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mercredi 30 août 2017

Certains ont besoin d’être plus secoués que d’autres



Les amis qui viennent me poser des questions sont de trois sortes.

Les premiers ressemblent aux pierres. Quand on prend une pierre on lui donne un coup de pied pour la faire rouler et elle s'arrête bientôt. Pour qu'elle continue à bouger, il faut encore une fois lui donner un coup de pied, et ainsi de suite indéfiniment. A ces êtres semblables aux pierres, vous devez donner des coups afin qu'ils se meuvent, qu'ils marchent, car ils doutent ou critiquent au lieu de continuer leur travail. Je laisse ces pierres aux bons soins du Grand Sculpteur qui possède de gros marteaux!

Je choisis ceux qui appartiennent à la deuxième catégorie, celle des graines. Je les prends, je les plante et elles commencent à germer et à pousser toutes seules. Il faut leur donner de l'air, de l'eau et de la lumière, mais elles croissent et travaillent d'elles-mêmes. Je laisse de côté les pierres, et aussi les graines qui ne veulent pas germer. Mon affaire, c'est d'arroser; il faut que les plantes croissent d'elles-mêmes. On ne plante les bonnes graines qu'une fois, une seule fois, il ne faut qu'un unique choc, pour les éveiller; les pierres, il ne faut jamais cesser de les pousser.



Les êtres de la troisième catégorie sont comme les animaux. Une fois mis au monde ils cherchent eux-mêmes leur nourriture. Il n'y a pas de souci à se faire à leur sujet. Voyez les poussins qui, à peine sortis de l'oeuf, cherchent l'herbe et se débrouillent. Cette catégorie d'hommes représente les êtres les plus élevés. Une fois allumés, lancés sur le chemin à suivre, ils savent marcher. Ils n'ont pas besoin de nous. Ils cherchent eux-mêmes leur nourriture et savent se déplacer pour cela.

Nous ne sommes pas encore tous de cette catégorie. Ce sont les génies qui en font partie ; par la suite ils deviendront des soleils. Même les plus grands Initiés ont eu besoin de l'aide de quelqu'un ; voyez le Bouddha et Moïse. Vous direz que le Christ n'a pas été dans ce cas. C'est une autre question. Ce n'est pas le moment de l'aborder.


Message-Audio de Omraam Mikhaël Aïvanhov
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samedi 26 août 2017

Non, le Christ ne nous sauvera pas d'avance



On est contraint de se demander ceci : "Y avait-il deux Dieux ? L'un qui envoya Moïse et ordonna les holocaustes d'animaux et l'autre qui envoya le Christ et réclama seulement le coeur des humains ? Ou alors s'il n'y a qu'un seul Dieu, Il s'est contredit par la bouche du Christ".

Comment résoudre ces problèmes ? C'est simple. Il n'y a qu'un seul et même Dieu manifesté à travers Moïse et le Christ. Ce Dieu était, est, et sera. Ce qu'on ne comprend pas, c'est qu'il y a une évolution et que Dieu envoie successivement différents messagers aux hommes pour leur indiquer le chemin, pour éduquer la masse. Car à l'époque du Christ celle-ci n'était pas la même qu'au temps de Moïse. Les hommes de l'époque du Christ pouvaient déjà faire des choses que ceux de l'époque de Moïse ne pouvaient même pas comprendre. Aussi le Christ a-t-Il enseigné des nouvelles prescriptions, plus lumineuses et plus spirituelles.

Moïse était à sa place à son époque. Mais lorsque l'humanité fut plus avancée dans son évolution, Dieu a envoyé le Christ, dont l'enseignement a dépassé tout ce qui avait été enseigné jusque-là à Rome, en Grèce et en Atlantis.



Personne n'avait encore donné une initiation pour la foule, pour les pauvres, les malheureux, les pécheurs. Toute initiation était réservée jusque-là à l'élite des humains, tandis que la foule demeurait dans l'obscurité et la misère. Il existait une sévérité, une cruauté, une misère extrême. La religion juive décrivait un Dieu implacable, comme un feu dévorant, qui ne pardonnait qu'après quatre générations. On avait créé un Dieu monstrueux. Seuls les Juifs étaient sauvés, tous les autres devaient être passés par l'épée.

Actuellement tout se répète dans nos églises. Les religieux ne peuvent comprendre qu'il y a évolution, que les hommes doivent évoluer jusqu'à atteindre la perfection. Ils se sont cristallisés dans les formes des rites, ils s'attardent dans la poussière. L'esprit n'existe déjà plus en eux. Le Christ, qui a secoué la cristallisation des rabbins juifs d'autrefois, a été tué par eux parce qu'Il osait changer la forme des rites, des prescriptions anciennes et caduques. S'Il venait aujourd'hui apporter une plus grande évolution que celle déjà provoquée par Lui il y a deux mille ans, s'Il venait dire qu'on doit vivre, manger, prier autrement, Il serait persécuté comme dans le passé, et par l'Eglise elle-même.

La même incompréhension et la même cruauté existent dans l'Eglise d'aujourd'hui, dite chrétienne. Toutefois, l'évolution brisera tous les obstacles et l'humanité accédera à une plus grande liberté.

 Aujourd'hui, où se trouve la liberté ? Je ne la vois pas dans l’Église. La corruption, le matérialisme, le commerce et même la politique y règnent. L’Église a même participé à la guerre, l'a aidée. Elle bénit les armes. Un véritable chrétien, comme l'entendait le Christ, traitera une telle église de païenne. Le Christ apporte maintenant sur terre une nouvelle vague de vie. Il dit: "Vous êtes comme les hommes d'autrefois. Il était bon jadis de manger et boire comme des animaux, mais je crée un nouveau ciel et une nouvelle terre; et tous ceux qui restent dans cette ancienne mentalité ne pourront participer à la construction nouvelle". Il faut donc dépasser le point atteint. Les chrétiens anciens disaient: "Brûlons ceux qui ne sont pas comme nous".

L'Enseignement nouveau nous conduira plus loin dans la pureté disant: "Ce qui était pureté autrefois est impureté pour nous qui comprenons davantage. Votre ancienne justice est pour nous de l'injustice. Vos sentiments les plus désintéressés sont de l'égoïsme à nos yeux, du pur égoïsme". Que diront les religieux à ces nouveaux chrétiens? Ils s'indigneront comme les scribes du temps du Christ et diront: "Brûlons ces gens-là".

La nouvelle évolution consiste à être purs, à consacrer toute sa vie au service de Dieu, à ne pas monnayer ses sentiments religieux. L’Église accumule des biens, elle croit à la police humaine à laquelle elle fait appel pour défendre ses intérêts et sa vie. Elle croit aussi à la justice humaine et n'attend rien de la divine sinon théoriquement. Je ne vois nulle part que le Christ ait dit les choses sur lesquelles l’Église s'appuie pour protéger et arrondir ses biens terrestres. Si vous avez la foi et l'amour, vous êtes protégés; mais si vous avez besoin de la police pour vous garder, c'est que vous n'êtes pas la véritable Église, vous n'êtes pas les véritables prêtres de Dieu. Dieu Lui-même changera la terre, créant un nouveau ciel et une nouvelle compréhension philosophique. Vous allez le voir vous-même.

Tous ceux qui veulent s'opposer à cela et discuter seront balayés, nettoyés et il ne restera rien d'eux. C'est Dieu qui opère ce bouleversement; nul ne peut s'y opposer. Nous devons faire un nouveau travail et non l'ancien, parce que devant Dieu, notre bonté et notre miséricorde seront trouvées méchanceté et dureté. Notre bonté apparaîtra égoïsme et notre charité avarice. Notre amour sera jugé sensualité, notre sagesse ignorance et stupidité. Nul ne peut se vanter d'être chrétien. Où est le christianisme? Là où l'on vit comme des animaux?

Le Christ ne vivait pas comme les prêtres vivent. Vous pensez que je touche là une question très dangereuse qui me perdra. Oui, je sais que les prêtres chrétiens d'aujourd'hui savent se venger comme ceux du temps de Jésus. Mais j'accepte d'être brûlé encore une fois, car je l'ai déjà été dans le passé.
Beaucoup ne sont prêtres que pour gagner leur vie plus facilement. Ils étaient faits pour être bouchers plutôt que prêtres. Il est écrit sur leur gros ventre et leur face rubiconde, sur leur visage et sur toutes leurs formes qu'ils n'étaient pas faits pour la vocation de prêtres, qu'ils n'ont rien de spirituel en eux.  

Croyez-moi: un jour viendra où il ne restera que les vieilles femmes dans les églises. On ne peut expliquer la religion par des solennités et du faste. Dans le passé on faisait des miracles dans les églises, il y avait des âmes inspirées. Mais actuellement les églises sont richement parées, on communie avec du vin de qualité, mais il n'y a aucun miracle, l'esprit est absent. Il n'y a que des formes. Or, aujourd'hui il faut croire en Esprit et en Vérité. On nous dit: "Vous n'êtes pas dans l’Église". Alors je demande: "De quelle Église parlez-vous?"

L’Église, c'est vous, c'est moi ; ce sont tous ceux qui servent Dieu véritablement. L’Église est construite sur les âmes vivantes et non en pierre de taille. Les églises en pierre ne sont que des bâtiments périssables d'où l'Esprit peut être totalement absent. Nul ne peut me dire que je suis dans le faux chemin. J'ai consacré ma vie au service de Dieu, je parle gratuitement, je cherche à mener tous les êtres à la source.

Suis-je chrétien ? C'est la forme qui compte pour les autres, ce n'est pas l'esprit. Il leur suffit qu'on soit enregistré par l’Église comme chrétien pour être sauvé! Les mahométans, les bouddhistes, même s'ils manifestent toutes les vertus ne peuvent pas être sauvés, pensent-ils. On recommence à décrire Dieu comme un être cruel, partial. "Nous serons sauvés et tous les autres iront en enfer, dans le feu", disent les gens de l’Église.

Cependant Dieu est Père de tous et Il aime tous les êtres. Nous pensons qu'Il sauvera même mieux les mahométans que les catholiques étroits et les chrétiens; parce que les mahométans tombent à terre pour prier partout dans les rues sans se préoccuper de personne. Ici par contre, personne ne prie, ni dehors, ni chez soi. On se contente d'être inscrit sur les registres des baptêmes, de réciter des prières toutes faites sans même y penser et de vivre exactement comme les païens, et l'on pense qu'on sera sauvé. Je ne crois pas à de telles bêtises!



Chacun se sauvera personnellement. Le Christ a ouvert le chemin afin que chacun se sauve en le suivant. Il n'a pas sauvé les hommes à l'avance, comme l’Église catholique prétendait le faire par les indulgences qui permettaient, une fois achetées, de vivre n'importe comment sans que cesse l'immunité due à l'indulgence. Non, le Christ ne nous sauve pas d'avance; penser cela, c'est ne rien comprendre. Il faut tout réexpliquer tant on a mis en circulation depuis longtemps de fausses interprétations. On est sauvé si l'on marche dans le chemin que le Christ a montré, ce chemin que nul avant Lui n'avait montré. Les anciens chemins conduisaient aux réincarnations; celui du Christ nous en libère. Mais cette question sera pour une autre fois. Je ne demande pas que l'Eglise change; telle qu'elle est, elle est magnifique pour la foule.

Mais pour tous ceux qui veulent aller plus loin, elle n'est pas suffisante. Si l'on anéantissait l'Eglise, qu'en résulterait-il pour la masse? Je ne suis pas un fanatique. Les petites culottes vont fort bien à l'enfant, mais peuvent-elles vêtir l'homme de quarante ans? Je m'élève contre ceux qui veulent à toute force vêtir les hommes faits avec des vêtements d'enfants. Je ne suis pas bigot, je suis plus large que vous ne pouvez le comprendre. Je vous explique simplement que l'Eglise ne suffit plus aux besoins des hommes qui ont évolué.

  Messages de Omraam Mikhaël Aïvanhov
Retranscrits par Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/


FAIRE LA MOITIE DU TRAVAIL



Je parle souvent d'une façon un peu bizarre, et avant que j'aie pu exprimer ma pensée jusqu'au bout, déjà mes amis se demandent si je ne suis pas en train de blasphémer. Par exemple je dis:

"Dieu est faible, plus faible que vous ; vous Le croyez Tout-Puissant et vous attendez tout de Lui". L’Église et les philosophes ont toujours dit exactement le contraire, ce pauvre frère Mikhaël perd la tête, l'orgueil le gagne. Mais non ! Quand je dis que Dieu est faible et qu'Il ne peut pas tout faire, c'est une façon de parler. Je vais me faire comprendre.

Le soleil est la cause de tous les mouvements et de tous les événements terrestres. Les savants le disent et vous en êtes bien convaincus, n'est-ce pas ? Alors, priez-le d'entrer dans votre maison. Vous pouvez le prier des années durant, et il n'entre pas. Pourquoi ? Il est faible et il vous crie : "Je ne peux pas entrer". Vous suppliez : "Je suis dans l'obscurité, mes pieds chancellent, la tête me tourne, ma femme ne me comprend pas, mes enfants me battent, je ne dors pas. Viens, ô mon soleil !

On me dit que tu brilles dans toute ta splendeur. Viens, entre, décide-toi. Je te donnerai des cadeaux". Et toujours le soleil répond: "Je ne peux pas entrer. Tu as mis à ta fenêtre un épais rideau et je ne peux pas l'écarter. C'est toi qui dois l'enlever. Cela, je ne puis le faire, cela ne dépend pas de moi".

 Ce geste, nous devons le faire nous-même. Le soleil est faible, il est incapable de tirer le rideau. Vous le dites plus puissant que vous, mais ce geste lui est impossible. C'est votre affaire à vous, à vous seul. Eh bien! Dieu a cette même faiblesse devant votre rideau intérieur. Est-ce un blasphème de parler ainsi? Non. Le ciel m'écoute, il vous conseille d'être attentif à mes paroles et de ne pas tout attendre de lui. Ouvrez le rideau fermé en vous. C'est la première moitié de la solution du problème, qui vous revient. Le soleil fera le reste, il entrera ! Tirer le rideau, c'est notre affaire. Qu'ensuite nous soyons éclairés, illuminés, embellis, guéris, c'est l'affaire du soleil. L'homme réclame que Dieu entre dans son âme, qu'Il le sauve de tous les dangers, qu'Il le protège, il va à l'église allumer un cierge, et malgré tout, Dieu n'entre pas, parce qu'il ne retire pas le rideau qui obture sa fenêtre. Il y a des rideaux de soie, de coton, de brocard ou de papier. Les uns sont dans notre tête, d'autres dans notre coeur ou dans notre volonté. Chacun doit tirer son rideau.

Tous ces rideaux minuscules, minces comme une feuille de papier à cigarettes, sont si opaques que, plongés dans l'obscurité, nous nous heurtons à tous les meubles. Christ disait: "Vous avez des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre". Cela signifiait: "Vous avez de petits rideaux sur les yeux et sur les oreilles; vous ne voyez ni entendez".  



Nous devons faire la moitié du travail, Dieu fera l'autre.

Certains d'entre vous attendent tout de Dieu. Ils se disent : "Nous sommes ses enfants. Un père doit, de toute évidence, s'occuper de ses enfants". Cette attitude est celle du riche agriculteur qui se promène dans son vaste domaine en se disant: "Dieu va retourner mes terres, les ensemencer et Il s'occupera de la moisson". Il a beau attendre, ce riche, il ne récolte rien! Beaucoup agissent de cette façon et, quand tout va mal, ils accusent Dieu: "Dieu m'a oublié". Ils n'ont ni semé ni planté ; ils n'ont pas enlevé leur rideau. Que de fois je vous ai entendu dire intérieurement: "Dieu m'oublie, malgré tout ce que je fais. Je suis prêt depuis des années. Je voudrais être à la tête et je reste en queue. Pourquoi?" 

Parce que vous commettez la faute grave de tout attendre de Dieu. Dieu ne peut pas tout. Mieux, Dieu ne veut pas enlever Lui-même notre rideau. Pourquoi ? Pour ne pas augmenter et encourager notre paresse. Dieu peut, quelquefois, soulever le rideau. Il envoie le vent. Le vent est très serviable. Une brindille est posée quelque part, le vent vient, la soulève et la transporte ailleurs en lui disant: "Tiens, plante-toi ici".

Quelque temps après, la brindille a donné naissance à une petite plante qui va croître dans ce champ étranger. Le propriétaire s'en étonne. Mais la vigne, les pommes de terre, le blé, les légumes ne se multiplient et ne se propagent pas ainsi. Il y a de grandes différences entre les herbes que transporte le vent et les plantes cultivées et comestibles. Le vent ne transporte que des choses inutiles, des mauvaises herbes.

Message-Audio de Omraam Mikhaël Aïvanhov
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jeudi 17 août 2017

Les lois de la nature : homme / animal



Dans quelle mesure les abattoirs font-ils du mal à l'humanité ?

Réponse de Omraam : Dans la mesure de la justice.

Vous mangez des animaux ? D'autres êtres viendront vous manger, microbes, virus et autres petits voleurs. Tant de têtes animales coupées, tant de têtes humaines tomberont ; tant de sang animal versé, tant de sang humain coulera. Vous voulez manger des animaux ?

Mais ils reviendront vous harceler : "Tu m'as empêché d'évoluer. De quel droit ? Si tu m'avais demandé mon accord, peut-être aurais-je accepté de me sacrifier". Oui, il peut arriver qu'un animal consente à mourir pour vous. Avant de tuer un poulet, il faut lui poser la question. Vous saurez sa réponse s‘il se laisse saisir sans résistance et sans cri. Ne lui faites pas violence. Ou bien vous devrez en payer le coût.



Chaque jour les animaux que vous avez mangés reviennent en vous sous forme de passions, de tourments, de craintes et d'angoisses. Aujourd'hui c'est un cochon qui réclame sa part, demain ce sera un loup qui vous rendra méchant ou un serpent qui vous poussera à mentir et à tromper. La nourriture carnée lie les hommes au côté passionnel que les animaux représentent ; elle les introduit dans le royaume animal, et ils ne peuvent plus dormir tranquilles. Le végétarisme contribue à préparer une nouvelle race, libérée des passions.

Comment la viande agit-elle en vous ?

Elle fait que vos cellules s'individualisent et refusent obstinément de vous obéir. Vous voulez les calmer, les dompter, elles tremblent de peur devant vous; comme les lapins que vous avez mangés, elles fuient. Si vous étiez végétarien, vos cellules seraient calmes et dociles. Elles ne seraient plus personnelles à l'extrême, mais fraternelles. On me dit : «Kant mangeait de la viande et pourtant il fut un grand philosophe". Oui, je le reconnais, mais savez-vous ce qu'il aurait pu être s'il avait été végétarien ?

Je vous donne un conseil : cessez de critiquer et disputer les Initiés, qu'ils soient du monde visible ou de l'invisible. Écoutez-les, sinon ils se retireront loin de vous et tout ira de mal en pis. Certains reconnaissent la sagesse d'un homme et cependant le traitent en ignorant ou en naïf et discutent tout ce qu'il dit. Quand je vois devant moi un être plein de bonté, de vertus,  je tremble,  je le respecte,  je l'aime. On ne traite pas un tel être comme n'importe qui.

Ne faites pas comme la petite fille qui tapait sur la tête de son père : cette enfant, plus tard, aura un fils qui agira de la même façon avec elle. Il voudrait mieux comprendre tout de suite!

Tous ceux qui ne veulent pas donner leur confiance aux esprits supérieurs et s'incliner devant eux se trouveront un jour dans la situation de comprendre leur faute. Aujourd'hui, on ne peut rien leur faire entendre. Mais plus tard, lorsqu'ils seront peut-être des chefs, des responsables, on ne les suivra pas, on ne les estimera pas. Ceux qui aiment et respectent connaîtront le succès, l'amitié, la douceur, ils réussiront. Sans respect, on n'apprend pas; sans humilité on n'évolue pas.

Question: Cesser brusquement de manger de la viande peut-il nuire à la santé?

Réponse : Oui. Il peut arriver que le végétarisme ne convienne pas à la nature d'un individu. Celui-ci ne doit pas brusquer sa nature. Toutefois la santé est toujours améliorée par le végétarisme, qui facilite la digestion et la circulation et diminue l'intoxication. La viande fermente et s'avarie très rapidement, alors qu'un fruit reste sain des semaines ou des mois. Dans l'organisme, la viande provoque la formation de déchets et de toxines, et le corps doit utiliser ses énergies à éliminer ces poisons. Il est des cas où la cessation brusque du régime carnivore rend malade. Cela se passe de la même façon pour un fumeur ou pour tout autre intoxiqué.

Subitement privé de son poison, l'organisme souffre. Les cellules réclament leur dose de la drogue dont elles sont imprégnées. Mais cela ne veut pas dire que la drogue, l'alcool, la fumée ou la viande soient de bonnes choses. Il faut cesser progressivement d'en absorber, afin que le manque ne provoque aucun trouble, et l'organisme bientôt nettoyé s'en trouvera toujours mieux.

Si le végétarisme nuisait à la santé, toute la nature serait tête en bas. L'homme n'est pas carnivore. Il n'est même pas herbivore.

L'étude de son tube digestif et des sucs qu'il sécrète révèle que l'homme est frugivore. Le végétarisme est un gage de santé future. Peut-être aurez-vous l'impression d'être moins vigoureux les premiers temps, mais bientôt votre résistance augmentera. Dans des concours d'athlétisme entre carnivores et végétariens ou au cours de travaux pénibles, on a constaté au départ une force, un élan supérieurs chez les carnivores. Mais par la suite, ils se fatiguaient vite, tandis que les végétariens montraient une constance dans l'effort et une résistance grandement supérieurs. Chez les premiers, l'effort faisait s'accumuler très vite des toxines dans les muscles sollicités et les paralysait presque, si bien que le repos était indispensable. Les végétariens poursuivaient leur travail ou leur course sans éprouver de fatigue, parce que leur sang était pur. Les carnivores fournissaient donc un effort plus intense, mais bref. Les végétariens gagnaient en durée. Ils eurent le dernier mot dans toutes les compétitions.

Ce n'est pas seulement aux points de vue religieux, scientifique et économique que le végétarisme est satisfaisant, mais aussi au point de vue esthétique. Est-il beau de déchirer la viande, comme le font les animaux et d'introduire des morceaux de chair déchiquetée dans le corps, ce temple sacré de l'âme humaine ?

Comment peut-on se sentir fille de Dieu, se vouloir élégante, fine, cultivée, et pourtant se nourrir comme les fauves ? Je trouve ce spectacle répugnant. Je sais que de nombreux philosophes, savants, médecins, prêtres avancent maints arguments pour défendre cette alimentation. C'est parce qu'ils veulent justifier leur propre faiblesse, et non par souci de vérité.

Les Vidéos de Omraam Mikhaël Aïvanhov

Source : le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/

samedi 12 août 2017

Le TEMPS ne s’explique pas


Le temps, c'est un problème extrêmement compliqué que de nombreux philosophes ont étudié, voulant le connaître en profondeur et comprendre ce qu'il représente.

Pour le découvrir ils se sont livrés à toutes sortes de calculs mathématiques, mais on ne sait pas chez quel savant trouver la vérité. Ils prétendent que le temps est une notion irréelle, purement abstraite, qui n'existe que dans la conscience de l'homme. Mais comment pourraient-ils convaincre les hommes ordinaires d'une telle explication ? C'est impossible.



On aura beau écrire des livres et des livres pour défendre ce postulat, il faut bien reconnaître que l'homme se meut dans l'espace et qu'il vit dans le temps.
Ces spéculations purement philosophiques ne rendent pas les choses plus claires, elles vous égarent plutôt. Ils sont nombreux, les arguments mathématiques et physiques qui démontrent l'inexistence du temps en tant que tel, et qui disent que l'espace et le temps dépendent du mouvement. Si nous augmentons ou diminuons le mouvement, le temps et l'espace sont modifiés. Le temps ne peut exister sans l'espace.

Comment le mesurer, s'il n'y a pas des événements qui se succèdent dans l'espace, s'il n'y a pas un intervalle dans lequel s'effectue un mouvement ? 
Le sujet est si profond qu'il faudrait des heures et des jours de réflexion et de concentration pour pouvoir le traiter clairement. Nous ne le ferons pas aujourd'hui. Mais ce que dit le Maître Deunov est très intéressant :

"Le temps est lié à l'espace, il représente une feuille de papier sur laquelle tout s'inscrit". Donc le temps doit être lié aux archives de la nature.

Certains pensent que la vie, c'est le mouvement. C'est bien plus. En fait, c'est la vie qui crée le mouvement. Dans cette vie, il y a une pensée, et encore bien autre chose.

Peu d’hommes et de femmes se lèvent le matin avec une idée fondamentale qui guidera leur activité et leur comportement durant toute la journée. Dès le réveil, la plupart s’agitent dans tous les sens, ils sortent, ils rentrent, et le soir ils se couchent épuisés, pour recommencer le lendemain : ils auront peut-être d’autres pensées, mais tout aussi désordonnées. Qu’ils décident d’être enfin habités et guidés par une idée, et alors, des forces qu’ils ne connaissent même pas et qui sont pourtant présentes dans leur subconscient, dans les cellules de leur corps, s’éveilleront, associeront leurs efforts et ils se sentiront éclairés, aidés, guidés. L’idée que vous devez mettre au centre de votre vie peut se traduire par un seul mot : lumière."              

Celui qui veut s’approcher de la perfection divine ne se préoccupe pas du temps : il travaille avec des éléments qui appartiennent à une autre dimension. Il se dit : « Même si cela doit m’occuper pour l’éternité, je ne m’arrêterai pas. Même si je n’y arrive pas, je continuerai. Tant que je marche, je suis vivant. »

Leur vie professionnelle, leur vie sociale, leur vie individuelle obligent les humains à tenir compte du temps, et pour certains cela devient une obsession : il y a les rendez-vous auxquels il faut arriver à l’heure, les horaires de travail, ceux des trains, des avions, ceux de l’ouverture et de la fermeture des magasins ou des administrations, etc. Sans parler du temps qu’il faut chercher à économiser puisque, comme on le dit, « le temps, c’est de l’argent. »

Le temps règne sur les humains. Mais, dans la vie spirituelle, le temps ne doit pas compter. L’essentiel, c’est le but. Et même si le but à atteindre reste inaccessible, peu importe, il faut continuer à avancer sans se préoccuper du temps."

Pensée et mouvement naissent de la vie. La vie, on ne la connaît pas.

Message-Audio No  166 le 13 septembre 1942
 de Omraam Mikhaël Aïvanhov

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vendredi 4 août 2017

Les deux Pieds sur la Terre



L'étude de la lumière et de ses transformations nous a révélé que tous les esprits vivent dans la lumière. Des transformations, il y en a aussi quand nous mangeons. Manger, c'est étudier la nourriture et ses transformations. La lumière est une nourriture qui arrive du soleil sur la terre, qui l'engloutit, l'absorbe, et lui fait subir des modifications que l'on peut connaître à l'aide de la grande méthode de l'analogie universelle. C'est pourquoi je dis souvent d'étudier attentivement le processus de la nutrition, le trajet qu'emprunte la nourriture, le fonctionnement des glandes qui la transforment, afin de comprendre beaucoup de choses importantes. Avant de devenir du sang, que de transformations les aliments doivent subir ! Ils perdent certains éléments et en reçoivent d'autres. Cette étude approfondie peut vous faire comprendre le secret de la pierre philosophale.  



Comment l'homme peut-il puiser ses énergies dans la nature en transformant en sang liquide les aliments solides qu'il ingère ?

Il est dit que l'on doit transformer la matière en eau, l'eau en air, l'air en lumière. C'est dire que vous devez savoir élaborer la matière pour qu'elle devienne lumière. Je vous le répète, tous les mystères, toute l'alchimie sont cachées dans la nutrition. Il ne suffit pas de manger, manger toute sa vie et de n'étudier que le côté physiologique de ce processus. Il faut en connaître les côtés psychologique, puis ésotérique. Car la nutrition est le reflet de ce qui se passe partout dans la nature, sur la terre, le soleil, les étoiles. Dans tout l'univers règnent les mêmes lois. Toutes les créatures mangent. Pourquoi ?

..... Pour étudier ce qu'ils mangent.

Nous mangeons durant toute notre vie sans nous intéresser intellectuellement, scientifiquement à ce processus. Nous agissons instinctivement, automatiquement, en faisant les gestes nécessaires, mais ces gestes ne sont pas mentalement incorporés dans la conscience. Du plus petit insecte au plus gros des mammifères, tous sont obligés de manger, c'est instinctif. Mais ce qui se cache derrière les instincts est très intéressant et très profond. Pour le savoir, il faut opérer une transposition dans les plans supérieurs. Pourquoi a-t-on l'instinct de manger, d'enfanter, de construire, de marcher ?

C'est en fait un savoir condensé. Si l'on comprenait que les instincts contiennent toute une sagesse, on les étudierait autrement, on cesserait de s'y livrer inconsciemment. Ne vivez pas, ne mangez pas, ne marchez pas instinctivement, sans penser, sans comprendre ! 

L'homme marche sur deux pieds et non sur quatre pattes comme les animaux. Y avez-vous réfléchi ? Les oiseaux ont aussi deux pattes, mais ils sautillent plus qu'ils ne marchent. Vous ne voudriez pas sautiller, n'est-ce pas, ce n'est pas esthétique. La nature a tout bien étudié avant vous qui marchez tous les jours sans avoir jamais réfléchi à vos gestes, à vos mouvements.  Avez-vous pensé à votre façon de marcher ? Le geste est simple à analyser. On avance le pied droit en le soulevant, et ce faisant, on laisse reposer le poids du corps sur le pied gauche. Le pied droit posé en avant, on y porte le poids du corps et le pied gauche s'avance à son tour, et ainsi de suite. Par cette alternance, l'homme se déplace. Pourquoi ?

Il faut l'interpréter, car il y a dans la marche toute une philosophie. Cessez d'agir comme des automates, et vous découvrirez toute une profonde science. Pour la marche, voici une signification : on doit agir dans la vie comme on marche, une, deux, droite, gauche. On actionne d'abord l'intellect, on s'appuie sur lui, puis on avance la méthode du coeur tout en préparant déjà le geste de l'autre pied, car il ne faut pas régler tout seulement avec le coeur. Si certains sont larmoyants, sentimentaux, c'est qu'ils ne marchent pas normalement, ils sautillent sur le pied gauche; ce sont les canards boiteux qui marchent ainsi.  

Il y avait une fois, en Bulgarie, un valet attaché au service d'un homme riche. Un jour qu'il apprêtait une oie pour le repas de son maître, il sentit la faim le gagner, et lorsque l'oie fut cuite à point, il ne résista pas, il arracha une cuisse qu'il mangea. Lorsqu'il apporta l'oie à table, le maître demanda où était disparue la cuisse qui manquait :

"Cette oie n'avait-elle pas deux pattes ?
- Les oies n'ont jamais qu'une patte, rétorqua le valet.

Incrédule, le maître gagna la basse-cour et constata qu'en effet, les oies se tenaient immobiles sur une seule patte. Mais il se mit à leur lancer des pierres et les volatiles aussitôt s'enfuirent bel et bien sur deux pattes.

"Tu vois bien qu'elles ont deux pattes, les oies.
- Oh! c'est parce que vous leur jetez des pierres. Quand elles vivent en paix, elles n'en ont qu'une. C'est pendant la guerre qu'elles en ont deux".

Les hommes eux aussi ont deux jambes quand les avions leur jettent des pierres bizarres. Combien se sont cassé la tête en fuyant trop vite dans les escaliers ! Il n'y a pas lieu d'en rire, cela peut nous arriver à tous. Ces jours passés un de nos voisins a eu tellement peur quand la sirène hurla l'alerte aux avions qu'il descendit à la cave sans fermer le robinet de sa baignoire. Bientôt l'eau se mit à dévaler du sixième étage dans tout l'immeuble et les locataires réfugiés dans l'abri regardaient ce ruisseau avec stupeur.

Le concierge monta voir d'où cela venait; comme nous n'avions pas bougé, il pensait que cela venait de chez nous. Lors de notre première conférence, l'eau manqua dans l'immeuble au cours de la matinée. J'avais ouvert le robinet de la cuisine, pour m'assurer que l'eau manquait réellement partout, mais j'avais oublié de le refermer avant de sortir. A mon retour, l'eau aussi était revenue ! Quelle inondation ! La cuisine était un lac. Je me mis en devoir d'éponger cette eau. Quand soeur Stella entra, et qu'elle me vit patauger dans ce lac artificiel, elle poussa des cris effarés. Moi, je criais de joie: toute cette eau signifiait que l'eau allait couler, elle annonçait que la conférence, deux heures plus tard, réussirait.

 Oubliez les canards. N'imitez pas non plus les quadrupèdes ni les ivrognes qui titubent et avancent comme s'ils voulaient mesurer la distance qui sépare le bistrot de leur maison. En Bulgarie, nous disons qu'ils arpentent le sol. Vous êtes des humains et vous devez marcher sur deux pieds. Mais avant tout, occupez-vous de la nutrition, étudiez-la des points de vue anatomique, physiologique, psychologique, et vous découvrirez la clé de grands mystères.



Par la suite, des travaux plus ésotériques vous feront comprendre comment la nature agit à l'intérieur d'elle-même pour donner naissance aux divers métaux. Au début de sa gestation, l'or n'était pas de l'or, et il n'y en a pas partout ; dans certains endroits il n'en existe pas. L'or se forme dans la terre au cours des millénaires. Pour le former, l'eau se sert de certains processus que les alchimistes ont étudiés longuement. Ils ont étudié aussi les lieux où l'or existe et les matériaux bien déterminés à partir desquels il apparaît. Ils ont établi toute une théorie à ce sujet, qu'il serait trop long de vous expliquer. Ils disent qu'il y a au sein de la terre un facteur, une force qui rayonne à travers les corps; cette force provient du soleil. Je pense à vous parler plus tard de ces choses mystérieuses et fabuleuses, qui semblent sortir des contes des Mille et une Nuits et qui cependant sont vraies, même si elles ne sont pas en accord avec la science officielle.

Message-Audio No 150 le 12 avril 1942
 de Omraam Mikhaël Aïvanhov


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