sur moi des choses extraordinaires que personne ne m'avait révélées, mais je ne comprends pas que vous vous trompiez tellement au sujet de mon mari".

Pauvre femme ! Elle ne pense qu'à elle-même ; impossible d'échapper à ses histoires à elle et son mari, son mari et elle. Je lui ai conseillé d'étudier quelque chose, d'avoir dans sa tête d'autres idées....Elle se déclare changée, et pourtant son mari occupe toute sa cervelle!

La vie personnelle est une chose minuscule. Il faut commencer à l'effacer de vos préoccupations. Vos petits problèmes, que sont-ils en regard des études magnifiques que vous avez commencée dans l'Enseignement ? Quand vous mettrez-vous vraiment à ce travail ?

Jamais, si vous gardez encore et toujours votre regard tourné sur vous-même.

Vous êtes englouti sous un monceau de choses insignifiantes. Cessez de vous centrer sur vous, votre conjoint, votre prestige...Croyez-vous que les astres fixent leur regard sur votre vie familiale ? Vous voudriez qu'ils ne voient que vous dans le cosmos ! Mais vos petites affaires, ils s'en moquent bien, ils les ignorent. Tant que vous ne consacrez pas votre pensée et votre attention à étudier et approfondir des choses magnifiques, vous stagnerez dans la région des insectes, vous resterez des pygmées. Et vous serez écrasés sans pitié. Voilà l'exacte vérité. Occupez-vous donc de ce qui vous dépasse, de ce qui est au-dessus de vous.

Quand on commence à méditer, à étudier sérieusement, à prier, à s'observer aussi, on découvre qu'on a un conjoint magnifique, plein de qualités. Sinon on restera tout absorbé par cette idée fixe du conjoint que l'on critique, et cette idée vous engloutira et vous anéantira.

Que de femmes splendides s'anéantissent elles-mêmes en exigeant tout de leur mari, et en ne s'intéressant à rien d'autre! Si elles acceptaient de soigner, d'aider ce mari comme elles le feraient d'un malade, elles pourraient gagner le paradis. De même si le mari pensait que sa femme a besoin d'être comprise, soutenue, aidée, il la supporterait, il l'aimerait, il deviendrait un "martyr" et toucherait à la vie éternelle et au paradis, lui aussi. Mais qui veut du martyre?

A ceux qui acceptent le martyre, l'Église promet une statue devant laquelle les fidèles s'agenouilleront en lui allumant un cierge et ils feront des prières. Êtes-vous de ceux qui vivent pour être canonisés, qui peuvent dire: "Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu iras dans le Royaume de Dieu?"

 Le Christ vous répondra: "Tu seras avec Moi aujourd'hui dans le paradis".



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A CHACUN SA METHODE - Omraam


Lorsque je me suis mis à étudier les plantes, les pierres, les gestes, les paroles, les génies, les rayons et encore l'allopathie et l'homéopathie, je me suis senti submergé.

Pour découvrir ce qui me conviendrait, ce que je pourrais le mieux utiliser, j'ai tout essayé. Maintenant je suis fixé sur la méthode qui est la meilleure pour moi. Paroles, pilules, herbes, gestes, lumière, chacun doit trouver sa méthode.



Eh bien, c'est la même chose dans le domaine de votre travail spirituel ; chacun doit trouver sa méthode pour entrer en communication avec Dieu. Est-ce la musique, la contemplation d'un visage, la lecture, la méditation, la nutrition? Il faut la trouver, et on n'y parvient qu'après des années de recherche et d'efforts. Parmi toutes les méthodes, l'une vous convient parfaitement et vous permettra d'obtenir des résultats magnifiques. Si un Maître ne vous l'indique pas, vous devez la chercher vous-même.

Je connais exactement la nourriture, les couleurs, les heures de la journée, les travaux qui me conviennent. Je m'observe depuis des années et des années, je sais les pensées et les sentiments qui me sont favorables, et je les appelle souvent pour m'y baigner. C'est cela le travail du disciple; il donne des résultats.

J'ai eu le bonheur d'avoir un Maître qui m'a évité bien des difficultés et des souffrances inutiles. Seul, on pourrait passer soixante ans de vie à chercher, à tâtonner, pour ne découvrir peut-être finalement qu'une vérité, celle-ci; on a été un idiot, on n'a rien compris, et c'est trop tard; ou bien on n'aurait pas dû se marier; ou encore : j'ai démoli mon corps en mangeant mal. Une vie seulement pour cela, alors qu'il y a tant de découvertes essentielles à faire !

Chaque jour il faut découvrir quelque chose de nouveau, faire une observation importante, une constatation utile, trouver des lois, des règles, et des moyens efficaces. Si on ne s'analyse pas et si on ne fait pas la synthèse de toutes ses observations et déductions, on n'arrivera pas à une seule vérité. Sans Maître, c'est très difficile, et les Français n'aiment pas à avoir un Maître, ils prétendent comprendre et se débrouiller tout seuls. Le disciple a besoin d'un Maître, et il le cherche tout comme une âme cherche une mère pour s'incarner. Ce Maître portera le disciple dans son sein durant neuf mois pour le faire grandir et le développer.

Ensuite il naîtra, portant en lui les qualités de son Maître, magnétisé par lui, capable d'émaner et de rayonner les mêmes vibrations que lui. Si la foi ou la volonté vous manquent, fréquentez ceux qui ont une très grande foi ou une très forte volonté, ils vous les communiqueront. Le magnétisme d'un métal se communique au métal voisin. "Je suis un petit morceau de métal magnétisé par mon Maître. Je communique ce que j'ai reçu de lui".

Prêcher qu'il faut avoir la foi alors qu'on ne l'a pas, cela ne produit rien. C'est une des raisons qui font la Fraternité; on y pourra réaliser beaucoup de grandes choses parce qu'on y fréquentera des gens qui ont la foi, l'amour, la volonté, et qu'à leur côté on développera ces vertus. Il est facile de le prouver : voyez des jeunes garçons; seuls dans la forêt, ils se négligent, omettent de se laver, de se coiffer, mais si vous les faites vivre dans une société soignée, ils s'y adaptent et bientôt se mettent à prendre soin de leur propreté, de leurs vêtements.

Cela se passe de la même façon dans le plan spirituel ; seul on ne développe ni le côté esthétique, ni l'amour ni l'attention ni la pensée ni aucune vertu. Le célibataire reste égoïste, tandis que l'homme marié et père se voit contraint de travailler pour faire vivre sa famille. Voilà pourquoi Dieu a créé la famille ; c'est pour empêcher les humains de rester égoïstes. Et la Fraternité joue ce même rôle.



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