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samedi 13 août 2016

LA CLÉ DES PARABOLES : LA FOI




Il monta dans la barque et ses disciples le suivirent. Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent et dirent: "Seigneur, sauve-nous, nous périssons". Il leur dit: "Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi?" Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Matthieu V111 V.23 à 26

Ordinairement on ne s'arrête pas beaucoup sur ce texte, parce qu'il paraît simple, mais il est symbolique.

Ces versets parlent en réalité de la vie du disciple. Le disciple se trouve toujours sur la mer, dans une barque, et il affronte la tempête et le vent. Christ est dans cette barque, et il dort. Cela veut dire que le disciple traverse de grandes tribulations (la mer tempétueuse), ses sentiments seront agités, il y aura en eux de grands mouvements. Et ses pensées (le vent) seront bouleversées, troublées. Parce qu'il n'a pas la foi, le disciple risque de périr.



 Il devra éveiller Christ, au-dedans de lui, pour que celui-ci dise aux sentiments et aux pensées tumultueuses : "Taisez-vous. Calmez-vous", afin que les tribulations cessent et que les agitations les plus graves s'apaisent. Que Christ dorme dans le disciple, cela signifie que celui-ci ne possède pas encore cette perfection à laquelle il aspire ; Christ se repose.

Avoir la foi, cela veut dire savoir qu'il y a en nous une grande puissance, savoir que Christ vit dans notre être. Du moment que le Christ se trouve dans notre barque, nous ne périrons pas et nous ne devons pas nous tourmenter.

Les forces déchaînées savent qu'à cause de sa présence, la barque ne chavirera pas, même s'il dort encore. Nous devons savoir qu'en nous vit un prince si précieux que les forces le respectent, et qu'à cause de sa présence en nous, elles nous respecteront aussi. Malheureusement nous ignorons que nous portons en nous ce trésor sans prix: Christ. Lorsque Christ s'éveillera en nous, Il manifestera sa puissance, sa sagesse, son amour. Nous devons cependant savoir déjà avant qu'Il s'éveille que Christ se trouve dans notre barque et avoir confiance que nous ne périrons pas.

C'est cela, avoir la foi. La foi, c'est de croire en quelque chose qui, en apparence, n'existe pas et dont on n'est pas tellement sûr. Si vous prétendez connaître une chose, c'est le savoir que vous aurez, non la foi. Avoir la foi, c'est avoir confiance en une chose qui n'est pas sue, qui n'est pas du domaine du savoir. Croire en Dieu, en une vie éternelle qu'on n'a pas encore vus, c'est la foi. Ne confondez pas foi et savoir. Ils ne sont pas la même chose. Toujours la foi subsistera, parce que toujours il y aura des choses qu'on ne saura pas, qu'on n'aura pas encore vues. La foi concerne donc ce qui est le plus subtil, le plus éloigné de nous, ce qu'on ne peut vérifier encore.

Ce qui ne repose pas sur cela, ce n'est pas la foi. Vous dites que vous connaissez vos livres et que vous y croyez, que vous connaissez votre femme ou votre métier et que vous avez confiance en eux; oui, mais cela, c'est de l'expérience, non de la foi. Avoir foi, c'est croire en quelque chose d'invisible. Christ a dit à Thomas: «Bienheureux celui qui croit sans avoir vu! Thomas, c'est le savoir que tu veux, non la foi".

Cet apôtre comptait avant tout sur le savoir, il disait: "Tant que je ne vois pas, que je ne mets ma main dans la plaie de Jésus, je ne crois pas". Il marchait sur la route du savoir. Or Thomas était Salomon revenu comme un petit apôtre auprès du Christ afin de s'humilier, malgré sa grandeur d'autrefois. Et la confiance lui manquait. Il se peut que nous ne soyons pas encore assez évolués pour que Christ soit éveillé au fond de notre barque. Cela ne signifie pas que nous ne puissions pas avoir la foi. Nous devons croire avant d'avoir traversé ce grand événement. C'est cette foi-là qui nous sera imputée à justice.

Lisez le chapitre 11 de l’Épître de Saint-Paul aux Hébreux ; vous verrez qu'Abraham a cru, et que pour sa foi il a obtenu un témoignage favorable. Vous verrez tous les anciens qui ont été sauvés par la foi, qui ont obtenu par la foi ce qui leur avait été promis. Saint-Paul dit: "La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas".

La foi est une chose fondamentale. C'est pourquoi, lorsqu'ils le réveillèrent, Christ a grondé ses disciples effrayés. "Il n'est pas difficile de ne pas avoir peur, de ne pas se tourmenter, quand je suis présent, a-t-il dit. C'est quand je suis absent, quand vous n'avez pas de preuve, qu'il faut avoir foi". Pourquoi les aurait-il grondés si la foi n'était pas indispensable? Christ éveillé, il est facile d'avoir confiance.

Il faut avoir confiance, rester dans le calme, être tranquille alors même qu'il est endormi, et croire que puisqu'il est en nous il n'y aura que quelques ballottements de notre barque, mais pas de naufrage. Voilà: la foi, c'est croire sans avoir encore des preuves. Avant le réveil du Christ, les disciples n'avaient pas encore la preuve que la mer et le vent seraient apaisés par lui. C'était la première fois que cette chose arrivait et ils n'avaient jamais vu leur Maître parler aux flots et à l'air.

Le monde invisible demande de nous une foi semblable à celle qu'auraient dû montrer les disciples pendant la tempête. L'Enfant Jésus-Christ dort en nous. C'est un trésor infiniment précieux qu'il faut savoir conserver. Il dort, il est tout petit. Un jour il s'éveillera, et alors vous verrez sa puissance. Qu'il dorme encore, mais autour de Lui répandez la confiance; ne Le perturbez pas en Le réveillant pour des choses minuscules. il est réel, il est immortel. Ayez cette foi. Méditez, vous découvrirez que Jésus dort dans votre barque. Sentir la présence de Dieu en vous, vous apportera une grande joie.

"Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?" demande Jésus à ses disciples. Oui, pour presque rien, on se tourmente, bien qu'en chacun de nous existe la plus grande puissance, la plus grande entité. Surpris, les disciples se demandaient l'un à l'autre: "Qui donc est celui-ci à qui les vents et la mer obéissent?" En nous, le Christ est représenté par l'amour, la sagesse et la vérité. Lorsque se manifestent les grandes passions, lorsque se produisent les grands bouleversements, tout s'apaise facilement aussitôt que nous faisons appel à l'amour et à la sagesse. La sagesse est capable de faire disparaître les nuages et de calmer les vents, tandis que l'amour agit sur les eaux de la mer pour l'apaiser.



Propos de Omraam Audio MP3 sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/

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