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lundi 31 octobre 2016

Écoutez sa voix et votre vie aura un sens



Celui qui continuellement dépose en vous la foi, c'est Dieu.
Celui qui éternellement vous aime, c'est Dieu.

Dieu parle à tous. Il a parlé et Il est venu en aide à tous dans le passé, à présent Il aide et dans l'avenir Il aidera. Écoutez sa voix et votre vie aura un sens. Cela ne se fera pas en un instant. Mais vous connaîtrez la joie. Vous supporterez facilement les épreuves et les difficultés de la vie. Écoutez la voix que Celui qui sans cesse crée en vous l'amour, la foi et l'espérance.

Le Maître Deunov nous dit qu'aucun échange ne peut se faire entre ceux qui ne s'aiment pas. Cette question est très importante et très actuelle. Donc si l'on n'a pas la foi, l'espérance et l'amour, on peut faire n'importe quoi, on ne sera pas aimé. Ce qui nous attire chez les autres, ce sont justement ces trois choses. Un homme sans foi, sans espérance, sans amour, ne peut être aimé. Pour qu'on vous aime, augmentez votre foi, votre espérance et votre amour. Vous pensez que malgré cela vous ne serez pas aimé. Peut-être que les humains ne vous aimeront pas, en effet, mais des êtres invisibles vous aimeront et toute votre vie sera changée. L'amour humain change aussi votre vie, c'est vrai, mais il la retourne la tête en bas.



Aimer! Mais comment aimer ?
Qu'est-ce qu'aimer ?

Pour certains, l'amour est la charité; c'est donner de l'argent, des objets ou des idées aux autres. Pour d'autres, c'est embrasser tendrement ou passionnément ou manifester de l'amitié ou de l'affection par des regards, des paroles. On comprend l'amour comme une charité ou comme une passion sexuelle ou une amitié sentimentale. Ni ceux qui manifestent la charité ni ceux qui aiment sexuellement ou sentimentalement ne possèdent l'amour, bien qu'ils en parlent sans cesse. On a essayé ces deux espèces d'amour et les choses ne se sont pas arrangées.

On a même essayé tous les hommes ou toutes les femmes, attendant de chacun le bonheur. Mais que cherchent les femmes? Que cherchent les hommes? Tous veulent une sensation extraordinaire, foudroyante, dans laquelle ils se perdront et se consumeront comme dans l'infini. Et aucune sensation qui ne les bouleverserait ou ne les troublerait pas jusque dans les profondeurs ne va les contenter. Ils veulent perdre conscience, sinon ils ne sont pas satisfaits! La vérité est que tous se trompent. Jamais dans les grands chocs et les fortes secousses vous ne trouverez la joie, la paix, la certitude, la stabilité.

Dans ces moments-là vous jouez toutes vos cartes et vous les perdez toutes. Oui, ce qui, en vous, était préparé depuis la création du monde, le plus stable, le plus profond et le plus solide, est en train de brûler. L'être est secoué, bouleversé, il est soumis à de tels orages et à tant de vagues de fond que tout en lui se décroche, se brise et échoue en mille morceaux sur le rivage. La tempête a détruit ce que vous aviez de plus précieux. Il en est qui par la suite vont à la recherche des débris de ce qu'ils avaient possédé tout au fond d'eux-mêmes, et ils ne le retrouvent pas.

Après ces fortes sensations et ces bouleversements on se sent triste, désolé, plus malheureux qu'avant. Tout s'efface et s'oublie, et il ne reste que l'amertume et la déception. Il faut changer la conception que l'on a de l'homme et de la femme. Partout et toujours ils sont à la recherche d'une joie, mais ils ne savent pas où la trouver. Ni l'amour-charité ni l'amour-passion ne les contentent. Pourtant, à ce que racontent les films, les romans et les pièces de théâtre, les assoiffés de bonheur continuent à se jeter dans les abîmes et dans le feu.

Comment les Initiés comprennent-ils l'amour ?

 Le Maître Deunov, qui connaît si bien la nature humaine, nous révèle: "L'amour n'est pas une passion, l'amour n'est pas un sentiment. L'amour est une disposition d'esprit, un état de conscience". Tant pis pour tous les psychologues qui le définissent comme un sentiment ou une émotion. L'amour véritable est une disposition intérieure profonde qui vous permet d'étudier, de comprendre, de sentir et d'agir. La passion, elle, paralyse votre compréhension.

C'est quelque chose qui se passe en dehors de vous, une force que vous ne pouvez plus dominer, qui fonctionne et agit hors de votre volonté; elle se moque bien de votre sagesse. Elle vous laisse à peine une lueur de conscience pour analyser ce cataclysme qui éclate hors de votre contrôle. Vous y participez bien un peu, mais si peu! En réalité vous payez un tribut à celui qui se régale à vos frais. Après, hommes et femmes sont plus affamés et plus assoiffés qu'avant. Vous en connaissez maintenant la cause: d'autres se sont nourris à leurs dépens. Le prétendu maître paye pour son valet. Ce n'est pas sans raison que les grands Sages enseignent que l'homme ne se contentera jamais de cette façon-là.

Au lieu du bonheur il ne connaîtra que désillusion, désenchantement, cela jusqu'au jour où il découvrira et comprendra le vrai amour. Après avoir obtenu le véritable amour, tout le reste est bienvenu, l'amour physique aussi. La poursuite des sensations toujours plus fortes empêche de comprendre ce dont nous parlons, parce qu'elle limite et rétrécit la conscience. Vouloir le plaisir obstrue le champ de vision et ferme l'espace. Dans les tourbillons de l'amour inférieur, l'homme ne peut analyser, observer, juger, parce qu'ils le plongent justement dans l'état duquel il voudrait se libérer. Cet amour n'apportera jamais le bonheur, ni la puissance, ni la liberté. Ce n'est pas celui que révèlent les Initiés.

L'amour est une disposition profonde de notre être, la plus douce, la plus harmonieuse, la plus paisible. Vivre cet amour vous laisse maître de tout, calme et tranquille. Vous pouvez déclencher ou arrêter les choses, les diriger, garder votre équilibre et votre confiance. C'est le fait d'une conscience très développée. Peut-on obtenir de quelqu'un un tel amour? On ne peut forcer personne à aimer. Tous les moyens et les trucs déployés pour séduire quelqu'un et attirer son amour ne peuvent éveiller l'amour véritable, mais uniquement le côté passionnel et sensuel.



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jeudi 27 octobre 2016

La PUISSANCE DES MONTAGNES

  


Les hautes montagnes absorbent une force et une puissance qui viennent du ciel et les donnent ensuite à la terre, qui à son tour en imprègne l'eau enfouie dans ses profondeurs. Si nous plongeons nos pieds dans l'eau, nous pouvons absorber la puissance qui lui a été communiquée à sa source. L'eau est le grand médium magique qui parcourt l'espace et la profondeur de la terre et contient tout ce qui existe sur la planète, dans les sous-sol aussi bien que dans le ciel.

Elle est le sang de la terre, et, comme notre sang, elle contient tous les éléments vitaux. Elle absorbe toutes les radiations du royaume minéral; elle passe dans les plantes et se charge de vie; elle traverse les animaux et absorbe leurs sentiments, elle passe dans les humains et elle absorbe aussi leurs pensées. Elle traverse l'air, s'imprègne des rayons du soleil, absorbe tout. Elle passe, roule, se meut, est remplie d'éléments multiples variés, mais nous ne savons pas puiser en elle ce qu'elle contient. Elle représente le médium magique dont on parle dans les plus grands livres de la science occulte. Elle est l'agent magique qui représente la lumière astrale qui a créé le monde et qui est l'eau supérieure. L'eau de la terre, c'est l'eau inférieure. Dieu a créé deux formes d'eau. Dans la Genèse, il en est parlé: il y avait des eaux au-dessus et au-dessous de l'étendue. On n'a pas beaucoup réfléchi sur ces deux symboles.

L'eau vivifiante qui était en haut était le médium magique ou lumière astrale qui parcourt l'espace total de l'univers et nourrit les êtres humains. Sur la terre, cette eau supérieure est la lumière (vidélinata) dans laquelle nous sommes plongés. Nous sommes semblables à des poissons plongés dans l'eau supérieure, l'océan qui s'appelle Vie ou lumière (vidélinata).

Saint-Jean a dit: "La vie était la lumière (vidélina) des hommes". C'est Dieu Lui-même. Vidélinata représente l'eau cosmique primordiale dans laquelle les hommes nagent et où ils trouvent leur nourriture cosmique. Nos âmes vivent aussi dans cet océan, bien que de temps en temps nos canaux soient bouchés et empêchent ainsi que nous ne soyons nourris et vivifiés parfaitement.

L'eau inférieure représente un reflet de cette eau supérieure et elle contient toutes les forces et les puissances de cette eau supérieure, mais ce qui est difficile, c'est de les absorber, de les puiser en elle. L'eau est l'agent magique. C'est pourquoi les grands mages faisaient des miracles grâce à elle; ils aspergeaient les animaux ou les hommes qu'ils transformaient en animaux. Lisez les contes des Mille et Une Nuits, vous verrez que toutes les magiciennes faisaient leurs sorcelleries d'envoûtement, de transformations, en se servant de l'eau dont elles aspergeaient leurs victimes.



Pourquoi les prêtres aspergeaient-ils les fidèles?

A cause des propriétés de l'eau. Je vous révèle ici ce secret que connaissaient les premiers Maîtres de l'humanité. Ces Maîtres ont fait connaître les véridiques secrets de la magie blanche. Ils connaissaient l'eau qui était au-dessus et celle qui était au-dessous de l'étendue. Ils savaient y puiser et faisaient ainsi nombre de choses merveilleuses. Hermès, Moïse, le Christ savaient ce secret. Sous des formes variées, Ils l'ont appliqué pour la guérison des hommes. Tous les remèdes se trouvent dans l'eau. Tous les éléments, toutes les herbes ont besoin d'être placées dans l'eau, cuites dans l'eau pour être utilisées comme remèdes. Dans l'eau, on les malaxe, on les fait macérer, on les fait cuire, on les triture de différentes façons. Tout se passe dans l'eau avant qu'on ne les absorbe sous une forme ou sous une autre. L'enfant se trouve dans l'eau avant sa naissance. L'eau nous développe; elle est plus vaste que la terre, nous nageons en elle, dans l'océan éthérique. Vous ne pouvez rien préparer sans eau, vous en mettez dans tout pour composer vos aliments. Vous commencez toujours par elle. Les grands Maîtres savaient tout cela dans le passé.

L'eau qui descend des hautes montagnes est imprégnée de tous les fluides qui viennent du ciel. Elle est le grand interprète de ces forces. Elle descend des montagnes pour se rendre vers les hommes et elle possède alors des propriétés spéciales. Chaque couche du sol qu'elle traverse possède aussi des propriétés particulières; l'eau s'en imprègne, elle devient très puissante. Elle est un médium qui contient des forces et les transporte. Elle peut le faire facilement, rapidement.

Elle subit les influences du milieu qu'elle traverse et les emporte au loin. Mettez de l'eau au soleil et de l'eau à la clarté de la lune et vous constaterez qu'elles prennent des propriétés déterminées et différentes. La première eau devient positive et l'autre négative, parce que l'une des influences est "acide" et l'autre "base". On a fait des expériences à ce sujet. L'eau n'est pas bonne quand elle a été exposée à la lune. Les anciens mettaient des couvercles sur les casseroles pendant la nuit. Ils ne buvaient pas des eaux qui étaient restées à découvert pendant la nuit, pour ne pas absorber des influences qu'ils ne recherchaient pas. Dans les contes, on nous dit que la nuit, autour des fontaines, des fées bonnes et mauvaises se réunissaient pour tenir des conseils.

Si l'on buvait l'eau au moment où les fées se trouvaient près de la fontaine, on pouvait tomber malade. C'est symbolique et cela montre qu'il existe deux sortes d'eau. Le Maître Deunov dit: "Ne buvez jamais l'eau des rivières qui coulent vers le Nord, buvez celle des rivières qui coulent vers le Sud". J'interprète ce conseil. Il signifie que l'eau, subissant les influences électro-magnétiques, peut être une puissance bénéfique ou maléfique. Vous dites qu'on ne peut le sentir. Si, lorsque l'on est sensible, inconsciemment sinon consciemment. Il faut connaître beaucoup de choses.

L'eau qui descend des montagnes nourrit toute la terre et elle est un symbole. Les disciples doivent monter sur les montagnes pour communiquer avec le ciel. Ils doivent le faire physiquement et spirituellement. Cette phrase: "Qu'avez-vous compris des montagnes et des lacs?" veut dire tout ce que je viens de vous expliquer: la relation de l'eau avec les hauts sommets. Avez-vous compris les symboles des montagnes et de l'eau en nous-mêmes? Dieu vous demandera: "Qu'avez-vous compris sur terre?" On répondra: "J'ai visité les montagnes, j'ai bu l'eau des torrents et des lacs". Cela ne suffit pas, il faut comprendre.


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LA CHIROMANCIE DE OMRAAM



La main révèle l'homme. Elle ne trompe jamais. C'est par le toucher que vous pouvez avoir l'opinion la plus juste de celui qui vous serre la main. Vous pouvez connaître son coeur, son caractère, sa disposition et sa santé. Une main moite signifie l'abondance de certains liquides. Sèche, elle indique le manque d'humidité des tissus internes.


Les plantes ont besoin d'eau, mais si elles en ont trop et que leurs sucs soient trop abondants, elles pourrissent.
La température de la main indique l'état circulatoire. La circulation est liée en nous à d'autres systèmes, et à d'autres plans que le physique, donc la température peut donner des informations sur l'état des sentiments, des passions et de leur ardeur.
 Une main dure révèle un être actif, résistant, volontaire. Trop dure, elle dit que l'homme ignore la douceur. Il est tenace, il peut être fort comme un Hercule. Sa poignée de main vous dira comment il vous faudra agir avec lui.
Si la main est molle, elle annonce déjà la nature des engagements et des promesses de l'homme et les désagréments que vous encourrez si vous vous liez à lui pour un travail. Il ne faut pas se serrer souvent la main. Si l'on vit ensemble, on ne doit plus le faire du tout. Se serrer plusieurs fois la main dans la journée, cela a déjà quelque chose de négatif.
Aimez Dieu. Aimez votre prochain. Aucune force au monde ne pourra alors vous contrarier ou vous contredire. Toutes les pensées viendront vous appuyer, se soumettre à vous pour servir votre idéal. Lorsqu'on aime Dieu, on attire à soi une force cosmique, c'est elle alors qui parle aux autres à travers vous, et leur dit: "Que faites-vous? Il faut travailler et servir".
Par exemple devant le Maître Deunov chacun sent une radiation, un rayonnement, et il est envahi du désir de servir. Lorsque par contre un être répand des ondes négatives et pernicieuses, on sent le désir de le frapper, de le chasser, et non de lui obéir.
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dimanche 23 octobre 2016

La boulimie des possessions



Il y avait autrefois un roi qui, se promenant un jour dans une forêt avec sa suite, vit une vache tachetée si belle qu'il voulut la posséder. Il chargea un soldat d'aller s'en emparer, mais le propriétaire de l'animal, un mage savant et puissant, lui interdit d'y toucher.

Le soldat effrayé s'en revint vers le roi et raconta sa mésaventure: "Majesté, j'ai dit que c'était pour le roi, mais il refusa de donner la vache et quand il leva la main, je sentis mon bras se paralyser et je m'enfuis". Surpris et mécontent, le roi envoya tout un groupe de soldats, pensant qu'à plusieurs ils réussiraient ce qu'un seul n'avait pu faire, mais ils revinrent exactement de la même façon.

Le roi manda un bataillon, cela ne modifia pas le résultat. Alors il réfléchit et prit une décision : s'il acquérait les pouvoirs du mage, il pourrait ensuite prendre la vache tant désirée. Donc il devait devenir le disciple du saint homme. Celui-ci accepta de l'instruire.



Il lui enseigna la respiration, lui montra des exercices, et cet entraînement dura des années. Le roi se soumettait à tous les efforts exigés, afin de posséder un jour la vache qu'il convoitait. Avec le temps, il devint assez puissant pour vaincre la résistance du mage, mais, voici que la vache lui paraissait un objet sans intérêt en regard de tout ce qu'il avait approché grâce à l'enseignement de son Maître; il ne la désirait plus.


Lorsqu'on entretient chaque jour le contact avec Dieu, nos appétits, nos passions, nos convoitises s'apaisent en nous et se taisent. Ceux-là s'étonnent, qui, restés dans le monde matériel et animal, voient que des êtres capables de se procurer tout ne font rien pour s'enrichir ou obtenir le pouvoir. Pourtant cela se passe ainsi. Quand on a acquis les pouvoirs, on ne désire plus la vache.

Quand on peut tout, on ne le fait pas. C'est l'histoire du pauvre affamé arrêté devant le four d'où le boulanger retirait les miches bien cuites; il lui demanda: "Monsieur le boulanger, tous ces pains vous appartiennent. Comment se fait-il que vous ne vous jetiez pas à les manger?" Le boulanger regardait le pauvre homme sans comprendre, et de son côté le pauvre ne pouvait imaginer la réserve du boulanger.

L'Initié sait que demain il aura ce qu'il avait hier. Il ne craint pas de perdre sa richesse. Aussi laisse-t-il les choses passer devant lui sans tenter de les saisir.

Les hommes sont avides, ils attrapent tout ce qui se présente en pensant: "Demain cet oiseau, cet animal, cette femme ne reviendra pas". Lorsqu'on a dans le coeur la certitude et l'assurance que Dieu reste présent, qu’Il nous donne le nécessaire, l'appétit diminue. Il augmente quand tout manque. Voyez mon exemple; je ne mangeais pas de fromage quand il était abondant, et maintenant qu'on en manque, je me suis mis à en vouloir. Lorsqu'il y a de l'eau en grande quantité, la boit-on ? Mais non, il y en a trop, on se contente du nécessaire.

Voici donc l'essentiel: si vous êtes quotidiennement en contact avec le Créateur, si vous vous appuyez constamment sur sa bonté, sa grâce, sa providence, son amour, vous vivrez avec une telle tranquillité et une telle confiance que vous n'éprouverez plus beaucoup de désirs, même si vous êtes devenu un mage.

On dit: Ah! si j'étais un alchimiste, j'entasserais une montagne d'or et j'achèterais le monde entier". Mais les alchimistes restent là, un peu de poudre au creux de la main ou dans leur poche, et ils se disent: "Je m'en servirai quand j'en aurai besoin".



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Reconnaître : où sont les vraies valeurs



Dans la société, le monde, les universités, on vous mesure à ce que vous possédez: propriétés, famille, connaissances livresques, situation. Si, avant la guerre, les familles nombreuses vivaient dans le dénuement, actuellement on apprécie les femmes qui ont plusieurs enfants. On donne des prix aux vainqueurs de compétitions sportives diverses....etc.



Un jour viendra où l'on décernera des prix au plus patient, au plus généreux, à celui qui sait se taire, qui oeuvre pour le bien de tous; on rendra leur valeur aux vertus, qui ne comptent guère aujourd'hui. Auparavant on ne considérait pas comme des héros des êtres vertueux, ni la mère de nombreux enfants qui les élevait au prix de grands sacrifices. On admirait plus les femmes qui promenaient leur chien sur la Côte d'Azur ou qui couraient les magasins, les spectacles et les soirées en flirtant, ces milliers de femmes qui sont de véritables microbes dans le corps social.

Je ne vous parle pas dans ce sens pour vous engager à mettre au monde beaucoup d'enfants, mais je m'élève contre cette mentalité déplorable. Il y eut une fois en Bulgarie un concours à celui qui mangerait le plus; le vainqueur a éclaté d'avoir trop mangé! D'autres font des compétitions aussi stupides: à qui boira le plus, par exemple.

Je connais cependant un cas qui semble plaider en faveur de la boisson. En Bulgarie, lorsque j'étais professeur, un paysan qui vivait non loin de mon école dans une chaumière ouverte à tous les vents, venait de temps en temps faire le nettoyage. Cet homme ne mangeait pas, mais il buvait, buvait ! Il m'aimait bien parce que je lui donnais souvent quelque chose. Il était fort et vigoureux et à le voir on ne se serait pas douté que l'alcool est un poison, comme le prétend la science....Il y a des cas exceptionnels!

L'humanité de plus en plus prendra conscience de ce qui a vraiment de la valeur. Plus tard on récompensera la vertu, et non plus la force, la volonté ou la résistance que l'on prise tant actuellement. On a considéré la douceur, la générosité, la vertu comme des faiblesses, mais le temps vient où cela changera. Les premiers seront les derniers. Il ne suffira pas, pour être apprécié, d'avoir développé les facultés de domination.

Pour se connaître et se mesurer sans illusion, pour savoir vraiment ce que l'on est, il faut chaque matin vérifier si on est capable de s'ouvrir à Dieu, de se donner à Lui. Certains jours, on est prêt, d'autres pas. Hier on a rencontré une jolie femme....Il faut pouvoir prononcer cette formule même quand la vie vous tente, qu'elle vous appelle ailleurs.

C'est difficile. Bienheureux ceux qui peuvent dire sincèrement: "Mon Dieu, je suis Ton serviteur, dispose de moi comme Tu le veux". A partir du moment où l'on peut ainsi se consacrer, des courants circulent, des changements se produisent dans votre être et bientôt vous ne désirerez plus rien d'autre.



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lundi 17 octobre 2016

NE CRIEZ PAS VICTOIRE TROP TOT



Nous devons nous observer, nous demander si nous n'avons pas mis dans notre tête des images exagérées. On doit se demander pourquoi on n'a pas réussi dans la vie. Lorsque vient quelqu'un qui est aussitôt enchanté de l'enseignement, je ne me réjouis pas très vite, j'attends de voir si cet enthousiasme durera. Souvent après quelques jours cette personne disparaît, car elle exagérait son contentement. Je ne veux pas mesurer avec des mesures de cette sorte, mais avec une mesure raisonnable. Je veux des preuves avant de croire. Beaucoup crient très fort afin que tout le monde sache qu'ils ont pondu un œuf ?



Quant à moi, j'attends que cet oeuf soit couvé. J'attends qu'il donne des poussins et toute une famille. Cet oeuf pondu peut être un oeuf de serpent, il s'agit de s'en assurer. Ce peut être aussi un oeuf de canard ou de poule, ou de poisson. On ne le verra que lorsqu'il sera couvé, car ce qui en sortira ira dans l'air si c'est un oiseau, dans l'eau si c'est un poisson, et il piquera si c'est un serpent. Avant qu'ils ne soient couvés, on ne peut savoir ce qu'il y a dans les oeufs. Ils ont l'air innocents. Couvez ces gens qui viennent à nous si bruyants et enthousiastes, et vous verrez bientôt qu'ils s'entre-tuent et se blessent, car il y avait en eux toutes sortes de bêtes. Nous voulons donc attendre les résultats. Si un ami m'en amène un autre, je lui dis: "Attendons un peu pour voir quel oeuf est cette personne, car je ne distingue pas très bien les oeufs quand ils ne sont pas encore couvés".

Il ne faut rien exagérer, il faut étudier, expérimenter, calculer, peser. Ce n'est qu'après qu'on saura ce que les êtres ont dans la tête. Alors l'opinion acquise sera solide. On ne peut pas beaucoup compter sur les choses éphémères. Combien de femmes ai-je rencontrées qui, tout de suite, ont été émerveillées de l'enseignement et sont ensuite tombées dans l'enfer. Je ne suis que pour les frères et soeurs qui suivent le chemin de la lumière. Ils peuvent avoir de petits défauts, mais cela ne veut rien dire. Quand l'un de vous vient me dire quelque chose de tel ou tel, je lui réponds: "Oui, c'est possible, mais ce frère a de la bonne volonté, de bons désirs et il apprendra. Il est sans importance qu'il ne sache pas encore cela et qu'il soit un peu ignorant. Nous lui donnerons le savoir qui lui manque, tandis que nous ne pouvons donner la bonne volonté à celui qui n'en a pas".

C'est pourquoi ce qui est le plus précieux chez les frères et soeurs c'est la bonne volonté. Dieu peut donner toutes les richesses, mais la bonne volonté dépend de l'homme. Aussi lorsqu'on vient critiquer quelqu'un devant moi, je considère la bonne volonté de la personne que l'on critique, et c'est cela que j'apprécie au-dessus de tout. Si cette personne est ignorante, peu importe. Ce qui compte, c'est son désir de marcher dans le véritable chemin. Ceux qui sont chargés de nous instruire et de nous diriger nous donneront le nécessaire afin de nous éduquer. Plusieurs parmi vous pensent: "Pourquoi ne nous avez-vous pas dit toutes ces choses plus tôt: cela nous aurait évité de faire bien des erreurs". Peut-être, mais le moment de vous en entretenir n'était pas encore venu.



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vendredi 14 octobre 2016

AGIR avec de NOUVEAUX ENSEIGNEMENTS



Il faut chercher de nouvelles méthodes, celles du Nouvel Enseignement, car je vous dirai une chose: c'est que vous êtes dans l'Enseignement Nouveau, mais que vous continuez à agir dans les petites choses comme vous l'avez toujours fait depuis 20, 40, 60 ans. Or, c'est justement dans les petites choses que se voit l'application du Nouvel Enseignement.

Vous pouvez parler aux autres avec enthousiasme sur les splendeurs de l'enseignement. Mais ceux-ci se disent: "Ils parlent bien, mais ils agissent exactement comme auparavant". L'enseignement doit s'infiltrer dans les moindres actes que nous vivons dans la vie. Je peux vous indiquer beaucoup de choses à faire, mais je n'ose pas. Je vois beaucoup de personnes qui font des choses que je trouve très mauvaises et qui me déplaisent, mais je ne leur dis rien. Je ne leur parlerai que lorsque je serai averti d'en haut de leur parler. Pour chacun de vous, j'ai ainsi en réserve des choses très intéressantes, mais je ne vous les dis pas encore. On ne me comprendrait pas.



J'aime mes amis et je veux leur montrer l'importance des choses. Cependant si je leur parle comme je pense, ils seront très mécontents de moi. Il est parfait que je vous dise dans des conférences apparemment faites pour tout le monde ce que je devrais vous dire en particulier. En effet, lorsque je parle ainsi, je ne regarde pas celui qui est visé. Il se sent libre et se dit que personne n'a compris que cela s'adressait à lui. Tandis que si je lui parle seul à seul, il sera fâché contre moi et nos relations seront changées. Personne ne sait à qui sont destinées les remarques que je fais au cours de nos causeries et de nos conférences. Il faut que je sois très attentif envers les personnalités qui sont toujours prêtes à se cabrer. Aussi quand je parle pour vous gronder, je regarde en l'air, et l'honneur est sauf. Le Maître agit de même. Il parle très rarement personnellement aux frères et soeurs. Il m'a parfois parlé ainsi et j'en pleurais de joie. Mais il est généralement très dangereux de parler en particulier à chacun. Aussi le Maître parle surtout dans les conférences. Si vous voulez me croire aujourd'hui, il faut que vous vous mettiez à vous analyser afin de savoir comment vous vous manifestez. Très souvent vous vous trouvez splendides et magnifiques. Vous supposez que votre amitié envers quelqu'un ou votre simple présence lui sont indispensables et qu'elles le sont aussi pour le monde entier, alors qu'en fait il n'en est vraiment rien. Croyez-moi, le monde entier se passe fort bien de nous. Il ne faut pas nous exagérer notre importance et penser que je pleurerai si vous ne venez pas au lever de soleil ou à la conférence. Il y en a parfois qui, pour se venger, ne viennent pas. Ils veulent me priver de leur présence. Mais leur présence est tellement sensible qu'on ne s'aperçoit même pas de leur absence. Les oiseaux chantent comme les autres jours. Ils agissent comme ceux qui veulent punir Dieu en le privant de leurs prières, de leur présence à l'église, de leur estime.

Les hommes ne s'analysent pas, en vérité. Quand vous êtes fâchés vous dites: "Je quitterai Frère Mikhaël, je quitterai la Fraternité et il n'en restera pierre sur pierre". Mais détrompez-vous. On ne s'apercevra même pas de votre disparition. La Fraternité est tellement grande, tellement vaste. Il faut que vous changiez votre mentalité. Vous voulez vous vengez envers moi? C'est ridicule! Une soeur très cultivée, Présidente d'une société de Paris fut très fâchée contre moi un jour où je parlais des défauts des français, qui les menaient à l'abîme (c'était avant la guerre). Je ne faisais que dire ce que je savais d'après le grand savoir du Maître qui indique les côtés faibles de chacun afin de permettre qu'on les corrige. Après la conférence, cette soeur vexée m'a dit: "Frère Mikhaël, les français sont magnifiques, croyez-moi, la France sera sauvée". Toutefois après la débâcle, elle a confié à quelqu'un que ce que j'avais dit était au-dessous de la vérité. Elle se repent d'avoir été vexée et de n'avoir pas compris, et a honte de revenir maintenant. Mais personne ne s'est aperçu de son absence, car nous étions tous occupés à d'autre chose que d'elle.

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mardi 11 octobre 2016

Nous sommes le résultat de nos comportements


On a les meilleures aspirations, on désire et on poursuit d'excellentes choses, et pourtant on se laisse aller au découragement. Pourquoi? Comme on ignore la loi selon laquelle se créent des conditions favorables pour réussir, on se désole, on est prêt à renoncer. Les résultats dépendent de nous, de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes. Beaucoup se découragent, gémissent, ou bien cherchent ailleurs, réclament autre chose, parce qu'ils ne reçoivent pas, ne réussissent pas, parce que les portes restent fermées devant eux.  



Premièrement, pour obtenir quelque chose, on doit fournir certains matériaux. Nous sommes dans une époque où l'on doit apporter chez le commerçant le récipient dans lequel il nous remettra le lait, le vinaigre ou l'huile que nous lui demandons. Il faut fournir soi-même les bouteilles, les boîtes ou les flacons, ou en rendre en échange de ceux qu'on vous remet. Autrement on ne vous donne rien. Le monde invisible agit de la même façon, mais ce n'est pas par avarice ou par pauvreté; je me sers seulement de cet exemple pour décrire les choses; le monde invisible n'aurait que faire de nos vieux emballages. Pourtant il attend de nous quelque chose, qui fait office de la monnaie. Il demande: "Avez-vous de cette monnaie dans vos poches?" - J'ignorais qu'il fallait avoir de l'argent, je n'ai rien". - "Alors revenez quand vous vous serez procuré le nécessaire, quand vous pourrez payer!" 

Le second point, c'est qu'il faut attendre pour être servi, même si on a de la monnaie. Ce que vous demandez dans un magasin n'est pas toujours préparé d'avance, et les employés doivent s'en occuper pour vous. Dans un restaurant on ne vous apporte pas tout de suite le plat que vous commandez ou bien vous vous dites que c'était déjà cuit depuis la veille, que ce n'est pas frais....On voudrait bien être servi très vite et que pourtant ce soit frais! Que d'exigence! Il est pourtant normal d'attendre que les légumes, les salades, ou la viande soient nettoyés et apprêtés, et si le marchand ou le restaurateur n'ont pas tous les éléments nécessaires, il leur faut du temps pour les assembler. Donc il faut attendre, et on attend. Il n'en va pas autrement dans le monde invisible.  

Quelle est la monnaie que vous devez avoir dans votre poche pour être reçu à la porte du monde invisible? Votre ardeur, votre confiance, votre amour, votre patience. Le monde invisible, quand il voit cette monnaie-là, vous ouvre sa porte et vous fait asseoir: "Attendez quelques minutes, nous allons préparer ce que vous demandez".

Quelques minutes, cela peut être des semaines, des mois, des années ou.....des siècles. Les mesures dans ce monde-là ne sont pas celles de notre temps. On accepte et on comprend qu'un tailleur ne puisse pas livrer rapidement le costume qu'il doit confectionner; il faut des essayages, et on sait bien qu'il doit satisfaire d'autres clients. Et dès qu'il s'agit du monde invisible, on croit que tout est automatique, qu'il suffit de glisser une monnaie dans la fente d'un appareil pour qu'il vous tende l'objet désiré. Non, le monde invisible n'est pas un automate. Il est tout habité d'esprits, qui travaillent à la vitesse de la lumière, mais ensuite l'objet vous est apporté par un employé qui ne vous atteint peut-être pas directement parce que vous avez donné une adresse inexacte ou incomplète, ou bien parce que se sont modifiées vos conditions; vous avez changé de femme, d'enfants dans la nouvelle vie où vous êtes venu vous incarner, vie déterminée par un passé séculaire. Autrefois vous avez désiré des choses précises, bizarres, et pour les réaliser, de nombreux esprits ont dû se mettre au travail. Pendant ce temps, vous avez pris un autre corps, une autre identité, une nouvelle famille, et les esprits vous cherchent sans vous trouver. Les ouvriers du monde invisible sont innombrables, mais il leur faut du temps pour réaliser tout ce que vous demandez.

 Nos projets, nos désirs, nos souhaits n'aboutissent et ne trouvent réalisation que si nous donnons quelque chose de notre coeur, et si nous sommes exempts de doute, d'impatience, de révolte. C'est la monnaie qu'on nous demande. Il faut que le désir que nous envoyons vers le ciel soit persistant, fidèle, durable. Si vous désirez une vertu, un bien durant trois minutes au cours d'une année, cela ne forme qu'une pensée si minuscule qu'elle se perd très vite dans l'espace. Le monde invisible attend de vous que vous demandiez encore, que vous désiriez encore, et s'il voit que c'est déjà fini, qu'aucune nouvelle prière ne vient, il annule votre demande. Et vous savez bien qu'aux objets perdus, beaucoup restent sans que leurs propriétaires viennent les réclamer, si bien qu'on les utilise ailleurs. C'est une image très simple qui illustre comment cela se passe dans le monde invisible.


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LORSQUE DEUX ETRES S’AIMENT




Aimer est le plus grand des mystères.
Aimer, c'est manifester la plus grande puissance du monde.
Aimer, c'est sentir le véritable bonheur.



L'âme humaine est préparée pour aimer de cet amour. Malheureusement le corps physique veut s'en mêler et il embrouille tout. Il ne faut pas que le corps physique participe trop à l'amour. Pour conquérir l'amour de quelqu'un tournez-vous vers Dieu et dites-Lui: "Père, tu as de nombreux enfants. Fais que parmi eux s'en trouve un que je puisse aimer, et donne-nous ta bénédiction. Permets-nous de nous aimer". Dieu ouvrira vos âmes, pour l'éternité. Vous connaîtrez alors un vrai mariage. Je vais vous étonner et vous choquer peut-être. Autrefois, le mariage était tout différent de ce qu'il est aujourd'hui. Il n'y avait pas de cérémonies, pas de prêtres pour faire faire des promesses. Dieu Lui-même bénissait l'amour.

Lorsque deux êtres s'aimaient, c'était véritablement d'un amour éternel, parce que Dieu les liait ensemble. Quand les hommes oublièrent cet amour, en même temps que beaucoup d'autres choses, ils inventèrent les rites, les engagements, tout le cérémonial d'aujourd'hui. La foi dans l'amour avait disparu. Chacun pose à l'autre la question: "M'aimes-tu? et recommence le lendemain. Pourquoi? On oublie d'aimer, justement parce qu'on le répète à tout moment.

Dans la science occulte, on vous enseigne de ne pas dire à quelqu'un que vous l'aimez. Cela risque fort d'être le début des querelles et des mésententes. Un disciple, quand il entend qu'on lui dit: "Je vous aime", fait semblant de n'avoir pas entendu, afin de ne pas perturber ce qui est en voie de développement. Répondre: "Moi aussi", va les conduire tous les deux à faire des essais, des expériences. Et s'il répond le contraire, cela ne vaut guère mieux. Il ne doit pas ouvrir toute grande sa porte et donner tout. Et s'il doute de cet amour et demande: "Combien m'aimez-vous?" Quelle sera la réponse? Un enfant écarterait ses bras: "Comme ça", parce qu'il ne peut avoir une idée de la grandeur de l'amour. Aux yeux d'un Maître cette mesure est minuscule.

Posez l'autre question : "Comment m'aimez-vous?"

L'amour d'un loup ou celui d'une brebis seront bien différents, l'amour d'un lion ou celui d'un ange n'ont pas grand-chose de commun. Parler de votre amour vous fait courir un danger: que diminue l'amour. Il ne faut pas toujours dire l'amour: il se sent, il se voit, il se manifeste d'autres façons. Je perçois tout de suite si on m'aime ou non. Les choses les plus difficiles à cacher sont l'amour et la haine. Manifester l'amour sans le dire crée les meilleures conditions dans l'âme des autres, car cela donne la liberté tout en donnant la douceur et le ravissement. Demandez à Dieu comment aimer. Ne dites pas votre amour, et vous le verrez durer.

Les paroles font bientôt naître incompréhensions et malentendus. Il faut veiller sur l'amour comme sur un trésor infiniment précieux. Il ne faut ni l'exprimer ni exiger que l'autre l'exprime par des mots. L'amour véritable est la plus grande et la plus profonde des sciences, qui n'a pas encore été étudiée. N'apprenez que l'amour. L'amour est la chose la plus rare, la plus méconnue, la plus inconnue. Quand on le connaîtra, il nous gonflera à un tel point, que nous ne serons plus vexé ou outragé par personne, que nous pardonnerons tout. L'amour efface toutes les offenses.

Je préfère l'amour à la sagesse et à la puissance. J'aime le savoir et le pouvoir, bien sûr, mais je ne les crois pas aussi nécessaires. Avec la sagesse on souffrira de l'incompréhension des autres. Les femmes n'apprécient pas tellement la sagesse. Les sages, les philosophes sont des solitaires, respectés et lointains. Quand vous aimez, on vient à vous, au contraire; surtout les femmes. Et la puissance, permet-elle de changer le monde? Non. Vous risquez de devenir un homme terrible, craint, haï. Il y avait un roi très puissant et tyrannique. Sa femme lui demanda: "Mon chéri, donne-moi pour une journée le pouvoir afin que je sache comment on gouverne". Elle suppliait et pleurait, il céda, déraisonnablement. Et dès l'aube la reine donna l'ordre qu'on tuât le roi son mari.

Moïse était un homme sévère et terrible, et on ne l'aimait pas. Christ était simple, tous l'aimaient. Je préfère l'amour à la puissance et à la sagesse, sinon je courrais le danger d'être pendu. Je vous entends dire: "Mais non. Tout le monde vous aime. Personne n'est pareil à vous. Vous ne risquez rien!" Connaissez-vous l'histoire arrivée à Cromwell? Un flatteur lui disait: "La foule est venue à vous. Quelle gloire est la vôtre!" Il répondit: "Ma gloire serait encore plus grande si j'avais été pendu". Eh! oui, je sais que la foule accourrait si je manifestais de la force, de la puissance. N'utilisez pas la force, n'exigez pas des autres qu'ils se plient à vos ordres, à votre volonté. N'oubliez pas que les autres, un jour, pratiqueront à votre égard les méthodes dont vous leur avez donné l'exemple. Si vous usez des bâtonnets, en bons élèves ils s'en serviront à leur tour. Voilà pourquoi je ne vous gronde pas, mes amis! Je vous livre un de mes secrets. Les autres je les garde pour moi, car je sais que si je les donnais, on s'en servirait contre moi; pas par méchanceté, mais parce que la nature est ainsi faite. Je garde un secret précieusement, comme le Prince d'Orange qui était chargé d'une mission auprès de l'empereur. A un officier trop curieux, il demanda: "Général, savez-vous garder un secret? - Oui, Prince. Eh bien! moi aussi". Je ferai comme le Prince, je garde un secret pour moi. Que peut être ce secret?

Un ouvrier qui voulait connaître le secret d'un potier célèbre se fit embaucher dans son atelier. Il y travailla une année durant sans être capable de fabriquer un pot correctement. Le maître-potier lui dit: "Reste encore deux ans, je te donnerai mon secret". L'ouvrier travaille avec assiduité et humilité pendant deux ans, ne cessant de se perfectionner. Un jour, le potier l'emmena vers le four et lui dit: "Je vais te donner mon secret". Il saisit l'un après l'autre les pots qui étaient dans le four; il les sortait, il soufflait dessus, puis il les posait de côté. L'ouvrier disait: "C'est tout ! J'ai perdu mon temps". Eh bien! il en est ainsi de tous les secrets. Il y avait dans le passé, deux peuples ennemis, les Sybarites et les Crotoniates. Les premiers avaient entraîné leurs chevaux à danser sur une certaine musique, même les chevaux des militaires. 

Chez les Crotoniates ennemis, on étudia cette musique, et un beau jour on la fit jouer sur le champ de bataille, si bien que les montures des cavaliers sybarites se mirent à danser au lieu de se lancer à l'assaut de l'armée ennemie. Les Crotoniates gagnèrent la guerre. Nous sommes ces deux peuples. Sybarites et Crotoniates sont en nous. Ils ont des chevaux et nous devons connaître leur musique et leur danse, savoir leur programme et leur façon d'agir. Nous devons vaincre les ennemis en apprenant leur danse, afin de les dominer. Nous devons connaître tous les airs que chantent nos passions afin de pouvoir les dompter. Se connaître, cela prend des années.

 La première chose à étudier, c'est l'amour. L'amour vient par la foi, pas autrement. Il faut croire en Dieu pour que son amour nous visite. En dehors de l'amour, rien n'est possible. Si quelqu'un veut que je l'aide, il faut qu'il passe entre nous un courant d'affection, d'amour, il faut une harmonie. S'il n'agit que pour lui-même, j'y perdrai ma peau. Notre méfiance, nous devons la réserver à ceux qui profitent de nous, qui arrachent notre peau, mais pas à ceux qui nous apportent la lumière. N'ayez pas peur de celui qui vous protège, mais augmentez votre confiance et votre amour. Ayez foi, comme cet homme paralysé qui fut guéri. L'amour est capable de modifier même ce qui paraît immuable. Donc soyez plus généreux, donnez de bons regards, de bonnes paroles, de bonnes pensées. Vous restez là, crispés, fermés, repliés. Ouvrez vos coeurs, devenez accueillants. Et lorsque vous vous rencontrez en dehors de la Fraternité, soyez encore et toujours fraternels. Le contraire signifierait que vous ne comprenez rien à l'amour. L'amour vous protégera et vous sauvera. Il y a des regards et des sourires qui sont des barrières infranchissables. L'amour est la plus grande des forces.



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samedi 8 octobre 2016

LE RÔLE DES HAUTES MONTAGNES - L'EAU




Sur les hauts sommets, il y a toujours de la neige. Grâce à cette neige qui fond, les rivières se forment. Tous les cours d'eau descendent des hautes montagnes. Si nous interprétons ce symbole, nous verrons quel mystère il cache. Toute la terre et toutes les créatures, plantes, animaux, hommes, sont nourris grâce à l'existence des montagnes. S'il n'y avait pas de montagnes, y aurait-il des mers ? En tout cas il n'y aurait pas de rivières. L'eau ne se jette pas tout de suite dans la mer et le chemin qu'elle suit en passant dans les plaines permet aux êtres et aux plantes de se nourrir. Peut-être pourrait-on découvrir d'autres moyens si les hauts sommets n'existaient pas, mais ce ne serait pas la vie créée par Dieu.



Les hautes montagnes sont les matrices de la terre. C'est par elles que la terre communique avec le ciel, qu'elle absorbe le fluide céleste et, fécondée par lui, elle le transmet aux créatures. Les montagnes sont les grandes antennes par lesquelles la terre communique avec le ciel. La mieux située de toutes, c'est l'Himalaya. Son emplacement est l'endroit le plus sacré de la planète. Les esprits de diverses catégories visitent les montagnes, parce que les sommets absorbent la puissance et la force qui descendent du ciel, et s'imprègnent de leurs hautes qualités. Les esprits profitent de ces forces qui se manifestent là sous forme de grands tourbillons, d'ondes puissantes et lumineuses de diverses couleurs. Ils se baignent dans ces effluves, s'y lavent et s'y renforcent, puis ils repartent. De même que nous allons nous plonger dans la mer, dans les rivières pour nous laver, nous reposer, les esprits viennent sur les sommets.

Nous ne savons pas absorber les richesses offertes par l'eau, mais eux savent absorber les forces qui se trouvent sur les montagnes. Nous ne savons pas ouvrir les pores de notre âme; notre corps physique seul se lave un peu et l'humidité pénètre légèrement dans le corps, ce qui est déjà très utile.

Je vous ai déjà dit que l'humidité et la sécheresse, la chaleur et le froid sont indispensables et que leurs vibrations entraînent d'autres variations importantes dans l'homme. Si l'on connaît ces quatre facteurs, on connaît aussi les mobiles, les facteurs prépondérants dans la vie. Lorsque la sécheresse augmente et que l'humidité diminue, on ne peut l'augmenter seulement en buvant de l'eau, cela ne peut enlever la sécheresse que l'on ressent. Pour la vaincre, il faut se plonger dans l'eau et surtout, se laver les pieds, car ceux-ci absorbent une partie de l'humidité et l'envoient dans tout l'organisme, si bien que la sécheresse si dangereuse pour le système nerveux, disparaît. C'est un grand secret que je vous donne, vérifiez-le. Les pieds aident la tête, parce qu'ils sont en étroite liaison avec elle. Pourquoi? Parce que la tête et les pieds sont les deux pôles. La tête représente les hautes montagnes, c'est-à-dire la partie par laquelle l'homme communique avec le ciel. Les pieds représentent la terre, la plaine. Pour que la communication soit bonne entre tête et pieds, il faut que ceux-ci soient bien lavés. Les pieds sont liés à la tête, parce que ce sont les pôles opposés. Pour toucher la tête, touchez les pieds. Vous pouvez améliorer la tête, le cerveau, le système nerveux en soignant les pieds. Il faut laver les pieds, les toucher, les palper, leur parler, les traiter avec attention. Il est curieux que l'homme aime à toucher les pieds des autres et pas les siens, alors que les femmes aiment beaucoup que quelqu'un leur touche les pieds, les caresse; mais elles ne s'intéressent pas aux pieds des autres.

Cependant Marie-Magdelaine a soigné les pieds de Jésus. Pourquoi, dans le passé, les femmes lavaient-elles les pieds des hommes?

Parce que la tête (homme) est liée avec les pieds (femme). Lorsque Marie-Magdelaine a lavé les pieds du Seigneur, tous ceux qui étaient présents étaient révoltés. Pourquoi le Christ n'était-Il pas mécontent? Il dit que Marie-Magdelaine instinctivement connaissait et appliquait une loi, et Il a fait taire les murmures de l'assistance. Et pourquoi Lui-même a-t-Il lavé les pieds de ses disciples?

On raconte que dans les couvents, dans les institutions religieuses, on conseille de ne pas se laver pour devenir saint, car on ne doit montrer sa nudité ni aux autres ni à soi-même. Il est triste de comprendre les choses de cette façon et d'identifier la sainteté avec la saleté; certains sont restés sans se laver, pendant des années, pensant de cette manière devenir des saints!

D'où provient cette habitude?

Sans doute des ascètes qui, dans le désir de mépriser et maîtriser leur corps auquel ils attachaient trop de prix, ne se lavaient plus. Ils auraient dû aussi ne pas le nourrir, car c'est également une occupation dangereuse qui forcément conduit ensuite à d'autres soins. Comment comprendre que des femmes acceptent de ne plus se laver normalement, de ne plus se déshabiller normalement? Dans certaines institutions religieuses, c'est toute une science que de se déshabiller, paraît-il. On doit se vêtir et se dévêtir sans qu'à aucun moment le corps ne soit visible dans sa nudité, même partielle. Quel problème. Croyez-moi, la sainteté n'a rien à faire avec de telles aberrations! Elle commence par la pureté physique avant toute autre chose.


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